Vol. 69 N° 4 - Oct/Nov/Dec - 2001
ORIGINAL ARTICLE
Rupendra S. Jadhav; Murdo Macdonald; G. Bjune; L. Oskam; MILEP2 Study Group
We report here a simplified method for the detection of nasal carriage of Mycobacterium leprae. DNA extracted f rom nasal swabs was analyzed by PCR, and M. leprae specific amplicons detected by means of a novel peptide-nucleic-acid-ELISA (PNA-ELISA) method. Parameters for the method were established using swabs taken f rom untreated lepromatous leprosy patients. We have developed this method to study nasal carriage in endemic populations. However, due to the sensitivity of PCR based techniques, we wished to assess the possibility of false positive samples arising in our method. We therefore examined samples taken f rom individuals in Norway, a country non-endemic for leprosy, using our technique. A total of 219 nasal swabs were collected and tested in our laboratory in London. All of these were found to be negative by our criteria. In order to corroborate our results, and also to assess the specificity of the method, a small number of these samples were randomly selected, and a known amount of M. leprae DNA added to them. All 219 samples were then retested using the same techniques under "double blind" conditions in our laboratory in India. All of the samples to which M. leprae DNA had been added were successfully identified by this method whereas all other swabs were negative. Taken together, these results suggest that the technique described here is simple, sensitive, and specific for use in large-scale epidemiological studies. This study, part of the larger MILEP2 study, represents the first use of a PNA-PCR method for an epidemiological study of infection. The method using PNA-ELISA is significantly simpler and more rapid than gel based detection methods. The supply of laboratory consumables and overall detection procedure were simplified and standardized by use of PCR Ready-to-Go beads.
Une méthode simplifiée de détection dans le nez des porteurs sains de Mycobacterium leprae est présentée. L'ADN fut extrait d'écouvillons de fosses nasales, amplifié par réaction de polymérase en chaîne (PCR) et les amplicons spécifiques de M. leprae furent détectés au moyen d'une nouvelle méthode de peptide-acide nucléique-ELISA (PNA-ELISA). Les paramètres méthodologiques furent établis en utilisant des écouvillon-nages de fosses nasales de patients lépreux léproma-teux encore non traités. Nous avons développé cette méthode afin d'étudier l'importance du réservoir nasal dans les populations endémiques. Cependant, du fait de la haute sensibilité des techniques basées sur le PCR, nous avons souhaité évaluer l'existence d'échantillons faussement positifs. Nous avons donc testé des échantillons prélevés à partir d'individus de Norvège, un pays indemne de la lèpre, avec notre technique. Un total de 219 écouvillon-nages fut recueilli et testé dans notre laboratoire à Londres. Ils furent tous déclarés négatifs par nos critères. Afin de corroborer nos résultats, ainsi que pour évaluer la spécificité de notre méthode, un nombre limité de ces échantillons, sélectionnés au hasard, reçut une quantité connue d'ADN isolé de M. leprae. La totalité des 219 échantillons fut testés à nouveau en "double aveugle" et en utilisant les mêmes techniques dans notre laboratoire indien. Tous les échantillons, qui reçurent de l'ADN de M. leprae, furent positivement identifiés par celte méthode tandis que les autres écouvillons furent négatifs. Globalement, ces résultats supportent la notion que la technique décrite ici est simple, sensible et spécifique pour une application à des études épidémiologiques de grande envergure. Cette étude, qui fait partie intégrante de la grande étude MILEP 2, représente la première application de la méthode PNA-PCR à une étude épidémiologique d'infection. La méthode utilisant la PNA-ELISA est signilicativement plus simple et plus rapide que celles utilisant les méthodes de détection sur gel d'agarose. L'utilisation de consommables de laboratoires et l'ensemble du protocole de détection furent simplifiés et standardisés par l'utilisation de microbilles pour PCR prêtes à l'emploi.
Se describe un método pura la detección de Mycobacterium leprae en el exudado nasal de portadores de la lepra. El DNA extraído de los hisopos impregnados con moco nasal se analizó por la reacción en cadena de la DNA polimerasa (PCR), y los amplicones específicos para M. leprae se detectaron usando un novedoso método descrito como péptido-ácido-nucleico-ELtSA (PNA-ELISA). Los parámetros para el método se establecieron utilizando los exudados tomados de pacientes con lepra lepromatosa sin tratamiento. El método se desarrolló para el estudio de portadores nasales en poblaciones endémicas. Debido a la alta sensibilidad de las técnicas basadas en la PCR. decidimos establecer la frecuencia de resultados falso-positivos obtenidos con este método. Para esto examinamos muestras tomadas de individuos en Noruega, un país no endémico para la lepra. Se colectaron 219 muestras de exudados nasales y se examinaron en nuestro laboratorio en Londres. Todas estas muestras resultaron negativas, según los criterios preestablecidos. Para corroborar estos resultados, y también para establecer la especificidad del método, tomamos, al azar, un pequeño número de estas muestras y las contaminamos con cantidades conocidas de DNA de M. leprae. Después, todas las muestras (219) se volvieron a probar usando la misma técnica en un estudio "doble ciego" en nuestro laboratorio en la India. Todas las muestras a las que se había adicionado DNA de M. leprae fueron exitosamente identificadas por este método mientras que el resto de las muestras permanecieron negativas. En conjunto, estos resultados indican que la técnica descrila aquí es .simple, sensible, y específica para su uso en gran escala en esludios epidemiológicos. Esle estudio, el cual es parle de un estudio MILEP 2 más extenso, describe el uso, por primera vez, de un método île PNA-PCR para el estudio epidemiológico de una entidad infecciosa. El método usando PNA-ELISA es significativamente más simple y más rápido que los métodos de PCR en gel. El suministro de reactivos y consumibles, y el procedimiento global de detección, fueron simplificados y estandarizados por el uso de esferas para PCR "listas para usarse."
Sergio S. Cunha; Laura C. Rodrigues; Shirlei Moreira; Luis C. Carvalho; Mauricio L. Barreto; Inês Dourado
BACKGROUND: The worldwide fall in the rale of detection of new cases of leprosy has been partly attributed to the introduction of multidrug therapy and other improvements in control programs. However, the rate of detection of new cases has not decreased in Brazil.
METHODS: An analysis was made of the temporal distribution of 18,872 newly reported leprosy cases in Bahia, Brazil, f rom 1974 to 1997. Population denominators for the annual detection rate were obtained f rom population estimates based on the national census. Trends were presented by sex, date of birth, date of diagnosis, date of release, clinical form and by residence in areas which had notified cases in the 5 years prior to the rise in detection rate.
RESULTS: There was a marked increase in the new case detection rate (NCDR) in the State of Bahia, f rom 0.19 to 1.43 cases per 10.000 inhabitants during the study period, an increment of nearly 7% to 8% per year. This increase was also observed in people aged 14 years and younger. During this period tuberculoid and indeterminate forms have become predominant among women and younger people. The average age of male cases has shifted toward younger ages.
CONCLUSIONS: We interpret this pattern to mean that the increase in NCDR reflects a real increase in incidence of leprosy, whether or not accompanied by improved detection.
CONTEXTO: I.a chute globale du taux de détection des nouveaux cas de lèpre a été attribuée en partie à l'introduction de la polychimiothérapie ainsi qu'à la mise en œuvre d'améliorations des programmes de contrôles.
MÉTHODES. La distribution temporelle de IX 872 nouveaux cas de lèpre, provenant de la région de Bahia au Brésil, fut analysée entre 1974 et 1997. Les dénominateurs de population appliqués aux taux de détection annuels furent obtenus à partir d'estimations de la population, eux-mêmes extrapolés à partir du recensement national. Les tendances furent présentées par genre, date de naissance, date du diagnostic, date de sortie d'hospitalisation, forme clinique et par résidence dans les régions qui ont eu des cas mentionnés dans les 5 années précédant la hausse du taux de détection.
RÉSULTATS: II a été observé une augmentation marquée du taux de détection de nouveaux cas (TDNC) dans l'état de Bahia, de 0.19 à 1.43 cas pour 10 000 habitants pendant la période étudiée, par incréments de 7% à 8% par an. Cette augmentation a aussi été observée dans la population âgée de 14 ans et moins. Durant celte période les formes tuberculoïdes et indéterminées sont devenues prédominantes parmi les femmes et les plus jeunes. L'âge moyen des cas masculins a aussi diminué.
CONCLUSIONS: Nous interprétons cette tendance comme suit: l'augmentation de TDNC relíete une augmentation réelle de l'incidence de la lèpre, qu'elle soit ou non accompagnée de l'amélioration de sa détection.
PANORAMA: La caída a nivel mundial en la tasa de detección de nuevos casos de lepra ha sido atribuida, en parte, a la introducción de la poliquimioterapia y a la mejoría en los programas de control de la enfermedad. Sin embargo, la tasa de detección de nuevos casos de lepra no ha disminuido en Brasil.
MÉTODOS: Se hizo un análisis sobre la distribución temporal de 18.872 casos nuevos de lepra detectados entre 1974 y 1997 en Bahía. Brasil. Los parámetros para la detección de casos tomaron en cuenta los datos de los censos nacionales de la población. Se registraron el sexo, la lecha de nacimiento, la fecha de diagnóstico, la fecha de alta, la forma clínica y el tiempo de residencia de los pacientes en áreas donde se habían notificado casos de lepra en los últimos 5 años del estudio.
RESULTADOS: Hubo un marcado incremento en la tasa de detección de nuevos casos (TDNC) en el estado de Bahía, de 0.19 a 1.43 casos por 10,000 habitantes, durante el periodo de estudio, un incremento que fue cercano al 7-8% anual, tiste incremento también se observó en la población de 14 años y menores. Durante este período, las Formas tuberculoide e indeterminada de la lepra fueron predominantes entre las mujeres y la «ente joven. I.a edad promedio de los casos masculinos también se observó desplazada hacia los grupos más jóvenes.
CONCLUSIONES: El incremento en la lasa de delección de nuevos casos tic lepra, refleja no sólo el resultado tic la aplicación de mejores programas de detección de casos, sino también un incremento real en la incidencia de la enfermedad en este estado de Brasil.
Thomas H. Rea
Changes in hemoglobin (HGB) and serum albumin (SA) concentration associated with the onset of symptomatic erythema nodosum leprosum (ENL) were studied by comparing the values obtained on the day thalidomide or prednisone therapy commenced, with each patients* preceding values. In three groups of ENL patients mean HGB values fell with statistical significance: 1) in 38 patients who had been begun on thalidomide in the decade of the 1990s and who had been receiving dapsone for a minimum of 6 months, mean HGB values fell f rom 13.19 gm/dl to 12.27 gm/dl, or 7.0%. p = 6.0 x 106: 2) in 8 patients who were in the active patient file not overlapping with the preceding group, and who had been on dapsone for a minimum of 6 months, mean HGB values feel f rom 13.40 gm/dl to 11.96 gm/dl, or 10.7%, p = 0.0015; and 3) in 8 patients not overlapping with the preceding groups, who were treated with rifampin and minocylcine or clarithromycin mean HGB values fell f rom 13.25 gm/dl to 12.48 gm/dl. or 5.8%, p = 0.0035. In two groups of ENL patients SA values also fell with statistical significance: 1) in 34 patients who were begun on thalidomide in the decade of the 1990s and who had been on dapsone for a minimum of 6 months, mean SA values fell f rom 4.14 gm/dl to 3.77 gm/dl, or 8.9%, p = 1.2 x 105; and 2) in 10 patients f rom the active file not overlapping with the preceding group, and who had been on dapsone for a minimum of 6 months, mean SA values fell f rom 4.45 gm/dl to 4.06 gm/dl. or 8.8%, p = 0.039. A brisk fall in HGB values was often accompanied by a fall in SA concentration, and vice versa. Recovery f rom extreme falls in HGB and SA values was complete in 13 weeks. Recovery occurred in the presence of continued dapsone treatment. The falls could be rapid, occurring too soon to be the result of decreased erythropoiesis or hepatic SA synthesis. This study provides no direct evidence as to the mechanism responsible for the fall in these two parameters, but an interleukin6 mediated hemodilution is an attractive hypothesis. The ENLassocialed fall in HGB valúes was distinct IVom dapsoneinduced hemolysis and the anemia of chronic disease. The ENLassociated anemia is not a good reason to discontinue dapsone therapy.
Les variations de concentration en hémoglobine (HGB) el en albumine sérique (AS), associées à l'apparition d'érythème noueux lépreux (ENL). ont été étudiées en comparant les valeurs obtenues avant et après le jour où le traitement par la prednisolone ou la thalidomide a été établi. Les valeurs moyennes de |HGB| ont diminué de lagon statistiquement significative parmitrois groupes de patients souffrant (ENL: 1 ) chez. 38 patients avec des commémorants de début de traitement à la thalidomide dans les années 90 cl de traitement à la dapsone d'au moins 6 mois, la |HGB| moyenne a diminué de 13.19 g/dl à 12.27 g/dl. soit 7,0%, p = 6,0 x 10 '': 2) che/ S patients avec des commémorants de traitement à la dapsone d'au moins 6 mois, qui étaient dans le fichier des patients en cours de suivi, indépendant du groupe précédent, la |HGB| moyenne a diminué de 13.40 g/dl à 11.96 g/dl. soit 10,7%, p = 0,0015; et 3) chez 8 patients avec des commémorants de traitement à la rifanpicine, minocycline et elarythromycine. qui étaient dans le fichier des patients en cours de suivi, indépendant des groupes précédents, la |HGB| moyenne a diminué de 13.25 g/dl à 12.48 g/dl. soit 5,8%, p = 0,0035. Les valeurs de [ SA] ont aussi diminué de façon statistiquement significative parmi deux groupes de patients souffrant d'ENL: I ) chez 34 patients avec des commémorants de début de traitement à la thalidomide dans les années 90 et de traitement à la dapsone d'au moins 6 mois, la (SA) moyenne a diminué de 4.14 g/dl à 3.77 g/dl, soit 8.9% p = 1.2 x 10 5: 2) che/ 10 patients avec des commémorants de traitement à la dapsone d'au moins 6 mois, qui étaient dans le fichier des patients en cours de suivi, indépendant du groupe précédent, la [SA] moyenne a diminué de 4.45 g/dl à 4.06 g/dl. soil 8.8'/r. p = 0.039. Une chute abrupte de |HGBétait souvent accompagnée d'une chute de [SA], et réciproquement. La récupération des chutes les plus marquées des valeurs de |HGB1 et de [SA] était complète en 13 semaines. Cette récupération se déroulait normalement, en particulier concomitamment à un traitement ininterrompu à la dapsone. Ces chutes étaient en général rapides, se produisant trop rapidement pour être la conséquence d'une diminution d'érythropoïèse ou de synthèse hépatique d'albumine. Cette étude n'apporte aucune démonstration directe du mécanisme responsable de la diminution de ces deux paramètres; cependant, une hémodilution secondaire à l'action de l'interleukine 6 est une hypothèse très séduisante. La chute des valeurs de |HGB| était distincte de l'hémolyse induite par la dapsone ou l'anémie associée aux maladies chroniques. L'anémie associée à l'ENL n' est pas une raison suffisante pour interrompre le traitement à la dapsone.
Se midieron los niveles de hemoglobina (HGB) y de albúmina sérica (AS) asociados con la aparición de síntomas de eritema nodoso leproso (ENL). Los valores encontrados al inicio del tratamiento con talidomida o prednisona se compararon con los valores observados en estadios precedentes. En 3 grupos de pacientes con ENL los cambios en los valores promedio de HGB resultaron estadísticamente significativos: 1) en 38 pacientes que habían comenzado su tratamiento con talidomida en la década de los 1990 y quienes habían recibido dapsona por un mínimo de 6 meses, los valores promedio de HGB cayeron de 13.19 gm/dl a 12.27 gm/dl. ó 7.0%. p = 6.0 x 10"; 2) en 8 pacientes quienes estuvieron dentro del grupo de pacientes activos sin sobreposicion con el grupo precedente, y quienes habían recibido dapsona por un mínimo de 6 meses, los valores promedio de HGB cayeron de 13.40 gm/dl a 11.96 gm/dl. ó 10.7%, p = 0.0015; y 3) en 8 pacientes, sin sobreposicion con los grupos anteriores, quienes fueron tratados con rifampina y minociclina o claritromieina. los niveles promedio de HGB cayeron de 13.25 gm/dl a 12.48 gm/dl. ó 5.8%, p = 0.0035. En dos grupos de pacientes con ENL. los valores promedio de AS también mostraron una caída estadísticamente significativa; 1) en 34 pacientes que habían comenzado su tratamiento con talidomida en la década de los I990s y quienes habían recibido dapsona durante un mínimo de 6 meses, los valores promedio de AS cayeron de 4.14 gm/dl a 3.77 gm/dl. u 8.9%, p = 1.2 x 10 5; y 2) en 10 pacientes del grupo con la enfermedad activa sin sobreposicion con el grupo anterior, que habían recibido dapsona durante un mínimo de 6 meses, los valores promedio de AS cayeron de 4.45 gm/dl a 4.06 gm/dl. u 8.8%. p = 0.039. La caída en los valores promedio de HGB a menudo estuvo acompañada por una caída en la concentración de AS. y viceversa. La recuperación de la caída extrema en los valores de HGB y SA fue completa en 13 semanas y ocurrió aun en presencia del tratamiento con dapsona. En ocasiones, las caídas fueron demasiado rápidas como para poderse explicar sobre la base de una disminución en la eritropoyesis o en la síntesis hepática de AS. Aunque el estudio no proporciona evidencias directas sobre el mecanismo responsable de la caída en estos ilos parámetros, la hemodilución mediada por ¡nterleucÍna6 parece ser una hipótesis atractiva. La caída en los niveles de HGB asociada con ENL fue distinta de la hemolisis inducida por dapsona y de la anemia propia de la enfermedad crónica. La anemia asociada con ENL no es una buena razón para suspender el tratamiento con dapsona.
U. D. Gupta; K. Katoch; R. K. Sharma; H. B. Singh; M. Natragan; D. Singh; V. D. Sharma; D. S. Chauhan; Ram Das; K. Srivastava; V. M. Katoch
Two hundred twenty-one untreated, borderline Iepromatous/lepromatous (BL/LL) leprosy patients have been investigated for viability by the mouse foot pad method (MFP), adenosine triphosphate (ATP) and polymerase chain reaction (PCR). The biopsies were collected at the beginning of and 12/24 months after treatment. The patient group was treated with a) immunotherapy (BCG/Mw) + MDT; b) MDT + pyrazinamide; c) control MDT; d) MDT + minocycline 100 mg once a month supervised + ofloxacin 400 mg once a month supervised. Biopsies were divided in three parts for use in the mouse foot pad, molecular and ATP investigations. In untreated and treated patients (at 12 and 24 months), there was a general agreement among all three techniques, and PCR and ATP showed higher positivity as compared to MFP Further, there was good correlation among the viable biomass estimated by bacillary ATP levels, PCR assay and growth in mouse foot pads. The positivity was observed by MFP as well as PCR assay (18-kDa and 36-kDa) f rom all of the specimens when the ATP content was more than 3.6 pg/million. When the ATP content was below 3.5 pg/million, the positive takes in MFP decreased but the PCR positivity correlated with ATP bioluminescence up to 0.04 pg/million. When the ATP content was even lower, the uptake in the MFP was possibly a matter of chance, while PCR positivity was observed in 96% of the cases. For specimens with undetectable ATP, positivity was seen in 1% of the cases, showing the inability of ATP bioluminescence method to detect low background due to host ATP. PCR signals in some cases could be due to the higher sensitivity of the method or persistence of DNA after bacterial death in some cases. On the whole, the PCR methods even though targeting DNA have shown good correlations with biomass which confirm their usefulness in monitoring therapeutic responses in leprosy.
Deux cent vingt et un cas de lèpre lépromateuse et lépromateuse borderline (LL/BL) furent biopsies au début et 12/24 mois après traitement, afin de tester la viabilité bacillaire au moyen de trois méthodes: l'inoculation à la patte de souris (MFP). la production d'ATP et la réaction de polymérase en chaîne (PCR). Les patients furent regroupés par traitements: a) immunothérapie (BCCi/Mw) + polychimiothérapie (PCT): b) PCT + pyrazinamide; c) groupe témoin (PCT seule): d) PCT + minocycline 100 mg une fois par mois prise surveillée + orofloxacine 400 mg une fois par mois prise surveillée. Les biopsies furent divisées en trois parties, afin qu'une partie soit utilisée dans chaque méthode. Parmi les patients traités et non traités (à 12 et 24 mois), les résultats issus des trois techniques concordaient globalement entre eux. avec le PCR et l'ATP montrant un plus fort taux de positivité par rapport au MFP. De plus, il existait une bonne corrélation entre la biomasse viable estimée par les niveaux d'ATP, le PCR et le développement de masses dans les pattes de souris. Tous les échantillons étaient positifs pour le MFP et le PCR (amplifiant les gènes des protéines 18 kDa et 36 kDa) lorsque la teneur en ATP était supérieure à 3.6 pg/million. Lorsque la teneur en ATP était en dessous de 3.5 pg/million. le taux de positivité de la méthode Ml'Pdécroissait, tandis que les résultats positifs au PCR étaient córreles à la bioluminescence de l'ATP jusqu'à 0.04 pg/million. Lorsque la teneur en ATP était plus basse encore, la croissance après inoculation à la patte de souris était le plus souvent une question de chance, tandis qu'un résultat positif au PCR était présent dans 96% des cas. Concernant les échantillons sans ATP détectable, le taux de positivité était de I %. montrant l'incapacité de la méthode de détection de l'ATP par bioluminescence à détecter un faible bruit de fond associé à la présence d'ATP provenant de l'hôte. Ces PCR positifs pourraient être dus à une plus grande sensibilité de cette méthode ou bien résulter de la persislenee d'ADN après mort bacterienne dans certains cas. Globalement, les meihodcs par PCR, bien qu'eiles ciblent I'ADN. ont monite dc bonnes correlations avec la bioniassc, ce qui conlirme leur valeur pour la surveillance des re'ponses atix traiteincnls contre la lepre.
Se investigó la viabilidad de Mycobacterium leprae en 221 pacientes con lepra leproniatosa/lcpromatosa subpolar (BL/BL) sin tratamiento, usando las técnicas de la almohadilla plantar del ratón, del adenosin trifosfato (ATP) y la reacción en cadena de la polimerasa (PCR). Las biopsias se colectaron al principio y al final de 12-24 meses de tratamiento. El grupo de pacientes se trató a) con inmunoterapia (BCG/Mw) + PQT. b) con PQT + pirazinamida. c) con PQT sola, y d) con PQT + minociclina (100 mg por mes) + ofloxacina (400 mg por mes) con supervisión. Las biopsias se dividieron en 3 partes para su uso en los 3 métodos de investigación. En los pacientes no tratados y en los tratados (a los 12 y 24 meses), hubo una correlación general entre los tres métodos, con mayor grado de positividad en las técnicas de PCR y ATP. Además, hubo una buena correlación entre la biomasa viable estimada por las tres técnicas. Cuando el contenido en ATP fue superior a 3.6 picogramos/millón, las pruebas en la almohadilla plantar del ratón y la PCR resultaron positivas; sin embargo, cuando el contenido en ATP fue menor a 3.5 picogramos/millón. la positividad por el método de la almohadilla plantar del ratón disminuyó, aunque la positividad por PCR correlacionó con la bioluminiscencia del ATP hasta 0.04 picogramos/millón. Cuando el contenido en ATP fue aun menor, la prueba en la almohadilla plantar fue azarosa, mientras que la PCR fue positiva en el 96% de los casos. Para los especímenes con niveles no détectables de ATP, la positividad se observó en el 1% de los casos, demostrando la incapacidad del método de la bioluminiscencia del ATP para discriminar entre los niveles bajos de ATP de la bacteria y del huésped. Las señales de PCR en algunos casos pudieron deberse a la mayor sensibilidad del método o a la persistencia de DNA después de la muerte bacteriana en algunos casos. En conjunto, los métodos de PCR. dirigidos al DNA. han mostrado buena correlación con la biomasa. lo cual confirm su utilidad en la evaluación de las respuestas terapéuticas en la lepra.
Antonio Pedro M. Schettini; Luiz Carlos de L. Ferreira; Ruth Milagros; Maria da Conceição A. Schettini; Silmara N. Pennini; Paula B. Rebello
This study was undertaken to assess whether the immunoperoxidase technique using anti-BCG serum is able to confirm the diagnosis of early leprosy among patients whose unique clinical manifestation is a localized area of sensory loss, in a higher proportion than the routine mycobacterial staining methods, namely hematoxylin-eosin and Wade. The study was held in the north of a hyper-endemic area of leprosy, Manaus, Amazonas (Brazil). Fifty-one paraffin-embedded skin biopsy blocks were retrieved and processed for the im-munohistochemical study, by means of anti-BCG polyclonal antibodies for the detection of mycobacterial antigens. The routine stains confirmed the leprosy diagnosis in 17% of the cases, while the immunostaining method confirmed it in 47%. The McNemar test showed that the observed difference between these two techniques was statistically significant (p = <0.05). In the same way, 50 blocks of skin conditions considered in the differential histopathological diagnosis of early leprosy were processed for the immunohistochemical test to analyze the possibility of false-positive results which occurred in 8 (16%) patients. The study suggests that immunostaining may increase the proportion of the routine histological diagnosis of leprosy in patients who have sensory loss only, even while using biopsies obtained in fieldwork conditions. This is very advantageous in hyper-endemic areas and in areas that are in the post-elimination period of leprosy control where sensory loss may be a sentinel sign of the disease.
Cette étude a eu pour but d'évaluer si la technique d'immunopéroxydase utilisant un sérum anti-BCG permettait de confirmer le diagnostic de lèpre précoce, parmi des patients dont l'unique manifestation clinique est une perte localisée de sensibilité; et ceci dans une plus grande proportion que les méthodes de coloration de routine des mycobactéries, telles que l'hémalun éosine et la méthode de Wade. Elle fut réalisée dans le nord d'une région hyper-endémique de lèpre à Manaus, en Amazonie (Brésil). Cinquante et un blocs en paraffine de biopsies cutanées furent utilisés pour l'élude immunohistochimique, au moyen d'anticorps polyclonaux pour la détection des antigènes de mycobactéries. Les colorations de routine ont confirmé le diagnostic de lèpre dans 17% des cas. tandis que la méthode immunohistochimique l'a confirmé dans 47%. Le test de McNemar a montré que la différence observée entre les deux techniques était statistiquement significative (p = <0,05). De la même manière, 50 blocs provenant de lésions de patients avec maladies cutanées où la lèpre précoce peut être considérée comme diagnostic différentiel furent utilisés pour même analyse immunohistochimique afin d'analyser la possibilité de l'existence de faux positifs, qui apparut de fait chez 8 ( 16%) de ces patients. Celte élude suggère que rimmunomarquage pourrait augmenter le taux de diagnostic histologique de routine de maladie de Hansen, exclusivement chez les patients qui présentent des pertes de sensibilité, même en utilisant des biopsies obtenues dans des conditions de terrain. Ceci est très avantageux dans les régions hyperendémiques, ainsi que dans les zones en période de post-éradication des programmes d'élimination de la fèpre. où la perte de sensibilité nerveuse représente souvent un signe d'appel de la maladie.
El presente estudio se realizó para establecer si la técnica de la inmunoperoxidasa, usando un suero anti-BCG, era mejor que los métodos de tinción de rutina, principalmente Hemaioxilina-Eosina y Wade. para confirmar el diagnóstico de lepra temprana en los pacientes cuya única manifestación clínica es un área localizada de pérdida sensorial. El estudio se realizó en el norte de Manaus. una zona del Amazonas (Brasil) hiperendémica en lepra. Se prepararon cortes de 51 hiopsias incluidas en paralina y se procesaron para su estudio inmunohistoquímico usando anticuerpos policlonales anti-BCG para la detección de antígenos micobaclerianos. Las tinciones de rutina confirmaron el diagnóstico de la lepra en el 17% de los casos, mientras que el método inmunohistoquímico permitió el diagnóstico en el 47% de los mismos. La prueba de McNemar mostro que la diferencia observada entre estas dos técnicas lue estadísticamente significativa (p = <0.05). Para analizar la posibilidad de reacciones falso-positivas lambién se incluyeron cortes de 50 biópsias de piei con otras condiciones diferentes a la lepra. En 8 casos (16%) se encontraron resultados falso-positivos. El estúdio sugiere que la tinción inmunohistoquímica puede aumentar el grado de detección de la lepra en los pacientes que sólo muestran perdida sensorial, aun cuando las biópsias se hayan tomado en condiciones de campo. Esto es muy ventajoso en áreas hiperendémicas y en las áreas que están en el período de post-eliminación dei control de la lepra, donde la perdida sensorial puede ser un signo esencial de la enfermedad.
EDITORIAL
Lavanya M. Suneetha; Deena Vardhini; Sujai Suneetha; A. S. Balasubramanian; C. K. Job; David Scollard
CORRESPONDENCE
R. Ganapati; C. R. Revankar; V. V. Pai; S. Kingsley; S. N. Prasad
Uma Shankar Agrawal; Mukesh Saini; Deepak K. Mathur; Ram Singh Meena; Vijay Narayan Saxena
Fernando M. Guerra-Infante; Marcela Lopez-Hurtado; Sail Flores-Medina; Angelica Zamora-Ruiz; Ma. de Jesus de Haro-Cruz
OBITUARY
NEWS AND NOTES
U.S. - JAPAN TUBERCULOSIS-LEPROSY RESEARCH CONFERENCE
CURRENT LITERATURE
ACKNOWLEDGMENT