Vol. 68 N° 1 - Jan/Feb/Mar - 2000

ORIGINAL ARTICLE

1- Inhibition of metabolism and growth of Mycobacterium leprae by gamma irradiation

Linda B. Adams; Nashone A. Soileau; John R. Battista; James L. Krahenbuhl


Mycobacterium leprae is uncultivable on artificial medium, but viability can be maintained without multiplication for a limited time in vitro. In this study, we evaluated gamma-irradiation (γ-irr) as a means to kill this slowly growing organism. Freshly harvested, viable, athymic, nulnu mouse-derived M. leprae were exposed to varying doses of γ-irr f rom a 60Co source. Two indicators of bacterial viability were determined: metabolism, measured by oxidation of 14C-palmitic acid to 14CO2 in the BACTEC 460 system, and multiplication, measured by titration in the mouse foot pad. γ-Irr of both M. leprae and M. lufu, a cultivable control mycobacterium, resulted in a dose-dependent inhibition of viability. γ-Irr of up to 103 rad had little effect on the metabolic activity of either organism. For M. leprae, 104-105 rad caused an intermediate inhibitory effect; whereas 10'' rad yielded almost total inhibition. In the mouse foot pad assay, up to 106 rad had little effect on M. leprae growth; however, lucrad resulted in at least a 2-log reduction in the number of bacilli recovered and no M. leprae growth was measurable after exposure to 106 rad. With M. lufu, 105 rad inhibited metabolic activity by 99 % and caused >2-log reduction in the number of colony forming units (CFU). No CFU of M. lufu were recovered after exposure to 106 rad. Scanning electron microscopy revealed the presence of some aberrant protrusions on the cell surface of lethally irradiated M. leprae; whereas boiling and autoclaving caused obvious morphological denaturation. These data suggest that γ-irr is an effective way to kill M. leprae witbout causing extensive damage to the cell architecture. Killing M. leprae by γ-irr may be preferable when comparing cellular responses to live versus dead bacilli in vitro and in vivo.
Mycobacterium leprae n'est pas cultivable sur milieu artificiel. Cependant, une certaine viabilité peut être maintenue sans multiplication pendant un temps limité in vitro. Dans cette étude, nous avons évalué l'irradiation aux rayons gammas (γ-irr) comme outil pour inactiver cet organisme à croissance lente. Des M. leprae. récemment récoltées de souris nues athymiques nii/nii. furent exposées à des doses croissantes de γ-irr provenant d'une source de 60Co. Deux indices de viabilité bacillaire furent déterminés: le métabolisme, estimé en mesurant la quantité d'oxydation du 14C présent dans l'acide palmitique en 14CO2 à l'aide du système BACTEC460, et la multiplication, mesurée par la tilration bacillaire des pattes de souris inoculées. γ-Irr a permis d'obtenir une inhibition de viabilité dose-dépendante à la fois de M. leprae et de M. lufu. une mycobactérie contrôle cultivable. Jusqu'à 10' rads, γ-irr n'a eu qu'un effet très limité sur l'activité métabolique des 2 organismes testés. Un effet inhibiteur intermédiaire a été observé pour M. leprae lors d'une exposition à 104-105 rads, tandis que 106 rads a causé une inhibition métabolique presque complète. Le test d'inoculation dans la plante des pieds de la souris a révélé qu'il n'y avait que peu d'effets sur la croissance de M. leprae à des doses inférieures ou égales à 104; cependant, 105 rads ont résulté en une réduction de 2 unités logarythmiques de base 10 du nombre de bacilles récupérés et il n'y avait pas de croissance mesurable de M. leprae après une irradiation de 106 rads. Concernant M. lufu, 105 rads ont provoqué une inhibition à 99% de l'activité métabolique et causé une réduction de 2 unités logarythmiques de base 10 du nombre d'unités capable de former des colonies (CFU). L'exposition à 10" rads a inhibé toute capacité à former des colonies (absence de CFU) chez M. lufu. L'examen au microscope électronique à balayage a révélé la présence de quelques protrusions anormales de la surface bacillaire lorsque M. leprae fut irradiée à des doses léthales, tandis que l'inactivation par la chaleur humide ou l'eau bouillante a provoqué une dénaturation évidente à l'examen morphologique. Ces données suggèrent que γ-irr est une façon aflicace de tuer M. leprae qui évite de provoquer des altérations profondes de l'architecture cellulaire. L'inactivation de M. leprae par γ-irr est probablement préférable d'emploi lorsque l'on veut comparer les reponses cellulaires aux bacillcs vivants ou morts in vitro ou in vivo.
Mycobacterium leprae no es cultivable en medios artificiales pero puede mantenerse viable, sin replicarse, por periodos limitados de tiempo. En este estudio se evaluó el electo de la irradiación gamma (γ-irr) sobre la viabilidad de este microorganismo de lento crecimiento. Se expusieron suspensiones frescas de M. leprae obtenidas de la almohadilla plantar del ratón desnudo al efecto de varias dosis de γ-irr emitida por una fuente de 60Co. Como indicadores de viabilidad de los bacilos se midieron su capacidad para oxidar al l4C-ácido palmítico en el sistema BACTEC 460 y su habilidad para replicarse en la almohadilla plantar del ratón. La irradiación gamma de M. leprae y de M. Iufu, una micobacteria cultivable usada corno control, redujo la viabilidad de ambos microorganismos en un forma que fue dependiente de dosis. La γ-irr con hasta 104 rad tuvo poco efecto sobre la actividad metabólica de los dos microorganismos. Para M. leprae. 104- 105 rad tuvieron un efecto inhibitorio intermedio, mientras que 106 rad causaron una inhibición casi total. En el ensayo de la almohadilla plantar, hasta 106 rad tuvieron poco efecto sobre la viabilidad de M.leprae; sin embargo, 105 rad disminuyeron cuando menos en 2 log el número de bacilos recuperados y no hubo crecimiento medible cuando los bacilos se expusieron a 106 rad. Con M. lufu, 105 rad inhibieron su actividad metabólica en un 99% y causaron una reducción mayor a 2 log en el número de unidades formadoras de colonias (UFC). No hubieron UFC de M. lufa cuando se expusieron a 105 rad. La microscopía electrónica de barrido reveló la presencia de estructuras aberrantes en la superficie de M. leprae sujeto a irradiación letal, mientras que su calentamiento a ebullición y al autoclave causó una obvia desnaturalización morfológica. Estos datos sugieren que la γ-irr es una forma efectiva para matar a M. leprae sin causar daño extenso en su arquitectura celular. Esta forma de matar a Ai. leprae podría ser la preferida cuando se comparan las respuestas celulares hacia bacilos vivos y/o muertos, tanto iu viva como in vitro.

2- The effect of ultraviolet light radiation on Mycobacterium leprae

Richard W. Truman; Thomas P. Gillis


Ultraviolet (UV) light is recognized as a potent sterilizing aid, but its relative effectiveness against Mycobacterium leprae has not been shown. We examined the influence of UV on the growth and metabolic activity of M. leprae harvested fresh f rom foot pads of nude mice. Temporary static suspensions were exposed to timed intervals of UV radiation generated f rom a fixed source to constitute dosages ranging f rom 0-12.64 x 104 erg/cm2. The metabolic activity of the bacilli was indexed by the oxidation of 1 14C-palmitate in BACTEC 12-B vials. The long-term effects of irradiation on cell division and growth were assessed by inoculation of BALB/c mouse foot pads. The metabolic activity in BACTEC showed an immediate dose-response-relatcd decline to a maximum of 50% of the control activity after exposure to 6.3 x 104 erg/cm2. Mouse foot pad studies showed a similar dose-response pattern. Effective-dose determinations based on metabolic or foot pad data wcrc similar. UV doses of 3.52 x 104 erg/cm2 resulted in an average 50% killing, and 7.73 x 104 erg/cm2 killed 84% of the M. leprae exposed. This UV sensitivity is similar to that reported for M. tuberculosis. UV sterilization and disinfection practices suitable for M. tuberculosis are likely to be equally effective for M. leprae.
A lumière ultraviolette (UV) est reconnue comme un moyen puissant d'aide à la stérilisation. Cependant, son efficacité relative contre Mycobacterium leprae n'a pas encore été documentée. Nous avons examiné l'influence des UV sur la croissance et l'activité métabolique de M. leprae fraîchement récoltées des pattes de souris nues. Des suspensions temporairement statiques furent exposées à une irradiation UV de durée pré-déterminée, générée à partir d'une source fixe, constituant des doses de 0 à 12,64 x 104 erg/cm2. L'activité métabolique des bacilles fut indexée au moyen de la mesure de l'oxydation du "C-palmitate dans des flacons BACTEC 12-B. Les effets à long terme de l'irradiation UV sur la capacité du bacille à se diviser et croître furent évalués en inoculant des souris de souche BALB/c aux pattes. L'activité métabolique évaluée par le système BACTEC a montré une diminution immédiate dose-dépendante de celle-ci atteignant un maximum de 50% de l'activité contrôle après une exposition à 6.3 x 104 erg/cm2 Les études d'inoculation aux pattes de souris montrèrent une tendance similaire dose-dépendante. Les calculs de doses efficaces, basées sur les données métaboliques et de croissance dans les patles, furent également très similaires. Des doses d'UV de 3.52 x 104 et de 7.73 x 104 erg/cm2 ont provoqué une moyenne de 50% et une moyenne de 84%, respectivement, d'inactivation des Al leprae exposées. Cette sensiti vite aux UV est similaire à ce qui a déjà été rapporté pour Mycobacterium tuberculosis. Les pratiques de stérilisation et de désinfection aux UV utilisées pour M. tuberculosis sont probablement aussi efficaces chez M. leprae.
La luz ultravioleta (LUV) es un potente agente esterilizante, sin embargo no se ha establecido su electo sobre Mycobacterium leprae. En este trabajo examinamos la influencia de la LUV sobre el crecimiento y la actividad metabólica de Al leprae recién obtenido de la almohadilla plantar del ratón desnudo. Se expusieron suspensiones de Al leprae a diferentes dosis de irradiación UV durante diferentes periodos de tiempo. La irradiación UV fue emitida por una fuente lija a dosis que variaron de 0 a 12.64 x 104 erg/cm2. La actividad metabólica de los bacilos se midió en función de la oxidación del 14C-palmitato usando viales BACTEC 12-B. Los efectos a largo plazo de la LUV sobre la división y crecimiento de Al leprae se estudiaron por inoculación de ratones BALB/c en la almohadilla plantar. La irradiación con 6.3 x 104 erg/cm2 redujo rápidamente la actividad metabólica en BACTEC hasta un valor máximo del 50% con relación al valor observado en los bacilos no irradiados. Los estudios en la almohadilla plantar también mostraron un patrón similar de dosis-respuesta. Las determinaciones de las dosis efectivas por ambos métodos, resultaron igualmente similares. La dosis de LUV de 3.52 x 104 erg/cm2 provocó una mortandad promedio del 50%, mientras que 7.73 x 104 erg/cm2 mataron al 84% de las bacterias expuestas. La sensibilidad a la LUV de Al leprae es similar a la reportada para Al tuberculosis. Las prácticas de esterilización por LUV y de desinfección para Al tuberculosis, son probablemente igualmente efectivas para Al leprae.

3- Comparative study of mitsuda reaction to nude mouse and armadillo lepromin preparations using nine-banded armadillos

Charles K. Job; F. R. C. Path; Richard W. Truman


In 14 nine-banded armadillos the Mitsuda response to nude mouse-derived lepromin (lepromin-nu/nu) was compared to that of armadillo-derived lepromin (lepromin-A) by injecting the reagents intradermally into either side of the abdomen of the animal and examining the biopsies f rom the sites after 12 days. The histopathologic responses to both antigens were found to be similar, whether the animal was Milsudanegative (lepromatous) or Mitsuda-positivc (tuberculoid). It is pointed out that armadillos arc good experimental models for leprosy, and their use can replace humans in experimental studies.
La réponse de type Mitsuda, utilisant soit une lépromine dérivée de la souris nue (lépromine-nu/nu), soit une lépromine dérivée du tatou (lépromine A), fut comparée chez, le tatou à neuf bandes en injectant le produit dans le derme de chaque côté de l'abdomen de l'animal et en examinant les biopsies des sites d'injection après 12 jours. La réponse histopathologique contre chaque antigène fut jugée très semblable, que l'animal fût Mitsuda négatif (lépromateux) ou Mitsuda positif (tuberculoïde). Il est noté que les tatous sont des modèles expérimentaux très satisfaisants pour étudier la lèpre, et leur utilisation peut remplacer les humains dans les études expérimentales.
Se comparó la reacción de Mitsuda inducida con lepromina derivada de armadillo (lepromina A) con la inducida con lepromina derivada de ratón desnudo (lepromin-anu/nu) en 14 armadillos de nueve bandas. Las inyecciones se hicieron en los lados del abdomen y a los 12 días se tomaron biopsias de los sitios inyectados. El análisis histopatológico de las biopsias indicó que las respuestas hacia ambos antígenos fueron similares, independientemente de si los animales fueron Mitsuda-negativos (lepromatosos) o Mitsuda-positivos (tuberculoides). Se señala que los armadillos son un buen modelo experimental de la lepra y que su uso puede reemplazar a los humanos en ciertos estudios expérimentales.

4- Pathology of a lepromatous eye

Gigi J. Ebenezer; Ebenezer Daniel


Histopathological examination of an enucleated eye f rom a lepromatous leprosy patient showed the cornea, ciliary body, and part of the choroid to be infiltrated by macrophages filled with Mycobacterium leprae. The walls of blood vessels in the sclera, ciliary body and the anterior choroid demonstrated the presence of M. leprae, giving credence to the blood-borne entry of M. leprae into the eye. Unlike the eyes of experimental animals infected with M. leprae, histopathological study of this eye f rom a lepromatous leprosy patient demonstrated that M. leprae, although demonstrable in the anterior choroid, could not be found in the posterior parts of the eye, substantiating the claim that leprosy docs not affect the posterior parts of the eye directly.
L'examen histopathologique à la suite de l'énucléation d'un oeil d'un patient souffrant de lèpre lépromateuse, a montré des infiltrats de macrophages emplis de Mycobaclerium leprae dans la cornée, les corps ciliaires et dans une partie de la choroïde. Les parois des vaisseaux sanguins de la sclère, les corps ciliaires et la partie antérieure de la choroïde contenaient des M. leprae, supportant l'hypothèse de l'entrée de M. leprae dans l'oeil par voie sanguine. A la différence des yeux étudiés dans les modèles expérimentaux d'infection par M. leprae, l'examen histopathologique de cet oeil provenant d'un patient souffrant de lèpre lépromateuse a montré que M. leprae, quoique présentes dans la choroïde antérieure, ne pouvaient pas être trouvées dans les parties plus postérieures de l'oeil, supportant la possibilité que la lèpre n'affecte pas le segment postérieur de l'oeil directement.
El examen histopatológico de un ojo enucleado de un paciente con lepra lepromatosa mostró que la córnea, el cuerpo ciliar y parte del coroides estuvieron infiltrados por macrófagos repletos de Mycobacterium leprae. Las paredes de los vasos sanguíneos en la esclera, el cuerpo ciliar y el coroides anterior mostraron la presencia de M. leprae, sustentando la idea de que la infecciôn del ojo ocurre a través de la sangre. A diferenci a de los ojos de animales infectados experimentalmente con M. leprae. el estudio histopatolôgico del ojo de este paeiente lepromatoso mostrô que antique M. leprae puede estar présente en el coroides anterior, generalmene no se encuentra en las partes posteriores del ojo, apoyando el reelamo de que la lepra no alecta directamente las partes posteriores del ojo.

5- Antileprosy protective vaccination of rhesus monkeys with BCG or BCG plus heat-killed Mycobacterium leprae: immunologic observations

Bobby J. Gormus; Gary B. Baskin; Keyu Xu; Marion S. Ratterree; Louis N. Martin; Pamela A. Mack; Rudolf R Bohm Jr.; Wayne M. Meyers; Gerald P. Walsh


Groups of rhesus monkeys were vaccinated and boosted with Mycobacterium bovis bacillus Calmcttc Gucrin (BCG) or BCG plus low-dose (LD) or high-dose (HD) heat-killed M. leprae (HKML), or were unvaccinated. Prior to and following vaccination-boosting and subsequent M. leprae (ML) challenge, these and unvaccinated, unchallenged control monkeys were observed longitudinally for approximately 3 years. Vaccination with BCG plus HKML initially stimulated significant in vitro blood mononuclear cell blastogenic responses to lepromin, which returned to baseline postboosting and post-Iive-ML-challenge, minimally reappearing significantly 2 years post-ML-challenge. Vaccination with BCG failed to stimulated positive blastogenic responses to lepromin before ML-challenge but small, marginally positive, intermittent responses were seen post-ML-challcnge. Compared to the unvaccinated ML-challenged group, significant increases in the numbers of blood CD4+ and CD8+ T-ccll subsets and an increased CD4+:CD8+ ratio were observed in both BCG plus HKML-vaccinated, ML-challenged groups, bu t no t in the BCG-onlγ-vaccinatcd, ML-challenged group. CD4+CD29+ and CD4+CD45RA+ subset numbers increased significantly over time in only the BCG lenged groups, vaccination with BCG or BCG plus HKML followcd by ML-challcnge produced lower lgM:IgG antiphenolic glycolipid-I (PGL-I) serum antibody ratios and protected rhesus monkeys í'rom clinicai leprosy, consistent with prior observations that low IgM:IgG anti-PGL-I responses correlated with resistance to and protection f rom leprosy.
Des groupes de macaques rhesus furent vaccinés par Mycobacterium bovis, bacille de Calmette et Guérin (BCG) de ou BCG accompagné d'une faible dose (FD) ou d'une haute dose (HD) de M. leprae inactivées par la chaleur (MLIC), ou ne furent pas vaccinés. Ces animaux furent ensuite inoculés par M. leprae (ML), excepté un groupe contrôle de singes nonvaccinés et non inoculés. Tous furent suivis longitudinalement pendant approximativement 3 années. Rapidement après la première injection et l'injection de rappel, le vaccin associant BCG et MLIC a stimulé, de façon significative, une prolifération des cellules mononuclées in vitro en réponse à la lépromine, qui est rapidement retournée à des valeurs basales après injection de rappel et après inoculation avec des ML virulentes. Cette réponse proliferative réapparut, de façon minimale mais significative, 2 ans après l'inoculation de ML. La vaccination avec le BCG n'a pas permis d'obtenir une réponse proliferative blastogénique à la lépromine avant l'inoculation avec ML mais une réponse limitée, intermittente positive de façon marginale fut observée après inoculation de ML. En comparaison du groupe inoculé mais non vacciné, les groupes vaccinés avec BCG associé aux MLIC, les groupes inoculés avec ML, mais pas le groupe vacciné avec BCG seul et inoculé, ont montré une augmentation significative du nombre des cellules T circulantes de type CD4+ et CD8+ et du ratio CD4+:CD8+. Les sous-populations CD4+CD29+ et CD4+CD45RA+ augmentèrent signilicativement au cour du temps seulement chez le groupe vacciné avec BCG plus MLIC FD et inoculé avec ML. En comparaison du groupe non-vacciné et inoculé avec ML, la vaccination avec le BCG ou le BCG plus MLIC précédent l'inoculation avec ML a été à l'origine d'un rapport plus bas du ratio IgM:IgG des anticorps sériques dirigés contre les glycolipides phénoliques de type I (PGL-1) et a protégé les macaques rhésus contre le développement de lèpre clinique. Ceci est en accord avec les observations précédentes indiquant qu'une réponse caractérisée par un rapport d'IgM:IgG bas d'anticorps anti-PGL-I corrèle avec résistance et protection contre la lèpre.
Se vacunaron monos rhesus con Mycobacieriiun bovis BCG y se retaron con BCG, o con BCG más dosis bajas (DB) de M. leprae muerto por calor (MLMC), o con BCG más dosis altas (DA) de MLMC. Algunos monos se mantuvieron sin vacunar. Los monos de todos los grupos experimentales se mantuvieron bajo vigilancia durante 3 años, aproximadamente. La vacunación con BCG más MLMC inicialmente estimuló una significante respuesta linfoproliferativa contra la lepromina, la cual regresó al valor basal encontrado después de la reestimulación y el reto con MLM vivo, reapareciendo en forma mínima 2 años después del reto con ML. La vacunación con BCG no estimuló la respuesta blastogénica a la lepromina antes del reto con ML pero se observaron pequeñas respuestas marginalmente positivas e intermitentes después del reto con ML. Comparado con el grupo no vacunado retado con ML, se observó un incremento significativo en los números de células T CD4+ y CD8+ y una relación CD4+:CD8+ aumentada tanto en el grupo vacunado con BCG más MLMC como en el retado con ML, pero esto no se observó en el grupo vacunado sólo con BCG y retado con ML. La cantidad de células CD4+CD29+ y CD4+CD45RA+ aumentó significativamente con el tiempo sólo en el grupo vacunado con BCG más DAML retado con ML. Comparando con el grupo no vacunado retado con ML, la vacunación con BCG o con BCG más MLMC, seguida por el reto con ML, produjo relaciones IgM:IgG más bajas de anticuerpos antiglicolípido fenólico-I (PGL-I) y protegió a los monos rhesus de la lepra clínica: hallazgos que fueron consistentes con observaciones previas que indicaron que las bajas respuestas IgM:IgG anti-PGL-I, correlacionaron con la resistencia y protección contra la lepra.

6- Interferon-gamma responses to candidate leprosy skin-test reagents detect exposure to leprosy in an endemic population

Rakesh Manandhar; Joseph W. LeMaster; C. Ruth Butlin; Patrick J. Brennan; Paul W. Roche


New tools for the detection of leprosy exposure in a community will be necessary for the eradication of leprosy. Candidate leprosy skin-test antigens derived f rom the fractionation of the leprosy bacillus into cytoplasmic and cell-wall proteins free of immuno-inhibitory mycobacterial lipoglycans and carbohydrates were used in an overnight blood test to determine whether exposure to leprosy can be detected by the production of the cytokine interferon gamma ( IFN-γ ). Strong IFN-γ responses were detected in leprosy contacts to both skin-test antigens compared with control subjects f rom the same endemic communities. There was little response in patients with tuberculosis. Responses were greatest in contacts with recent leprosy exposure. The implications of these findings for the application of these reagents in a field trial as skin tests to detect exposure to leprosy are discussed in light of the strong association between overnight IFN-γ to PPD and the tuberculin skin-test responses previously reported.
De nouvaux outils pour la détection de l'exposition au bacille de la lèpre dans les communautés vont être nécessaires pour pouvoir éradiquer la lèpre. Des antigènes, candidats pour un futur test cutané dépistant l'infection, furent obtenus à partir du fractionnement du bacille de la lèpre en protéines intracytoplasmiques et en protéines provenant de la paroi cellulare, dépourvues de lipoglycanes et d'osés immuno-inhibiteurs. Ces préparations furent testées à l'aide d'un essai sanguin rapide (résultats le jour suivant) qui permet de détecter l'infection par le bacille de la lèpre par la production de la cytokine interferon gamma ( IFN-γ ). De robustes productions d' IFN-γ furent détectées parmi les contacts de patients lépreux en réponse aux deux antigènes candidats pour des tests cutanés, lorsque comparé à des sujets contrôles provenant des mêmes communautés endémiques. Il n'y eut qu'une faible réponse chez les patients souffrant de tuberculose. La réponse fut la plus élevée parmi les contacts ayant eu une exposition récente à la lèpre. Les conséquences de ces résultats pour l'application de ces réactifs dans des essais cliniques sur le terrain comme tests cutanés pour détecter l'exposition au bacille de la lèpre sont discuttées, à la lumière de la forte association récemment rapportée entre le test rapide à l' IFN-γ en réponse au test cutané au PPD et à la tuberculine.
Para erradicar la lepra se requiere de nuevas herramientas capaces de detectar la exposición a la enfermedad en una comunidad. En este estudio se probaron dos derivados micobacterianos que podrían ser útiles como antígenos en pruebas intradérmicas y que incluyen componentes citoplásmicos y de pared del bacilo de la lepra, libres de lipoglicanas y carbohidratos inhibidores. Estos antígenos se usaron en una prueba sanguínea para determinar si la exposición a la lepra se puede detectar por la producción de interferon gamma (IFNy). Se detectaron fuertes respuestas de IFNy contra ambos antígenos en los contactos de los pacientes con lepra en comparación con las respuestas de sujetos control de las mismas comunidades endémicas. Hubo poca respuesta en los pacientes con tuberculosis. Las respuestas fueron mayores en los contactos con exposición reciente a la lepra. La posibilidad de utilizar estos reactivos en pruebas de campo como antígenos en pruebas intradérmicas tendientes a detectar la exposición a la lepra se discute sobre la base de la fuerte asociación entre la producción de IFN-γ en respuesta al PPD y los resultados de las pruebas dérmicas a la tuberculina reportadas previamente.

7- Human leukocyte antigens in forms of leprosy among japanese patients

Satoru Joko; Jiro Numaga; Hidetoshi Kawashima; Masako Namisato; Hiroo Maeda


Human leukocyte antigens (HLA) class II alleles were analyzed among Japanese leprosy patients to ascertain whether immunogenctic differences exist among the leprosy classification forms of Ridley and Jopling. Ninetγ-three unrelated Japanese leprosy patients (21 lepromatous, 24 borderline lepromatous, 17 mid-borderline, 26 borderline tuberculoid, 5 tuberculoid) and 114 healthy control subjects were investigated. The frequencies of HLA-DRB 1 * 1501, -DRB5*0101, -DQA1 *() 102 and DQB1 *0602 were significantly increased in all of the Japanese leprosy patients. The frequencies of HLA-DRB 1*0405, -DQA 1*03 and -DQB 1*0401 were significantly decreased in the Japanese patients after correction of the p value. Conversely, there were no significantly different distributions of the HLA-DRB 1, -DRB5, -DQA1, DQB1 alleles in the five subgroups of these patients. We conclude that HLA class II alleles were not associated with the form of leprosy. Other HLA, a non-HLA gene, and/or environmental factors may play a critical role in the different manifestations of leprosy.
Les alleles des antigènes leukocytaires humains (HLA) de classe II de patients lépreux japonais furent analysés afin de vérifier si il n'existe pas de potentielles différences immuno-génétiques parmi les groupes définis selon la classification de Ridley et Jopling. Quatre vingt treize patients lépreux japonais sans liens familiaux (21 lépromateux, 24 lépromateux borderlines, 17 mid-borderlines, 26 tuberculoïdes borderlines et 5 tuberculoïdes) et 114 sujets contrôles en bonne santé furent examinés. Les fréquences des alleles HLA-DRB1*1501, -DRB5*0101, -DQA1*0102 et -DQB 1*0602 étaient toutes signilicativement augmentées chez tous les patients lépreux japonais. Les fréquences de HLA-DRB1 *0405, -DQA1*03 et -DQB 1*0401 étaient signilicativement diminuées chez, les patients japonais après correction de la valeur p. En revanche, les distributions des alleles de HLA-DRB 1, -DRB5, DQA1 et DQBI n'étaient pas significativement différentes lorsque les 5 sous-groupes de patients furent comparés. Nous concluons que les alleles des HLA de classe II ne sont pas associées avec les différentes formes de lèpre. D'autres HLA, des gènes autres que HLA et/ou des facteurs environmentaux devraient jouer un rôle critique dans les différentes manifestations de la lèpre.
Se estudiaron los alelos de los antígenos de histocompatibilidad humanos (HLA) en una problación de pacientes japoneses con lepra para saber si existen diferencias genéticas entre los diferentes grupos de la clasificación de Ridley y Jopling. Se incluyeron 93 pacientes con lepra (21 lepromatosos, 24 lepromatosos subpolares, 12 intermedios, 26 tuberculides subpolares, 5 tuberculoides) y 114 controles sanos. Mientras que las frecuencias de HLA-DRB 1 * 1501, -DRB5*0101, -DQA1*0102 γ-DQB1*0602 estuvieron significativamente elevadas en todos los pacientes con lepra, las frecuencias de los antígenos HLA-DRB 1*0405, -DQA 1*03 y DQB 1*0401 resultaron disminuidas después de corregir los valores de p. La distribución de los antígenos HLA-DRB1, -DRB5, -DQA1 y DQB1 fue similar en los pacientes de los cinco subgrupos. Concluimos que los alelos de los antígenos HLA clase II no están asociados con la forma clínica de la lepra. Tal vez otros antígenos HLA, antígenos no HLA o algunos factores ambientales, podrían jugar un papel crítico en las diferentes manifestaciones de la lepra.

8- Epidemiology of leprosy in Taiwan; its pattern in children

Hung-Chi Lue; Jing-Chun Chen; Johann Yung-Fa Chao; David Hsiao; Pesus Chou; Lih-Shing Wang


OBJECTIVE: To study the epidemiology of leprosy in children in Taiwan.
SETTING: Taiwan, with a population increase f rom 3.3 to 21.7 million, several tides of immigration and national leprosy control programs, f rom 1910 to 1997.
DESIGN: To collect and analyze the documents of Taiwan leprosy surveys and charts of the National Leprosy Control Center.
PATIENTS AND MEASUREMENTS: Cumulative and new number of all-age and pediatricage patients, prevalence rates, new case detection rates, and results of skin bacterial smears.
RESULTS AND CONCLUSIONS: The prevalence rates of all-age leprosy ranged between 1.54 and 3.22 per 10,000 population. The proportion of children among all-age patients reached the highest of 4.93% in 1966, dropping to 0% in 1984 and thereafter, until 1988 and 1991 when two and one pediatricagc patients appeared, respectively, following the influx of immigrants f rom leprosyendemic countries. The rise and fall of new patients younger than 15 years and 15 years or older were slightly correlated (r = 0.935, p <0.001). Detection and confirmation of leprosy in children are usually belated. Physicians should still be acquainted with the clinical diagnosis of leprosy since sporadic cases of leprosy can reappear, particularly among children coming f rom endemic countries.
OBJECTIF: Etudier l'épidémiologie de la lèpre che/, les enfants de Taïwan.
CADRE DE L'ETUDE: Taïwan, qui a connu une augmentation de population de 3,3 à 21,7 millions, avec plusiers vagues d'immigration et des programmes nationaux de contrôle de la lèpre, de 1910 à 1997.
ELABORATION DE L'ETUDE: Collecter et analyser les documents issus des enquêtes epidémiologiques taïwanaises concernant la lèpre et les tableaux du Centre National du Contrôle de la Lèpre.
PATIENTS ET VARIABLES MESURΙES: Nombre cumulé et nombre incident de patients pédiatriques et de tous âges, les taux de prévalence, les taux de détection des nouveaux cas et les résultats d'examen de suc dermique.
RESULTATS ET CONCLUSIONS: Les taux de prévalence pour la lèpre, quelqu'en soit l'âge, se situaient entre 1.54 et 3.22 pour 10,000 personnes de cette population. La proportion des enfants parmi les patients de tous âges atteignit un maximum de 4.93% en 1966, baissant drastiquement à 0% en 1984 et ensuite, jusqu'en 1988 et en 1991, lorsque deux patients pédiatriques et un patient pédiatrique apparurent, respectivement, probablement à la suite de vagues d'immigrants provenant de pays où la lèpre est restée endémique. La réémergeance puis la diminution de nouveaux patients de moins de 15 ans et de 15 ans et plus était faiblement corrélée (r = 0.935, p <0.00I ). La détection et la confirmation de la lèpre chez les enfants sont le plus souvent tardives. Les médecins devraient se maintenir au courant du diagnostic clinique de la lèpre du fait de la ré-apparition toujours possible de cas sporadiques de lèpre, en particulier chez les enfants venant de pays endémiques.
OBJETIVO: El estudio de la epidemiología de la lepra en niños en Taiwan.
ESCENARIO: Taiwan de 1910 a 1997, con un aumento en la población de 3.3 a 21.7 millones, varias oleadas de inmigración y programas de control de la lepra.
DISENO: Colección y análisis de los documentos de los programas de control y vigilancia de la lepra del Centro Nacional para el Control de la Lepra.
PACIENTES Y MEDICIONES: Número acumulado y casos nuevos de pacientes con lepra, incluyendo los pediátricos, tasas de prevalência, tasas de detección de nuevos casos, resultados bacteriológicos en linfa cutánea.
RESULTADOS Y CONCLUSIONES: Las tasas de prevalência de la lepra, incluyendo a los pacientes de todas las edades, oscilaron entre 1.54 y 3.22 por 10,000 habitantes. La proporción de niños entre todos los pacientes fue de 4.937o en 1966 y de 0% en 1984 y posteriormente, hasta 1988 y 1991 cuando, siguiendo al INFLUJO de inmigrantes de países endémicos, aparecieron dos casos pediátricos. El aumento y disminución de los nuevos pacientes menores de 15 años y de los pacientes de 15 años o mayores estuvieron ligeramente correlacionados (r = 0.035, p <0.001). La detección y confirmación de la lepra en niños generalmente correlacionan bien. Los médicos deben seguir preparados para reconocer y diagnosticar la enfermedad ya QUE pueden reaparecer casos esporádicos de lepra, sobre todo en niños que vienen de países con la enfermedad endémica.

CORRESPONDENCE

10- Rada-Schlaefli replies

Elsa Rada-Schlaefli


12- HIV seroprevalence in leprosy patients

T. Hussain; K. Kulshreshtha; S. K. Ghei; M. Natarajan; U. Sengupta


OBITUARY

NEWS AND NOTES

CURRENT LITERATURE

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