Vol. 65 N° 3 - Jul/Aug/Sep - 1997
ORIGINAL ARTICLE
Abraham Meima; Mohan D. Gupte; Gerrit J. van Oortmarssen; J. Dik F. Habbema
Background: A systematic review of the trends in leprosy incidence is lacking. The question of whether leprosy transmission has declined remains, therefore, unanswered. This study investigates trends in new case detection rates (NCDRs) in selected leprosy-endemic areas f rom different continents. Methods: A literature search using specific inclusion criteria was performed. Average annual rates of change in NCDRs were obtained by exponential curve fitting. The variation in trends within individual areas was investigated using direct and indirect information on leprosy control activities. Results: This review covers 16 areas in the Pacific, Asia, Africa and Latin America. For 10 out of the 16 areas, the trend was seen to be declining consistently over the last 10 years or longer. Near stabilization or stabilization after decline was observed for two areas. For three areas, interpretation of recent NCDRs was difficult due to changes in control, but two of them showed a decline over the study period. A consistently increasing trend was observed over the last 20 years in the one remaining area. The observed downward trends could not be attributed to reduced control activities or changed diagnostic criteria. A general acceleration of downward trends in the NCDR after the introduction of multidrug therapy (MDT) has not so far occurred. Conclusion: Our main conclusion is that despite many differences between the studies and study areas, the review demonstrates a considerable tendency of downward NCDR trends. Lack of information and changing control conditions necessitate caution in interpreting NCDR trends in individual areas. A general impact of MDT on NCDR trends is so far not visible. The coming years will be crucial for MDTbased control to prove its ability to reduce leprosy incidence.
Contexte: On manque d'une revue systématique des tendances de l'incidence de la lèpre. La question de savoir si la transmission de la lèpre a diminué reste donc non résolue. Cette étude analyse les tendances de taux de détection de nouveaux cas dans des régions sélectionées, endémiques pour la lèpre, de différents continents.Méthodes: Une recherche de littérature a été réalisée an utilisant des critères spécifiques d'inclusion. Les taux annuels moyans de modification des taux de détection ont été obtenus en les ajustant à des courbes exponentielles. Les variations dans les tendances à l'intérieur des régions ont été analysées en utilisant des informations directes et indirectes relatives aux activités de lutte contre la lèpre. Résultats: Cette revue couvre 16 régions dans le Pacifique, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine. Pour 10 de ces 16 régions, on a observé que la tendance était à la diminution au cours des 10 dernières années ou sur une plus longue période. Une situation proche d'un état stable ou une stabilisation après diminution a été observée pour deux régions. Pour trois régions, l'interprétation des taux de détection récents était difficile en raison de modifications dans les méthodes de hutte, mais deux d'entre elles ont montré une diminution au cours de la période d'étude. Une tendance à l'augmentation a été observée au cours des 20 dernières années dans la dernière région. Les tendances à la diminution observées ne pouvaient pas être attribuées à une diminution des activités de lutte ou à un changement des critères diagnostiques. Une accélération générale de la diminution des taux de détection après l'introduction de la polychimiothérapie (PCT) n'est jusqu'à présent pas survenue. Conclusion: Notre conclusion principale est que, en dépit de différences nombreuses entre les études et les régions d'étude, la revue démontre une tendance considérable à la diminution des taux de détection. Le manque d'information et les changements dans les conditions de lutte contre la lèpre rendent la prudence nécessaire dans l'interprétation des tendances dans chaque région. Les prochaines années serent cruciales pour les activités de lutte basées sur la PCX, pour prouver leur capacité de réduire l'incidence de la lèpre.
Antecedentes: Debido a que no existen estudios sistemáticos sobre las tendencias en la incidencia de la lepra, la pregunta relativa a la declinación de la transmisión de la enfermedad permanece sin respuesta. En este estudio se investigan las tendencias de las tasas de detección de casos nuevos de lepra (TDCN) en áreas seleccionadas de diferentes continentes donde la enfermedad es endémica. Métodos: Se realizó una investigción de la literatura usando criterios específicos de inclusión. Las tasas promedio anual izadas de los cambios en las TDCN se obtuvieron utilizando curvas de ajuste exponencial. La variación en las tendencias dentro de áreas individuales se investigó usando información directa e indirecta sobre las actividades de control de la lepra. Resultados: El estudio abarcó 16 áreas en el Pacífico, Asia, Africa y América Latina. En 10 de las 16 áreas se observó una declinación constante en la incidencia de la enfermedad durante los últimos 10 años.En dos áreas se observó una estabilización después de la declinación. En 3 áreas, la interpretación de las TDCN fue difícil debido cambios en los programas de control, aunque en dos de ellas se notó una declinación en el periodo de estudio. En el área restante se observó una tendencia al aumento en los últimos 20 años. Las tendencias a la disminución observadas, no pudieron atribuirse a reducciones en las actividades de control ni a cambios en los criterios de diagnóstico. La introducción de la poliquimoterapia (PQT) todavía no ha conducido a la aceleración general de las tendencies a la disminución en las TDCN. Conclusión: Nuestra conclusión principal es que a pesar de las diferencias entre los estudios y las áreas de estudio, la revisión demuestra una considerable tendencia a la declinación en las TDCN. Sin embargo, la falta de información y las cambiantes condiciones de control requieren de gran cautela en la interpretación de las TDCN en áreas individuales. Todavía no es apreciable un impacto general de la PQT sobre las TDCN. Los próximos años serán cruciales para que el control basado en la PQT pruebe su capacidad para reducir la incidencia de la lepra.
Elsa Rada; Marian Ulrich; Nacarid Aranzazu; Vestalia Rodriguez; Marta Centeno; Ivonne Gonzalez; Carlos Santaella; Morella Rodriguez; Jacinto Convit
Multibacillary (MB) leprosy patients treated with multidrug therapy (MDT) or MDT + immunotherapy (IMT) with BCG + heat-killed Mycobacterium leprae were tested annually for their ability to proliferate in vitro to the mycobacterial antigens BCG, M. leprae soluble extract, and intact M. leprae. IgM antibody responses to phenolic glycolipid I (PGL-I) were measured, as well as serum nitrite levels in patients' sera, before, during and after treatment. Patients who received only MDT did not present cellular reactivity to intact M. leprae antigens, in contrast to the results obtained with BCG, which elicited reactivity at time zero, that increased after treatment. Regarding PGL-I antibody variations in relation to the initial value, we observed a statistically significant marked decrease at the end of 2 years which continued to fall in successive evaluations. MB patients showed high initial serum nitrite concentrations which dropped drastically with treatment. This decay was apparently associated with the bacillary load present in these patients. The group submitted to IMT+MDT showed high and long-lasting T-cell responses to mycobacterial antigens in a significant number of initially unresponsive MB patients. There was a marked increase to M. leprae soluble extract and BCG, as well as a more variable response to whole bacilli. The antibody leveis in this group of patients are sustained for a somewhat longer period and decreased more slowly during the 5-year follow up.
Des patients lépreux multibacillaires (MB) traités par polychimiothérapie (PCT) ou PCT + immunothérapie (IMT) avec BCG + Mycobacterium leprae tué par la chaleur ont été testés annuellement quant à leur capacité de produire une réaction de prolifération in vitro aux antigènes mycobactériens du BCG. d'un extrait soluble du M. leprae. et du M. leprae intact. Les réponses d'anticorps IgM au glycolipide phénolique I (PGL-I) ont été mesurées, ainsi que les taux sériques de nitrites chez. les patients avant, pendant et après le traitement. Les patients ayant reçu la seule PCT ne présentaient pas de réactivité cellulaire aux antigènes du M. leprae intact, EN contraste aux résultats obtenus avec le BCG, qui a provoqué une réactivité au temps zéro, et qui a augmenté après le traitement. EN ce qui concerne les variations d'anticorps vis-à-vis du PGL-I par rapport à leurs valeurs initiales, nous avons observé une diminution marquée statistiquement significative à la lin des deux ans, et qui a continué à décroître au cours des évaluations successives. Les patients MB ont montré des concentrations sériques initiales de nitrites élevées, qui ont fortement diminué avec le traitement. Cette diminution était apparemment associée à la charge bacillaire présente chez ces patients. Le groupe soumis à IMT+PCT a montré des réponses des cellules T importantes et de longue durée à des antigènes mycobactériens chez un nombre significatif de patients MB initialement non réactifs. Il y avait une augmentation marquée de la réactivité vis-àvis de l'extrait soluble de M. leprae et du BCG, ainsi qu'une réponse plus variable aux bacilles entiers. Les taux d'anticorps dans ce groupe de patients sont maintenus pour une période quelque peu plus longue et ont diminué plus lentement au cours des 5 ans de suivi.
Se trató un grupo de pacientes con poliquimioterapia (PQT) o con PQT + innunoterapia (IMT) con BCG + Mycobacterium leprae muerto por calor. Después, anualmente, los linfocitos de estos pacientes se probaron para medir su capacidad de proliferación in vitro en respuesta a su estimulación con BCG. con extracto soluble de M. leprae o con M. leprae intacto. También se midieron Las resptiestas IgM contra el glicolípido fenólico-I (PGL-I) y Los niveles de nitritos en el suero de los pacientes, antes, durante y después del tratamiento. Los pacientes que recibieron sólo PQT no presentaron reactividad celular contra los antígenos deM. leprae intacto, en contraste con los resultados obtenidos con BCD que indujeron una cierta reactividad en el tiempo cero, que aumentó después del tratamiento. En relación a los anticuerpos contra el PGL-I, observamos una marcada disminución en sus niveles que fare estadísticamente significativa al final de 2 años y que continuó decayendo en evaluaciones sucesivas. Los pacientes MB mostraron altos niveles iniciales de nitritos que decayeron drásticamente con el tratamiento. Esta disminución estuvo aparentemente asociada con la carga bacilar presente en estos pacientes.Un número significativo de los pacientes MB inicialmente no respondedores, que fueron sujetos a tratamiento con PQT+IMT, mostraron respuestas de células T elevadas y de larga duración hacia los antígenos micobacterianos. Globalmente hubo un marcado incremento en la respuesta a los antígenos del extracto soluble de M. leprae y al BCG, asi como una respuesta más variable contra el bacilo completo. Los niveles de anticuerpos en este grupo de pacientes se mantuvieron elevados durante un periodo mayor de tiempo y luego disminuyeron lentamente durante los 5 años de seguimiento.
Naomi K; Reed, Wim H. van Brakel; Darren S. Reed
Study aim: To investigate the progress of impairment over time in multibacillary (MB) leprosy patients. Study design: Retrospective cohort study. Study population: One-thousand-eightytwo MB patients newly registered in nine field clinics in the Western Region of Nepal between 1980 and 1993. Methods: Data on impairment at diagnosis and at yearly intervals afterward were collected f rom patient records of MB patients already released f rom multidrug therapy (MDT). The World Health Organization (WHO) 1988 "disability" grading scale (0- 2, for both eyes, hands and feet-six sites) was used as a measure of impairment. For the analysis we summed the WHO grading for the six sites into an eyes-hands-feet (EHF) sum score (minimum 0, maximum 12). The EHF score at 2 years of follow up was used to compute the main outcome measures: impairment at 2 years, yes or no, and deterioration of impairment compared with diagnosis. The combined effect of age, sex, classification and impairment status at diagnosis on the outcome was examined with logistic regression. Results: At diagnosis, 55.8% of the patients had some impairment. This proportion decreased over 2 years to 43.9%. Among patients without initial impairment, 31/310(10%) developed impairment during the study period. This was 81/396 (20.5%) among patients with impairment at diagnosis. The adjusted odds ratio (OR) for developing impairment was 1.87 [95% confidence interval (CI) 1.06-3.32J for patients with initial sensory impairment (WHO grade 1) and 1.98 (95% CI 1.15-3.4) for those with initial visible deformity (WHO grade 2). Among patients with impairment at diagnosis, 195/396 (49.2%) had improved after 2 years. Conclusions: The proportion of patients with impairment after 2 years of antileprosy treatment was 12% less than at diagnosis. Among patients without initial impairment, 10% had developed some impairment after 2 years. The risk of developing impairment was almost double for those with sensory impairment or visible deformity at diagnosis. For purposes of monitoring, evaluation and planning, both the proportion of patients with sensory impairment (WHO grade 1) and the proportion with visible deformity (WHO grade 2) should be reported at diagnosis and at reléase f rom treatmcnt.
But de l'étude: analyser la progression des incapacités avec le temps chez des malades présentant une lèpre multibacillaire (MB). Protocole: Etude de cohorte rétrospective. Population d'étude: Mille quatre-vingt-deux patients MB nouvellement enregistrés dans neuf centres dans la région Ouest du Népal entre 1980 et 1993. Méthodes: Les données sur les incapacités au diagnostic et ensuite à intervalles annuels ont été récoltées à partir des fiches de patients de malades MB déjà libérés de la polychimiothérapie (PCT). L'échelle de gradation des incapacités de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 1988 (0-2 pour les deux yeux, mains et pieds - six sites) a été utilisée comme mesure d'incapacité. Pour l'analyse, nous avons fait la somme des scores OMS pour les six sites pour obtenir un score total yeux-mains-pieds (YMP) (minimum 0, maximum 12). Le score YMP après 2 ans de suivi a été utilisé pour calculer les principales mesures de devenir: présence d'incapacités à 2 ans, oui ou non, et détérioration de l'état du point de vue incapacités par rapport au moment du diagnostic. L'effet combiné de l'âge, du sexe, de la classification et du statut d'incapacité à la détection sur le devenir final a été analysé par la méthode de régression logistique. Résultats: Au diagnostic, 55,8% des patients avaient une certaine incapacité. Cette proportion a diminué en 2 ans à 43,9%. Parmi les patients sans incapacité au départ, 31/310 (10 %) ont développé une incapacité au cours de la période d'étude. Cette proportion était de 81/396 (20,5 %) chez les patients qui présentaient une incapacité au moment du diagnostic. Le rapport de cotes ajusté pour le développement d'incapacités était 1,87 [limites de confiance à 95 % (LC) 1,06-3,32] pour les patients avec une capacité sensorielle initiale (grade 1 de l'OMS) et 1,98 (LC à 95 % 1,15-3,4) pour ceux présentant des difformités visibles au départ (grade 2 de l'OMS). Parmi les patients avec des incapacités au moment du diagnostic, 195/396 (49,2 %) étaient améliorés après 2 ans. Conclusions: La proportion de patients avec des incapacités après deux ans de traitement antilèpre était 12 % inférieure à celle au moment du diagnostic. Parmi les patients sans incapacité initiale, 10 % avaient développé une incapacité après 2 ans. Le risque de développer des incapacités était presque double pour ceux présentant des altérations de la sensibilité ou des difformités visibles au diagnostic. Pour le monitoring, l'évaluation et la planification, la proportion de patients avec des altérations de la sensibilité (grade 1 de l'OMS) et la proportion de patients présentants des altérations visibles devraient toutes deux être rapportées au montem du diagnostie et à la lin du traitentent.
Objetivo: investigar en los pacientes con lepra rnultibacilar (MB), el progreso de discapacidad en función del tiempo de la enfermedad. Diseño: Se trata de un estudio retrospectivo de cohortes. Población de estudio: Un mil ochenta y dos pacientes MB nuevos registrados en nueve clínicas rurales de la región occidental de Nepal, entre 1980 y 1993. Métodos: Se revisaron los expedientes de pacientes MB que habían sido dados de alta después de terminar su tratamiento con poliquimioterapia (PQT) y se recopilaron los datos sobre discapacidad en el momento del diagnóstico y a intervalos anuales después del tratamiento. Como medida de discapacidad, se utilizó la escala de la Organización Mundial de la Salud propuesta en 1988 (0-2, para ambos ojos, manos y pies- seis sitios). Para el análisis sumamos los puntos para los seis sitios en una calificación global para ojos-manospies (OMP) (mínimo 0, máximo 12). La calificación OMP a los dos años de seguimiento se usó para calcular las principales consecuencias resultantes: discapacidad a los 2 años, sí o no, y deterioro de la discapacidad en comparación con la discapacidad al momento del diagnóstico. Usando un procedimiento de regresión logística, se examinó el efecto combinado de la edad, sexo, clasificación y estado de la discapacidad al momento del diagnóstico, sobre el resultado encontrado. Resultados: En el momento del diagnóstico, el 55% de los pacientes tuvieron alguna discapacidad. Este porcentaje disminuyó en dos años al 43.9%. Entre los pacientes sin discapacidad inicial, 31/310 (10%) desarrollaron alguna discapacidad durante el tiempo del estudio. El porcentaje fue de 81/396 (20.5%) entre los pacientes con discapacidad en el tiempo del diagnóstico. La tasa de probabilidad ajustada para discapacidad en desarrollo fue de 1.87% [95% de intervalo de confianza (IC) 1.06-3.32] para pacientes con discapacidad sensorial inicial (Grado 1 de la OMS) y de 1.98 (95% CI 1.15-3.4) para aquellos con una deformidad inicial visible (OMS grado 2). Entre los pacientes con discapacidad al momento del dignóstico, 195/396 (49.2%) mejoraron en los 2 años siguientes. Conclusiones: La proporción de pacientes con discapacidad después de 2 años de tratamiento antileproso fue 12% menor que al momento del diagnóstico. Entre los pacientes sin diseapacidad inicial, 10% desarrollaron algún tipo de discapacidad después de 2 años. El riesgo de dearrollar discapacidad fue casi del doble para aquellos con discapacidad sensorial o deformidad visible al momento del diagnóstico. Para propósitos de seguimiento, de evaluación y planificación, se recomienda que tanto la proporción de pacientes con discapacidad sensorial (grado 1, OMS) como la proporción de pacientes con deformidad visible (grado 2, OMS), deberían ser reportadas en el momento del diagnóstico y cuando los pacientes son liberados del tratamiento.
D. Samuel Thomson Sugumaran
One-hundred-forty-nine patients with 272 nerve paralyses, with visible deformity and gross disability, were prospectively followed up with steroid therapy. Out of 151 ulnar paralyses, 101 recovered (67%). Out of 52 median nerve paralyses, 45 recovered (86%); out of 69 foot drops, 54 recovered (78%) for an overall improvement of 73%. Serious side effects were few. Hence, steroid therapy should be widely encouraged for the treatment of early nerve damage to prevent permanent deformity/disability, and vigilance in spotting complications of steroid therapy is emphasized.
Cent quarante-neuf malades de la lèpre présentant 272 paralysies nerveuses, avec des déformités visibles et d'importantes incapacités, ont été suivis prospectivement lors de leur traitement par stéroides. Des 151 paralysies cubitales, 101 ont récupéré (67%). Des 52 paralysies du nerf médian, 45 ont récupéré (86%); des 69 pieds tombants, 54 ont récupéré (78%), donnant une amélioration globale de 73%. Les effets secondaires importants ont été peu nombreux. Le traitement par stéroides devrait donc être largement encouragé pour le traitement des lésions nervveuses précoces afin de prévenir les incapacités irréversibles, et on insiste sur la vigilance nécessaire pour détecter les complications du traitement par stéroides.
Cientocuarenta y nueve pacientes con lepra con 272 parálisis de nervios, con visible deformidad y severa incapacidad, fueron tratados con terapia esteroidal y supervisados durante y después del tratamiento. De las 151 parálisis ulnares, 101 se recuperaron (67%). De las 52 parálisis de los nervios medianos, 45 se recuperaron (86%); de 69 pies caídos, 54 se recuperaron (78%). La mejoría global fue del 73%. Los efectos colaterales graves fueron pocos. Con base en estos resultados, recomendamos ampliamente la terapia esteroidal para el tratamiento del daño nervioso temprano con el fin de prevenir las deformaciones y las discapacidades permanentes de la lepra. Se enfati/.a también la necesidad de vigilar las posibles complicaciones de la terapia esteroidal.
Win Win Maw; Haruaki Tomioka; Katsumasa Sato; Hajime Saito
In the present study, we evaluated the in vivo anti -Mycobacteriuni leprae activities OF KRM-1648 (KRM) given at long intervals in combination with ofloxacin (OFLX), clofazimine (CFZ), and dapsone (DDS). We also examined the combined effects of two biological response modifiers (BRMs), gamma interferon (IFN-γ) and granulocytemacrophage colony-stimulating factor (GM-CSF), on the therapeutic efficacy of KRM. KRM exhibited potent therapeutic efficacy against M. leprae infection in mice even when given at 4-week intervals. KRM displayed increased efficacy in combination with OFLX, CFZ, and DDS (given three or six times per week) when given to mice in the multidrug combination KRM+OFLX+ CFZ+DDS. The therapeutic efficacy of KRM given at 4-week intervals was increased by combined use with IFN-γ but not by GM-CSF. Adoptive transfer of M. leprae antigen-primed lymphocytes of euthymic mice to recipient athymic nude mice with progressive M. leprae infection markedly enhanced host resistance.
Dans l'étude présente, nous avons évalué les activités in vivo vis-à-vis de Mycobacterium leprae de KRM-1648 (KRM) donné à de longs intervalles en combinaison avec l'ofloxacine (OFLX), la clofazimine (CFZ) et la dapsone (DDS). Nous avons également examiné les effets combinés de deux modificateurs de réponse biologique (MRB), l'interferon gamma (IFN-γ) et le facteur de stimulation des colonies de granulocytes-macrophages (FSC-GM), sur l'efficacité thérapeutique du KRM. Le KRM a montré une efficacité thérapeutique puissante vis-à-vis de l'infection à M. leprae che/ la souris, même quand il est donné à des intervalles de quatre semaines. Le KRM a montré une efficacité accrue en combinaison avec OFLX, CFX et DDS (donnés trois ou six fois par semaine) quand administré à la souris en combinaison polychimiothérapeutique KRM+OFLX+CFZ+DDS. L'efficacité thérapeutique du KRM donné à des intervalles de quatre semaines était augmentée par la combinaison avec IFN-γ, mais pas par FSC-GM. Le transfert adoptif de lymphocytes de souris euthymiques activés par des antigènes de M. leprae à des souris nues athymiques présentant une infection progressive par M. leprae ont stimlulé la résistance de l'hôte de manière marquée.
En el presente estudio evaluamos la actividad anti- Mycobacterium leprae de la droga KRM-1648 (KRM) administrada en combinación eon ofloxacina (OFLX), clofazimina (CFZ) y dapsona (DDS). a intervalos largos de tiempo. También exeminamos los efectos combinados de dos modificadores biológicos de la respuesta inmune (interferon gamma. IFNγ, y factor estimulante de colonias tic granulocitos y monocitos, GM-CSF) sobre la eficacia terapéutica de KRM. La droga (KRM) exhibió un potente electo terapéutico contra la infección por M. leprae en el ratón, aun administrado a intervalos de 4 semanas. La eficiencia de KRM fue todavía mayor cuando se administró, 3 ó 6 veces por semana, en la combinación KRM+OFLX+ CFZ+DDS. I.a eficacia terapéutica de la KRM administrada a intervalos de 4 semanas, también se incrementó cuando se usó en combinación con IFNγ pero no cuando se usó junto con el GMCSF. La transferencia adoptiva de linfocitos de ratones eutímicos estimulados con antígenos de M. leprae a ratones desnudos atímicos infectados con M. leprae, aumentó marcadamente la resistencia del huésped.
Lavanya M. Suneetha; Posettihalli R. Satish; Sujai Suneetha; Charles K. Job; Aiyalam S. Balasubramaniarv
To understand Mycobacterium leprae- peripheral nerve interaction, we have investigated the binding of M. leprae to rat peripheral nerve proteins in an in vitro model using 32P-phosphorylated proteins of the peripheral nerve. Intact M. leprae binds to a major phosphorylated protein of 28-30 kDa and, to a minor extent, to a few proteins of molecular weight 45-55 kDa. This binding was more specific for M. leprae since only insignificant binding was observed with other bacteria, such as M. bovis or Escherichia coli. M. leprae did not show binding to several phosphorylated proteins of the rat brain. The 28-30-kDa binding protein of the rat peripheral nerve was found to be a glycoprotein by concanavalin A-Sepharose column chromatography.
Afin de comprendre l'interaction Mycobacterium leprae-neri périphérique, nous avons analysé les liaisons du M. leprae aux protéines des nerfs périphériques du rat dans un modèle in vitro utilisant des protéines des nerfs périphériques phosphorylées au ,:P. Le M. leprae intact se lie à une protéine majeure phosphorylée de 28-30 kDa et, dans une moindre mesure, à quelques protéines de poids moléculaire 45-55 kDa. Cette liaison était plus spécifique pour M. leprae, puisque seules des liaisons non significatives ont été observées avec d'autres bactéries, telles que M. bovis ou Escherichia coli. M. Leprae n'a pas montré qu'il se liait à différentes protéines phosphorylées du cerveau de rat. On a trouvé par chromatographic en colonne sur concanavaline A-Sépharose que la protéine de liaison de 28-20 kDa du nerf périphérique de rat était une glycoprotéine.
Para entender la interacción entre Mycobacterium leprae, y los nervios periféricos, investigamos el enla/.amiento in vitro de M. leprae a proteínas fosforiladas (32P) de nervios periféricos de la rata. El microorganismo intacto se enlaza a una proteína fosforilada de 28-30 kD y en manor grado a algunas proteínas de 45-55 kD. El enlazamiento fue relativamente específico para M. leprae puesto que sólo se observó un enlazamiento insignificante con otras bacterias como M. bovis o Escherichia coli, M. leprae no mostró enlazamiento con varias proteínas fosforiladas del cerebro de la rata. La proteína enlazadora de 28-30 kD de los nervios periféricos fue una glicoproteína que se pudo separar por cromatografía en columna de sefarosa-concanavalina A.
Sergio Luiz Gomes Antunes; Euzenir Nunes Sarno; Gunilla Holmkvist; Olle Johansson
We examined the immunohistochemical expression of the neuronal proteins NGFr, PGP 9.5, and NSE in cutaneous lesions of patients with early leprosy and in the skin of normal individuals. PGP 9.5- and NSE-immunoreactive nerve fibers were decreased in the skin of leprosy patients. This reduction was topographically unrelated to the early leprosy infiltrate. However, no difference in the expression of NGFr was found between the leprosy patient and normal groups. It was shown that there is a selective alteration in the expression of neuronal proteins in early leprosy lesions which seems to be unrelated to the inflammatory infiltrate in the initial stages of leprosy. Pathogenic mechanisms other than inflammation, which are intrinsic to the Mycobacterium leprae-nevve relationship, may thus contribute to the nerve damage in leprosy neuropathy.
Nous avons examiné l'expression immunohistochimique des protéines neuronales NGFr, PGP 9.5 et NSE dans les lésions cutanées de patients ayant une lèpre débutante et dans la peau d'individus en bonne santé. Les fibres nerveuses immunoréetives PGP 9.5 et NSE étaient en diminution ches les patients lépreux. Cette diminution n'était pas liée topographiquement à l'infriltrat de la lèpre débutante. Cependant, aucune différence dans l'expression de NGFr n'a été observée entre les groupes de patients lépreux et d'individus normaux. On a montré qu'il y a une modification sélective de l'expression des protéines neuronales dans les lésions de lèpre débutante, qui semble non liée à l'infiltrat inflammatoire des stades débutants de la lèpre. Les mécanismes pathogéniques autres que l'inflammation, qui sont intrinsèques à la relation nerf-Mycobacterium leprae, pourraient donc contribuer aux lésions nerveuses dans la neuropathie lépreuse.
Examinamos la expresión inmunohistoquímiea de las proteínas neuronales NGFr, PGP 9.5, y NSE, en las lesiones cutáneas de la lepra temprana y en la piel de individuos sanos. En los pacientes con lepra encontramos una disminución de las libras nerviosas que expresan las proteínas PGP 9.5 y NSE. Esta reducción no estuvo topográficamente relacionada con la localización de los infiltrados tempranos de la lepra. La expresión de la proteína NGFr fue similar entre los pacientes con lepra y los individuos sanos. Demostramos que hay una alteración selectiva en la expresión de las proteínas neuronales en las lesiones de la lepra temprana que no parece ester relacionada con el infiltrado inflamatorio en las etapas tempranas de la lepra. Probablemente otros mecanismos patogénicos, distintos a la inflamación misma, intrínsicos a la relación Mycobacterium leprae-nervio, puedan contribuir al daño en la neuropatía de la lepra.
CLINICAL NOTES
Cacilda S. Souza; Fernando L. Alberto; Norma T. Foss
CORRESPONDENCE
S. W. Balkin; Thomas H. Rea; Leo Kaplan
T. Kamala; Daniel Herbert; P. Venkatesan; C. N. Paramasivan
The in vitro activity of lomefloxacin and minocycline was tested against 46 strains of M. tuberculosis resistant to streptomycin (S), isoniazid (H) and rifampin (R) or SHR and 51 strains sensitive to SHR by the minimal inhibitory concentration (MIC) method on two different media, namely, Lowenstein-Jensen (L-J) and Middlebrook 7H11. The results of the study showed that, irrespective of the medium used, minocycline had little activity against the strains tested and the MIC was >64 µ g/ml. The MIC of lomefloxacin in 7H11 medium ranged f rom 2 to 16 µ g/ml. There were highly significant differences in the MICs of lomefloxacin in L-J compared with 7H11. The results suggest that the activity of lomefloxacin against M. tuberculosis merits further study.
BOOK REVIEWS
NEWS AND NOTES
CURRENT LITERATURE
STATEMENT OF FINANCIAL CONDITION
ACKNOWLEDGMENT