Vol. 70 N° 3 - Jul/Aug/Sep - 2002
ORIGINAL ARTICLE
Thomas H. Rea
Changes in peripheral blood platelet counts associated with the onset of symptomatic erythema nodosum leprosum (ENL) were studied by comparing, in each patient, the value obtained on the day thalidomide therapy commenced with the average of the three preceding values. In the 11 patients studied, the mean platelet count rose f rom 235 to 322 x 103/mm3, p <0.001. In 3, the platelet count was above the normal limit, qualifying as thrombocytosis, in 7 the rise was appreciable, and in 2 it was negligible. In the 3 patients studied 1 -2 weeks after beginning thalidomide, the mean count was 414 x 103/mm3. Counts obtained after 3 or more weeks of thalidomide therapy were within normal limits. This study provided no direct evidence as to the mechanism responsible for the elevated platelet count, but mediation by interleukin-6 (IL-6) was concluded to be an attractive hypothesis, consistent with prior studies of IL-6 in reactive thrombocytosis and of IL-6 in ENL.
Des modifications de comptages des plaquettes sanguines ont été associées avec l'apparition de l'érythème noueux lépreux (ENL). Elles furent ici étudiées en comparant, pour chaque patient, la valeur obtenue le jour de la mise en œuvre du traitement au thalidomide avec la moyenne des 3 valeurs précédentes. Parmi les 11 patients étudiés, le nombre plaquettaire moyen augmenta de 235 à 322 x 103/mm3, p <0.001. Chez 3 patients, le nombre de plaquettes était au dessus de la valeur limite de la variation normale, qualifiant ainsi comme une thrombocytose; chez 7 patients, l'augmentation était assez nette et chez 2, elle était négligeable. Parmi 3 patients étudiés 1 à 2 semaines après la mise en œuvre du traitement à la thalidomide, le nombre plaquettaire moyen était de 414 x 103/mm3, Les valeurs plaquettaires obtenues après 3 semaines ou plus suivant la mise en œuvre du traitement étaient dans les limites de la variation normale. Si cette étude n'a pas montré directement de mécanisme expliquant cette élévation du nombre de plaquettes, il fut conclu qu'une médiation par Pinterleukine-6 (IL-6) était l'hypothèse la plus séduisante, en accord avec des études précédentes reliant l'IL-6 et les thrombocytoses réactionnelles, ainsi que l'IL-6 dans l'ENL.
Se estudiaron los câmbios en las cuentas de plaquetas circulantes asociados con la aparición de eritema nudoso leproso (ENL). Se compararon las cuentas de plaquetas obtenidas el dia de inicio de la terapia con talidomida, con las cuentas promedio de tres determinaciones posteriores. En 11 de los pacientes estudiados, la cuenta promedio de plaquetas aumento de 235 a 322 x 103/mm3 (p <0.001); en 3 pacientes las cuentas estuvieron por arriba del limite normal y fueron indicativas de trombocitosis, en 7, la elevación fue apreciable, y en 2 fue insignificante. En los 3 pacientes con trombocitosis la cuenta promedio de plaquetas fue de 414 x 103/mm3 después de 1-2 semanas de iniciado el tratamiento con talidomida. Las cuentas obtenidas después de 3 o más semanas de tratamiento estuvieron ya dentro de limites normales. Aunque este estudio no proporciona evidencia directa sobre el mecanismo que conduce a la elevación plaquetaria, se concluyó que Ja participación de la interleucina 6 (IL-6) es una hipótesis atractiva ya que es congruente con estudios previos sobre la participación de la IL-6 en la trombocitosis reactiva y en el desarrollo de ENL.
Inderjeet Kaur; Sunil Dogra; Bhushan Kumar; B. D. Radotra
A total of 136 patients with BI > 2 having been followed up for at least 2 years or more were included in the analyses. Seventy-seven out of 136 patients had completed three years follow up. All patients were given WHO/MDT MB regimen for 12 months and additionally 4 doses of Mycobacterium w. vaccine at 3-month intervals. The age of the patients varied f rom 6 to 77 years (mean 34 ± 11.3 years) and they had the disease varying f rom 3 months to 7 years (mean = 1.9 ± 1.4 years). The mean of the BI before starting treatment was 3.6 ± 1.3. At the end of 2 years follow-up, a total of 54 patients out of the 136 (39.7%) had become smear-negative. A larger proportion of patients, 39/46 (84.8%) with BI of £3 had become smear-negative, whereas, only 10/32 (31.3%) patients with BI between 3.1 to 4 and 5/58 (8.6%) highly bacillated patients having initial BI > 4 had become smear-negative at the end of 2 years. Out of the 77 patients who were available for follow up at 3 years, 30/33 (90.9%) patients with BI of £3, 15/20 (75%) patients with BI between 3.1 to 4 and 13/24 (54.2%) patients having initial BI > 4, respectively, had attained smear negativity. Reactions occurred more frequently after 6 months of therapy and over a period of time their frequency gradually decreased, however, they continued to occur even two years after RFT. During the course of MDT and thereafter in follow up 4.6% and 1.3% of the patients developed new deformities or an increase in the existing grade of deformities, respectively. Three relapses (2 in LL and 1 in BL) occurred in patients having initial BI of > 4. One patient relapsed in the second year and the other two relapsed in the third year of follow up and were successfully treated with reintroduction of the same MDT MB regimen. Local ulceration healing with scar formation and regional lymphadenopathy were the only local reactions to the vaccine seen in 47/136 (34.5%) patients. All the patients showed histopathological improvement in the form of a gradual reduction of granuloma fraction. Although the results of this limited period follow up are satisfactory, a long-term follow-up in larger number of patients will settle the issue of safety and efficacy of shortened MDT MB regimen and the place of immunotherapy with M. w. vaccine in multibacillary patients.
Un population totale de 136 patients hanséniens présentant un index bactérioscopique (IB) supérieur ou égal à 2 (IB>2) et un suivi clinique d'au moins 2 années fut sélectionnée pour ces analyses. Soixante dix sept de ces 136 patents avaient complétés trois ans de suivi. Tous les patients ont été traités par une polychimiothérapie recommandée par l'OMS pour les patients multibacillaires (OMS/PCT MB) et par 4 doses de Mycobacterium w. administrées à intervalles de 3 mois. L'âge des patients était compris entre 6 et 77 ans (âge moyen ± déviation standard 34 ± 11,3 ans) et ils ont eu la maladie pendant une durée variant de 3 mois à 7 ans (moyenne de 1,9 ± 1,4 ans). L'IB moyen avant traitement était de 3,6 ± 1,3. A la fin du suivi de deux ans, 54 patients parmi 136 (39,7%) étaient devenus négatifs au test du suc dermique. Une plus grande proportion de patients avec un IB <3, soit 39/46 (84,8%), étaient devenus négatifs au test du suc dermique, tandis que seulement 10/32 (31,3%) patients avec un IB entre 3,1 et 4 et 5/58 (8,6%) patients avec un fort index (IB > 4) étaient devenus négatifs au test du suc dermique au terme des 2 années de suivi. Parmi les 77 patients qui avaient été suivis pendant 3 ans, 30/33 (90,9%) patients avec un IB <3, 15/20 (75%) patients avec un IB compris entre 3,1 et 4 et 13/24 (54,2%) patients ayant un IB initial > 4 avaient atteint un statut négatif au test du suc dermique. Les réactions adverses apparurent plus fréquemment après 6 mois de traitement puis leur fréquence diminua graduellement. Cependant, elles continuèrent d'apparaître même au terme de 2 années après RFT. Durant la PCT et ensuite pendant le suivi, 4,6% et 1,3% des patients ont développé, soit une nouvelle difformité, soit une augmentation du grade de la difformité déjà existante, respectivement. Trois rechutes (2 de forme LL et 1 de forme BL) apparurent chez des patients ayant un IB initial > 4. Un de ces patients a rechuté dans la seconde année et les 2 autres ont rechuté dans la troisième année de suivi ; ils furent traités avec succès en ré-introduisant le même traitement PCT MB. Des ulcérations locales avec la formation de cicatrices et des lymphadénopathies régionales furent les seules réactions locales au vaccin; elles furent observées chez 47/136 (34,5%) des patients. Tous les patients ont montré une amélioration histopathologique en terme de réduction progressive de la fraction granulomateuse. Bien que ces résultats concernant une période de suivi limitée soient satisfaisants, un suivi à plus long terme sur un nombre plus élevé de patients permettra de régler la controverse entourant l'efficacité et la sécurité du traitement raccourci PCT MB, ainsi que la place de l'immunothérapie au vaccin M. w. chez les patients multibacillaires.
Se hizo un análisis sobre la evolución de 136 pacientes bacilíferos (IB >2) a lo largo de más de 2 anos de seguimiento. Setenta y siete de los 136 pacientes habían completado 3 años de seguimiento. Todos los pacientes habían recibido durante 12 meses la terapia recomendada por la OMS para la lepra multibacilar (WHO/MDT MB), y 4 dosis adicionales de la vacuna con Mycobacterium w., a intervalos de 3 meses. La edad de los pacientes estuvo entre los 6 y 77 años (media = 34 ± 11.3 anos) y la duración de la enfermedad, entre los 3 meses y los 7 anos (media = 1.9 ± 1,4 anos). La media del IB antes de iniciar el tratamiento fue de 3.6 ± 1.3. Al final del segundo año de seguimiento, 54 de los 136 pacientes (39,7%) habían llegado a ser baciloscopicamente negativos. La proporción de los pacientes que habían alcanzado la negatividad baciloscópica hacia el final del segundo año de seguimiento fue más alta en los pacientes con un IB = 3 (39/46 u 84.8%) que entre los pacientes con un IB entre 3.1 y 4 (10/32 o 31.3%), o mayor de 4 (5/58 u 8.6%). De los 77 pacientes en los que el seguimiento pudo hacerse hasta los 3 anos, 30 de 33 pacientes con un IB = 3 (90.9%), 15 de 20 pacientes con un IB entre 3.1 y 4 (75%), y 13 de 24 pacientes con un IB > 4 (54.2%), habían alcanzado la negatividad baciloscópica. En cuanto a las reacciones de la lepra, estas ocurrieron más frecuentemente después de los primeros 6 meses de terapia, y aunque su frecuencia disminuyó gradualmente de manera considerable, continuaron ocurriendo aun después de dos anos de tratamiento con RF. Durante el curso de la poliquimioterapia, y durante el seguimiento, algunos pacientes desarrollaron nuevas deformaciones (4.6%), o mostraron un agravamiento de las deformaciones ya existentes (1.3%). Tres recaídas (2 en LL y 1 en BL) ocurrieron en pacientes con IB iniciales > 4. Un paciente recayó en el segundo ano de seguimiento y los otros dos en el tercero, pero todos ellos fueron tratados exitosamente con la misma terapia MDT MB. La aparición de úlceras locales que curaron espontáneamente dejando solo una cicatriz y el desarrollo de linfadenopatía regional, fueron las únicas reacciones adversas de la vacuna M. w. observadas en 47 de los 136 pacientes (34.5%). Todos los pacientes mostraron mejoría histopatológica manifestada en la forma de una reducción local de la fracción granuloma. Aunque los resultados de este período limitado de seguimiento fueron satisfactorios, un seguimiento a un plazo más largo, y con un mayor número de pacientes, podría darnos información definitiva sobre la seguridad y eficacia de la poliquimioterapia acortada recomendada para la lepra multibacilar (MDT MB) y sobre la utilidad de la vacuna M. w en el tratamiento de los pacientes multibacilares.
Hiroko Nomaguchi; Tetsu Mukai; Fumihiko Takeshita; Masanori Matsuoka; Yumi Maeda; Tin Maung Aye; Nilufar Jahan; Yasuko Yogi; Masumi Endo; Yukio Sato; Masahiko Makino
A DNA expressing hsp65 of Mycobacterium leprae (pACB/hsp65) was constructed by using a vector containing immunostimulatory DNA sequences (pACB). At 12 weeks post-immunization, spleen cells f rom BALB/cA mice immunized with pACB/hsp65, produced a significantly higher amount of IFN-γ than mice immunized with pACB in the absence of any in vitro stimulation, and further enhanced its production upon secondary in vitro stimulation with M. leprae lysate and hsp65. On the other hand, while production of IL-12 was observed in mice immunized with pACB/hsp65 12 weeks before, the cytokine production was inhibited by in vitro secondary stimulation with M. leprae or hsp65. At 18 weeks post-immunization, the production of both IFN-γ and IL-12 was apparently down-regulated, but that of IL-10 was up-regulated. IL-10 seemed to suppress the IFN-γ and IL-12 productions, because their production was recovered by neutralization of IL-10 with anti-IL-10 mAb. Furthermore, when the efficiency of pACB/hsp65 as a vaccine against M. leprae was evaluated in vivo, the mice immunized with pACB/hsp65 suppressed the multiplication of subsequently challenged M. leprae. These results suggest that a DNA containing M. leprae-derived hsp65 and immunostimulatory sequences might be a potent vaccine candidate against M. leprae infection.
Un système d'expression du gène hsp65 de Mycobacterium leprae (pACB/hsp65) fut construit avec un vecteur contenant des séquences d'ADN immunostimulantes (pACB). Douze semaines après immunisation, les splénocytes provenant de souris BALB/cA immunisées avec pACB/hsp65 ont produit une quantité sig- nificativement plus importante d'IFN-γ que des souris immunisées avec pACB seul en l'absence de stimulation in vitro. Cette production était augmentée lors d'une stimulation secondaire in vitro avec un lysat de M. leprae et hsp65. Par contre, si une production d'IL- 12 était observée chez les souris immunisées 12 semaines auparavant par pACB/hsp65, la production de cette cytokine était inhibée par la stimulation secondaire in vitro avec M. leprae ou hsp65. A 18 semaines postimmunisation, la production d'IFN-γ et d'IL-12 était apparemment diminuée tandis que la production d'IL-10 était augmentée. IL-10 semblait exercer un feed-back négatif sur les productions d'IFN-γ et d'IL-12, puisqu'elles étaient rétablies par une neutralisation de 1TL-10 par des anticorps monoclonaux anti- IL-10, De plus, lorsque l'efficacité de pACB/hsp65 fut évaluée in vivo comme vaccin contre M. leprae, les souris immunisées contre pACB/hsp65 ne montrèrent pas de multiplication des M. leprae inoculées. Ces résultats suggèrent qu'un ADN contenant la séquence codant pour I'hsp65 dérivée de M. leprae pourrait être un candidat vaccinal puissant contre l'infection par M. leprae.
Se construyó un DNA conteniendo el gene para la proteína hsp65 de Mycobacterium leprae (pACB/ hsp65) usando un vector portador de secuencias de DNA relacionadas con inmunoestimulación (pACB). Se encontró que 12 semanas después de la estimulación, los esplenocitos de los ratones BALB/cA inmunizados con la construcción pACB/hsp65 produjeron más interferón que los esplenocitos de los ratones inmunizados sólo con pACB, en ausencia de estimulación in vitro, y que estas células produjeron todavía más IFN-γ cuando se estimularon in vitro con un lisado de M. leprae o con la proteína hsp65. Por otro lado, mientras que la producción de IL-12 se observó aumentada en los ratones inmunizados 12 semanas antes con pACB/hsp65, la producción de esta citocina se inhibió por la estimulación secundaria in vitro con M. leprae o con hsp65. A las 18 semanas post- inmunización, la producción de IFN-γ y de IL-12 apareció suprimida pero la producción de IL-10 se observo aumentada. La IL-10 pareció inducir la supresión de la producción de IFN-γ y de IL-12 ya que la producción de estas citocinas se recupero cuando la IL-10 se neutralizo con un anticuerpo monoclonal contra la IL-10. Además, cuando se evaluó la eficacia in vivo de pACB/hsp como vacuna contra M. leprae, los ratones inmunizados con pACB/hsp65 suprimieron la multiplicación dei bacilo aplicado como reto. Estos resultados sugieren que el DNA conteniendo la secuencia para hsp65 y secuencias inmunoestimulantes, puede ser un candidato potencial para una vacuna contra la lepra.
Oscar Rojas-Espinosa; Kendy Wek-Rodriguez; Patricia Arce-Paredes
Mycobacterium lepraemurium (MLM) is a successful parasite of murine macrophages; in vitro, this microorganism infects macrophages without triggering these cells’ ability to produce either the reactive oxygen intermediaries (ROI) or the reactive nitrogen intermediaries (RNI), and ends up lodging within these cells, that, in addition, do not contain myeloperoxidase (MPO).
In this study, we analyzed the effect of exogenous peroxidase on the evolution of murine leprosy. Bacilli were intraperitoneal injected, either alone (MLM) or precoated with horseradish peroxidase (MLM-PO), into two different groups of mice. At two-week intervals, the groups were blood-sampled to measure the levels of antibodies to protein- or lipid-MLM antigens. The extent of the disease was also assessed by looking at the histopathologic changes that occurred both in the liver and the spleen of the infected animals.
We found that the animals injected with MLM-PO developed a disease that evolved at a slower pace than the disease that occurred in the animals injected with intact MLM. The difference between groups, both in terms of antibody levels and histological changes, was clearly evident at the intermediate stages of the disease (2 to 2.5 months), but was not so obvious at the more advanced stage of 3 months. Several possibilities to explain how the PO-coated bacilli might have regained their infectiousness are discussed. Lowering the infective dose of MLM and MLM-PO f rom 5 x 107 bacilli to 5 x 106 bacilli would, probably, have resulted in a different outcome of the disease: more extended in the MLM-group than in the MLM-PO group.
Mycobacterium lepraemurium (MLM) est un parasite montrant un bon succès adaptatif vis à vis du macrophage de la souris; in vitro, ce micro-organisme infecte les macrophages sans déclencher leur capacité à produire des radicaux libres intermédiaires réactifs provenant de l'oxygène (ROI) ou de l'azote (RNI), et finissent par résider dans ces cellules qui, en plus, ne contiennent pas de myélopéroxydase (MPO).
Dans cette étude, nous avons analysé l'effet de l'ajout de péroxydase exogène sur l'évolution de la lèpre murine. Des bacilles furent injectés par voie intra-péritonéale, soit seuls (MLM) ou bien recouverts par de la péroxydase de raifort (MLM-PO), dans deux groupes de souris. Toute les deux semaines, les souris des 2 groupes furent soumises à des prises de sang afin de mesurer les niveaux d'anticorps dirigés contre les antigènes protéiques ou lipidiques spécifiques de MLM, La sévérité de la maladie fut également évaluée en examinant les modifications histopathologiques apparaissant dans le foie et la rate de ces animaux.
Les animaux injectés avec MLM-PO ont développé une maladie d'évolution plus lente que celle induite par l'injection de MLM intactes. La différence entre les groupes, à la fois en terme de niveaux d'anticorps et de modifications histologiques, était clairement visible aux stades intermédiaires de la maladie (entre 2 et 2,5 mois), puis diminuait au stade plus avancé de 3 mois. Les multiples possibilités pour expliquer comment les bacilles recouverts de PO pourraient avoir récupéré leur potentiel infectieux sont discutées. Une diminution de la dose infectieuse de MLM et MLM- PO, comme par exemple de 5 x 107 à 5 x 106 bacilles, auraient probablement changé l'issue de la maladie : plus étendue dans le groupe MLM que dans le groupe MLM-PO.
Mycobacterium lepraemurium (MLM) es un parasito exitoso de los macrófagos murinos; in vitro, este microorganismo infecta a los macrófagos sin despertar en ellos la producción, ni de radicales libres del oxigeno (ROI) ni de radicales libres del nitrógeno (RNI), y termina instalándose en estas células, que, además, no contienen mieloperoxidasa (MPO).
En este estudio, analizamos el efecto de la peroxidasa exógena sobre la evolutión de la lepra murina. Los bacilos fueron administrados por la via intraperitoneal, solos (MLM) o recubiertos con peroxidasa de rábano (MLM-PO), en dos grupos diferentes de animales. Después, a intervalos de 2 semanas, los grupos fueron muestreados para medir los niveles de anticuerpos contra antígenos proteicos o lipídicos de MLM. También se registró el grado de enfermedad midiendo los cambios histopatológicos ocurridos en el hígado y el bazo de los animales infectados.
Encontramos que los animales inyectados con MLM-PO desarrollaron una enfermedad que evolucionó más lentamente que la enfermedad ocurrida en los animales infectados con MLM intacto. La diferencia entre los grupos, tanto en términos de niveles de anticuerpos como de câmbios histopatológicos, fue claramente evidente en las etapas intermedias de la enfermedad (2 a 2.5 meses), pero no fue tan obvia al tiempo más avanzado de 3 meses. Se discuten varias posibilidades para explicar como es que los bacilos recubiertos con PO pudieron haber recuperado su infecciosidad. Una disminución de la dosis infectante de MLM y MLM-PO de 5 x 107 bacilos a 5 x 106 bacilos podría, probablemente, haber resultado en un diferente grado de efermedad: más extenso en el grupo MLM que en el grupo MLM-PO.
Milanga Mwanatambwe; Mikihisa Yajima; Samuel Etuaful; Yukiko Fukunishi; Keiji Suzuki; Kingsley Asiedu; Nobutaka Yamada; Goro Asanao
Buruli ulcer, caused by Mycobacterium ulcerans, is emerging as the third most common mycobacterial disease after leprosy and tuberculosis in some tropical regions. Although a toxin of the polyketide family is central to the pathogenesis of the disease, there are still several parameters that need clarification. Among them and of crucial interest are the curative drug treatment and the test for early detection of the disease. In this study, we used mouse monoclonal antibodies, raised against synthetic sugars of the terminal trisaccharide of M. leprae PGL-1, to detect the immunoreactivity of this antigen in tissue infected with M. ulcerans. Thirty specimens of skin tissue f rom Buruli ulcer patients (3 plaques, 10 nodules, 1 ulcerated nodule, 7 deep ulcer beds and 9 ulcers in healing) were obtained f rom Ghana. Eighty-three percent of the submitted cases were compatible with the lesions of Buruli ulcer. AFB were positive in 33% of plaques, 40% of nodules, 44% of actives ulcers and 22% of the ulcer in healing stage. Immunohistochemically, phenolic glycolipid-1 (PGL-1) was detected in all AFB-positive cases. This observation implies that Mycobacterium ulcerans may express an M. leprae PGL-1-like substance and should tentatively emulate research to further characterize such a substance. The search for an early diagnostic tool for the Buruli disease may benefit f rom such investigations.
L'ulcère de Buruli, dont la cause est Mycobacterium ulcerans, émerge actuellement comme la troisième maladie mycobactérienne la plus commune après la lèpre et la tuberculose, dans certaines régions tropicales. Bien qu'une toxine de la famille des polykétides soit critique pour la pathogenèse de cette maladie, de nombreux points restent à clarifier. Parmi ces derniers, un traitement médicamenteux curatif et un test pour une détection précoce de la maladie sont d'une importance cruciale. Dans cette étude, nous avons utilisé des anticorps monoclonaux d'origine murine dirigés contre des glucides synthétiques identiques au tri-saccharide terminal de PGL-1 de M. leprae, afin de détecter l'immunoréactivité de cet antigène au sein d'un tissu infecté par M. ulcerans. Trente spécimens de peau provenant de patients souffrant d'ulcères de Buruli (3 plaques, 10 nodules, 1 nodule ulcéré, 7 ulcères profonds et 9 ulcères en voie de cicatrisation) furent obtenus du Ghana. Quatre vingt trois pour-cent des cas soumis étaient compatibles avec des lésions d'ulcères de Buruli, Des bacilles AAR étaient présents dans 33% des plaques, 40% des nodules, 44% des ulcères actifs et 22% des ulcères au stade de cicatrisation. Immunohistochimiquement, le glycolipide phénolique de type 1 (PGL-1) fut détecté à partir de tous les cas contenant des bacilles AAR. Cette observation implique que Mycobacterium ulcerans pourrait exprimer une substance similaire au PGL-1 de M. leprae et que cette trouvaille devrait motiver une recherche afin de mieux caractériser une telle substance. La quête d'un outils pour un diagnostic précoce de la maladie de Buruli pourrait bénéficier d'une telle investigation.
La úlcera Buruli, causada por Mycobacterium ulcerans, está emergiendo como la tercera enfermedad micobacteriana más común, después de la lepra y la tuberculosis, en algunas regiones tropicales. Aunque se sabe que una toxina de la familia de los policétidos participa en la patogénesis de la enfermedad, todavia se desconocen muchos aspectos de esta micobacteriosis. Entre los aspectos que requieren atención están el desarrollo de una quimioterapia eficaz, y el diseno de pruebas para el diagnóstico temprano de la enfermedad. En este estudio utilizamos anticuerpos monocionales de ratón dirigidos contra azúcares sintéticos correspondientes a los encontrados en el trisacárido terminal del glicolípido fenólico-I (PGL-I) de M. leprae para determinar la reactividad de estos anticuerpos con los antígenos presentes en las lesiones causadas por M. ulcerans en la piel de pacientes de Ghana. Ochenta y tres por ciento de las muestras recibidas correspondieron a úlcera Buruli (30 especímenes) dentro de las cuales hubieron 3 placas, 10 nódulos, 1 nódulo ulcerado, 7 fondos de úlcera profunda y 9 úlceras en curación. Se encontraron bacilos ácido-resistentes (BAAR) en el 33% de las placas, 40% de los nódulos, 44% de las úlceras activas y 22% de las úlceras en curación. Todos los especimenes que fueron BAAR-positivos fueron positivos para PGL-I. Esta observación implica que Mycobacterium ulcerans podría expresar alguna sustancia similar al PGL-1 de M. leprae. El estudio más detallado de esta observación podría conducir no solo a la caracterización de dicha sustancia sino también al desarrollo de una prueba para el diagnóstico temprano de la enfermedad.
CORRESPONDENCE
Sunil Dogra; Inderjeet Kaur; Bhushan Kumar
Lavanya M. Suneetha; C. D. Bahumathy; Samuel S. Solomon; Sujai Suneetha; Ravi J. Korula; A. S. Balasubramanian
Uma Shankar Agrawal; Archana Saxena; Ram Singh Meena; Mukesh Saini; Veena Saxena
Alka Dogra; Monika Jain; Gurkirat S. Bajwa; Anju Aggarwal
Sunil Dogra; Inderjeet Kaur; Bhushan Kumar
OBITUARY
NEWS AND NOTES
CURRENT LITERATURE
STATEMENT OF FINANCIAL CONDITION
ACKNOWLEDGMENT