Vol. 60 N° 4 - Oct/Nov/Dec - 1992
ORIGINAL ARTICLE
Marchoux Chemotherapy Study Group (prepared by Pierre Jamet and Baohong Ji)
During the decade between the mid 1970s and the mid-1980s, 12 rifampin (RMP)-containing combined regimens were tested among lepromatous leprosy patients in the Institut Marchoux. The 384 patients who were seen at least once during the period beginning 12 months after completion of treatment were considered eligible for analysis of the relapse rate. By the end of May 1991, relapse, manifested by a significant increase of the bacterial index (BI) and the appearance of new lesions with a BI greater than that of preexisting lesions, had been observed in 68 (17.7%) of these patients. Relapse was confirmed by the presence of viable Mycobacterium leprae in skin biopsy specimens obtained f rom 54 of the first 61 cases; virtually all of the isolated strains remained susceptible to RMP. The relapses occurred late, about 5 ± 2 years after stopping treatment; the shorter the duration of RMP administration, the earlier the appearance of the relapse. The variations of the relapse rate among regimens were considerable: total relapse rate ranged f rom 2.9% to 27.8%, and the relapse rate per 100 patient-years of observation ranged f rom 0.8 to 6.9. Among the 12 regimens, only the WHO/MDT yielded an acceptable relapse rate (defined as a rate lower than 1.0 per 100 patient-years). However, because the mean duration of follow up was shortest among the patients treated with WHO/ MDT, the relative low relapse rate among these patients must be interpreted with great caution.
Au cours de la décennie s'étendant du milieu des années 1970 au milieu des années 1980, 12 regimes combines comprenant de la rifampicinc (RMP) on été testes à l'Institut Marchoux chez des patients présentant une lèpre lépromateuse. Les 384 patients qui ont été vus au moins une Ibis au cours de la période commençant 12 mois après la lin du traitement ont été considérés comme eligióles pour l'analyse du taux de rechute. Fin mai 1991, une rechute, se manifestant par une augmentation significative de l'indice bactérien (IB) et l'apparition de nouvelles lésions avec un IB plus élevé que celui observé au niveau des lésions pré-existantes, avait été observée chez 68 (17.7%) de ces patients. La rechute était confirmée par la présence de Mycobacterium leprae viables dans des specimens de biopsie cutanée obtenus chez 54 des 61 premiers cas; pratiquement toutes les souches isolées restaient susceptibles à la RMP. Les rechutes apparaissaient tardivement, environ 5 ± 2 ans après l'arrêt du traitement; au plus courte était l'administration de RMP, au plus précoce était la réchute. Les variations du taux de rechute entre les dillérents régimes étaient considérables: le taux total de rechute variait de 2.9% à 27.8%, et le taux de rechute calculé pour 100 pesonnesannées d'observation variait de 0.8 à 6.9. Parmi les 12 régimes, seule la PCT telle que recommandée par l'OMS s'accompagnait d'un taux de rechute acceptable (défini comme un taux inférieur à 1.0 pour 100 personnesannées). Cependant, du fait que la durée moyenne du suivi était la plus courte parmi les patients traités par la PCT/OMS, le taux de rechute relativement bas observé chez, ces patients doit être interprété avec une grande prudence.
Entre mediados de los 1970 y mediados de los 1980. se probaron 12 esquemas de tratamiento combinado conteniendo rifampina (RMP). en los pacientes con lepra lepromatosa del Instituto Marchoux. Trescientos ochenta y cuatro pacientes que completaron el tratamiento fueron seguidos para establecer su frecuencia de recaída. A finales de mayo de 1991, 68 pacientes (17.7%) habían ya presentado recaídas. Las recaídas se manifestaron como un ircremento significativo en el índice bacteriano (IB) y como aparición de nuevas lesiones con IB mayores que los de las lesiones preexistentes. Las recaídas también se confirmaron por las presencia de Mycobacterium leprae viables en las biópsias de piel obtenidas de 54 de los primeros 61 casos; prácticamente todas las cepas aisladas permanecieron susceptibles a la RMP. Las recaídas ocurrieron tarde, después de 5 ± 2 años de suspender el tratamiento; mientras más corta fue la duración del tratamiento, más temprana fue la aparición de la recaída. Las variaciones en la frecuencia de recaídas entre los diferentes esquemas fueron considerables: la frecuencia total de recaídas osciló entre 2.9 y 27.8%, y el grado de recaídas por 100 paciente-años de observación estuvo entre 0.8 y 6.9. Entre los 12 esquemas de tratamiento, sólo la poliquimioterapia recomendada por la OMS condujo a un grado aceptable de recaídas (menor de 1.0 por 100 paciente-años). Sin embargo, debido a que la duración media de seguimiento fue más corta en los pacientes tratados con el esquema de la OMS, la relativamente baja frecuencia de recaídas en estos pacientes debe interpretarse con gran cautela.
Isoprodian Study Group
In order to assess the potential additive liver toxicity of isoniazid to that of a thioamide-containing treatment, a prospective, randomized, double-blind trial of 24 weeks' duration involving 772 adult patients was conducted in four leprosy centers-two in India, one in Madagascar, and one in the Ivory Coast. Patients with multibacillary leprosy were given daily 100 mg dapsone (DDS) and 350 mg prothionamide (PTH) plus monthly 600 mg rifampin (RMP) in combination either with 350 mg isoniazid (INH) or with a placebo. After clinical and laboratory (including HBs-Ag testing) examinations on admission, the side effects (especially gastrointestinal disturbances and liver toxicity) were assessed at regular intervals during treatment by laboratory testing (aminotransferases, bilirubin, alkaline phosphatase) and by recording spontaneous complaints. Analysis of the frequency and seriousness of the side effects was made before breaking the code (with or without INH). Although 10% of the patients had liver toxicity leading to stopping treatment, no significant difference in the occurrence of side effects was observed between patients treated with or without INH. Most (75%) of the observed side effects occurred during the first 4 weeks of treatment, and the time of their onset was not related to INH. Body weight and age were factors related to the frequency of side effects [the higher the body weight, the lesser the rate of side effects (p = 0.03)] and the rate of serious side effects increased with age (p = 0.02). But, again, the frequency of the side effects was not related to INH administration. Therefore, f rom the present study it can be concluded that INH does not increase the toxicity of the thioamide-containing treatment.
Une étude prospective randomisée en double-aveugle d'une durée de 24 semaines comprenant 772 patients adultes a été réalisée dans quatre centres de lèpre deux en Inde, un à Madagascar et un en Côte d'Ivoire- pour évaluer la toxicité hépatique supplémentaire de l'isoniazide dans un traitement contenant un thioamide. Des patients présentant une lèpre multibacillaire ont reçu une dose quotidienne de 100 mg de dapsone (DDS) et 350 mg de prothioamide (PTH), ainsi qu'une dose mensuelle de 600 mg de rifampicine (RMP) combinée soit à 350 mg d'isoniazide, soit à un placebo. Après que des examens clinique et de laboratoires (y compris recheche de l'antigène HBS) aient été effectués à l'admission, les effets secondaires (particulièrement les troubles gastro-intestinaux et la toxicité hépatique) ont été évalués à intervalles réguliers durant le traitement par des tests de laboratoire (aminotransférascs, bilirubine, phosphatase alcaline) et par l'enregistrement des plaintes spontanées. L'analyse de la fréquence et de l'importance des effets secondaires a été réalisée avant que le code (avec ou sans INH) ne soit dévoilé. Bien que 10% des patients aient présenté une toxicité hépatique ayant amené l'arrêt du traitement, on n' a observé aucune différence significative dans la surveunue d'effets secondaires selon que les patients recevaient ou non de l'INH. La majorité (75%) des effets secondaires est survenue durant les quatre premières semaines de traitement, et le moment de leur apparition n'avait pas de rapport avec l'INH. Le poids corporel et l'âge étaient en rapport avec la fréquence des effets secondaires (plus grand le poids du corps, moins fréquents les effets secondaires [p = 0.03]), et la fréquence d'apparition d'effets secondaires sérieux augmentait avec l'âge (p = 0.02). Mais de nouveau, la fréquence des effets secondaires n'était pas associée à l'administration d'INH. On peut donc conclure de la présente étude que l'INH ne augmente pas à la toxicité d'un traitement contenant des thioamides.
Para establecer la toxicidad potencial sobre el hígado de la isoniazida adicionada a un tratamiento conteniendo una tioamida, se hizo un estudio aleatorio, prospectivo, a doble ciego, de 24 semanas de duración, en 772 pacientes adultos de 4 centros antileprosos (2 en la India, uno en Madagascar, y uno en Costa de Marfil). A los pacientes con lepra multibacilar se les DIO diariamente 100 mg de dapsona (DDS) y 350 mg de protionamida (PTH) más 600 mg, una vez al mes, de rifampina (RMP) en combinación con 350 mg de isoniazida (INH) o con un placebo. Una vez iniciado el tratamiento, a intervalos regulares se estudiaron sus efectos colaterales, especialmente los disturbios gastrointestinales y la toxicidad hepática. Para esto se utilizaron el criterio clínico, los datos de laboratorio (aminotransferasas, bilirrubina y fosfatasa alcalina), y los registros de las quejas espontaneas de los pacientes. El análisis de la frecuencia y severidad de los efectos colaterales se hizo antes de descodilícar los datos. Aunque el 10% de los pacientes tuvieron toxicidad hepática (lo cual condujo a suspender el tratamiento), no se observaron diferencias significativas en la ocurrencia de los efectos colaterales en los pacientes tratados con o sin INH. La mayoría (75%) de los efectos colaterales observados ocurrieron durante las primeras 4 semanas de tratamiento pero el tiempo de su aparición no estuvo relacionado con la INH. El peso corporal y la edad fueron factores relacionados con la frecuencia de los efectos colaterales: mientras mayor fue el peso corporal, menor fue la frecuencia de efectos colaterales (p = 0.03) y la frecuencia de éstos aumentó en forma proporcional a la edad (p = 0.02). Pero otra vez, la frecuencia de los efectos colaterales no estuvo asociada con la administración de INH. Por lo tanto, del presente estudio se puede concluir que la INH no aumento a la toxicidad del tratamiento conteniendo una tioamida.
Pierre Jamet; Issa Traore; Jean A. Husser; Baohong Ji
Forty-five previously untreated lepromatous leprosy patients were allocated randomly to three groups and treated, respectively, with Regimen A, standard dosage of clofazimine (CLO) in multidrug therapy (MDT) regimen; Regimen B, CLO 600 mg once every 4 weeks; and Regimen C, CLO 1200 mg once every 4 weeks. The duration of the trial was 24 weeks. By the end of the trial, although a few patients in each group did not improve at all clinically, the majority of patients showed clinical amelioration but the responses were slow. While the mean morphological index dropped to the baseline after 24 weeks of treatment, the mean bacterial index did not change significantly. About 80% of the patients in each group remained nasal-smear positive at the end of the trial, but the bacterial loads steadily declined. No significant difference has been detected in these parameters among the three groups. The patients tolerated the regimens very well and the side effects were mild. The results of serial mouse foot pad inoculation demonstrated that the positivity rates of multiplication of Mycobacterium leprae in mice and the proportions of viable organisms reduced gradually in all groups. Because the positivity rate at week 24 in Group C did not differ significantly f rom Group A, but was significantly smaller than that of Group B, we conclude that Regimen C was as active as Regimen A and could be applied for monthly supervised treatment along with rifampin; Regimen B is less effective and should not be used for the treatment of leprosy.
Quarante-cinq malades lépromateux non encore traités ont été répartis de manière aléatoire en trois groupes et traités respectivement avec: un régime A, consistant en de la clofazimine (CLO) à la dose standard utilisée dans les régimes de polychimiothérapie (PCT); un régime B, consistant en de la clofazimine 600 mg une fois toutes les quatre semaines; et un régime C, de la clofazimine à la dose de 1200 mg une fois toutes les quatre semaines. La durée de l'essai était de 24 semaines. A la lin de l'essai, bien que quelques patients dans chacun des groupes n'avaient bénéficié d'aucune amélioration clinique, la majorité des patients avait montré une amélioration, mais les réponses avaient été lentes. Alors que l'indice morphologique moyen tombait à zéro après 24 semaines, l'indice bactérien moyen n'a pas changé de manière significative. Environ 80% des patients dans chaque groupe ont gardé des frottis positifs au niveau des fosses nasales à la fin de l'essai, mais les charges bactériennes diminuaient régulièrement. On n'a pas détecté de différence significative entre les trois groupes du point de vue de ces paramètres. Les patients ont très bien toléré les régimes, et les effets secondaires ont été légers. Les résultats d'inoculation en série dans le coussinet plantaire de souris ont montré que le taux de positivite de la multiplication de Mycobacterium leprae chez la souris et la proportion d'organismes viables ont diminué progressivement dans tous les groupes. Comm e le taux de positi vite à 24 semaines pour le groupe C ne différait pas significativement de celui du groupe A, mais était significativement plus petit que celui du groupe B. nous en concluons que le régime C est aussi actif que le régime A et peut être appliqué pour un traitement mensuel supervisé associé à la rifampicine; le régime B est moins efficace et ne ne devrait pas être utilisé pour le traitement de la lèpre.
Cuarenta y cinco pacientes con lepra lepromatosa nunca antes tratada, se agruparon al azar en tres grupos y se trataron respectivamente, con los siguientes esquemas de tratamiento: (A) la dosis estándar de clofazimina (CLO) usada en la poliquimioterapia (PQT), (B) 600 mg de CLO cada 4 semanas, y (C) 1,200 mg de CLO cada 4 semanas. La duración del tratamiento fue de 24 semanas. Al finalizar el ensayo se encontró que no obstante que algunos pacientes de cada grupo no mostraron ninguna mejoría clínica, la mayoría de los pacientes sí mejoraron clínicamente, aunque las resupuestas fueron lentas. Mientras que el índice morfológico promedio decayó hasta el nivel basal después de las 24 semanas de tratamiento, el índice bacteriano no cambió significativamente. Aproximadamente el 80% de los pacientes de cada grupo mostraron bacilos en los raspados nasales, pero el número de bacilos estuvo en constante decaimiento. No se encontraron diferencias en estos parámetros entre los diferentes grupos, los pacientes toleraron muy bien los diferentes esquemas de tratamiento y los efectos colaterales fueron moderados. Los resultados de las inoculaciones seriadas en las almohadillas plantares del ratón, demostraron que la capacidad de multiplicación del Mycobacterium leprae, y la proporción de bacilos viables, declinaron gradualmente en todos los grupos. Puesto que al final del tratamiento (semana 24) el grado de positividad en el grupo C no difirió significativamente de la positividad en el grupo A, pero fue mucho menor que aquella del grupo B, se concluye que el esquema C es tan efectivo como el esquema A y que puede ser aplicado, junto con rifampina, como un tratamiento con supervisión mensual. El tratamiento B es menos efectivo y no debe usarse para el tratamiento de la lepra.
T. R. Krishnan; Isaac Abraham
The high performance liquid chromatographic (HPLC) method of Gidoh, et al. has been modified substantially to provide a simple, rapid, and relatively inexpensive procedure for measuring clofazimine in plasma. The modification involves the use of commonly available laboratory reagents instead of custom-made ones. It also employs a solid phase system for efficient extraction instead of the conventional, less efficient and more labor intensive, liquidliquid extraction. The inclusion of an internal standard (salicylic acid) improves the precision and reproducibility. It is demonstrated that the method can be used to monitor in vivo clofazimine levels as may be required in formal pharmacokinetic studies or therapeutic drug monitoring.
La méthode de chromatographic liquide de haute performance de Gidoh, et al. a été modifiée de maniere substantielle de manière à fournir un procédé simple, rapide et relativement peu coûteux de dosage de la clofazimine dans le plasma. La modification concerne l'utilisation de réactifs de laboratoire communément disponibles plutôt que de ceux produits par l'utilisateur. Le procédé emploie aussi un système en phase solide pour une extraction efficiente plutôt que l'extraction liquide-liquide conventionnelle, moins efficiente et plus laborieuse. L'inclusion d'un standard interne (acide salicylique) améliore la précision et la reproductibilité. Il est démontré que la méthode peut être utilisée pour le suivi in vivo des taux de clofazimine comme cela peut être nécessaire pour des études formelles de pharmacocinétique ou la surveillance du traitement médicamenteux.
El método de la cromatografía de líquidos de alta resolución (HPLC) de Gidoh ct al., se ha modificado substancialmente para transformarlo en un procedimiento simple, rápido, y relativamente barato, útil en la medición de la concentración de clofazimina en plasma. La modificación involucra el uso de reactivos comunes en el laboratorio, en lugar de reactivos especiales. También emplea un sistema de extracción en fase sólida que es más eficiente que el convencional procedimiento de extracción liquido-liquido (menos eficiente y más laborioso). La inclusión de un estándar interno (ácido salicilico) mejora la precisión y la reproducibilidad de los resultados. El método puede ser usado para cuantificar in vivo los niveles de clofazimina en estudios farmacocinéticos formales y durante el seguimiento de los pacientes en tratamiento.
Baohong Ji; Evelyne G. Perani; Corinne Petinon; Jacques H. Grosser
The bactericidal activities against Mycobacterium leprae of single or multiple doses of various combinations of new antileprosy drugs [minocycline (MINO), clarithromycin (CLARI), ofloxacin (OFLO), and sparfloxacin (SPFX)] and/or rifampin (RMP) were titrated in immunocompetent mice by the proportional bactericidal method. Drugs were administered by gavage at the following dosages (mg/kg) per dose: RMP 10, MINO 25, CLARI 100, OFLO 150, and SPFX 50. All 15 regimens exerted significant bactericidal activities, at least 96% of viables were killed. The activity of a single dose MINO + CLARI was only slightly inferior to that of RMP, and the activities of a single dose OFLO/SPFX + MINO + CLARI were similar to that of RMP. This suggests that either MINO + CLARI or OFLO/SPFX + MINO + CLARI may be administered once monthly together with RMP 600 mg for the treatment of multibacillary (MB) leprosy, and monthly administration of MINO + CLARI or OFLO/ SPFX + MINO + CLARI may also be employed for the treatment of RMP-resistant MB leprosy. Because the killing effects of multiple doses of the combinations were so powerful, comparison of the bactericidal activities of these regimens was beyond the sensitivity of the immunocompetent mouse model, and are being tested in the nude mouse model. Although SPFX is more active against M. leprae than OFLO on a weight-to-weight basis, when both drugs were administered in mice at dosages equivalent to clinically tolerated dosages in humans, SPFX did not show more superiority than OFLO, and its real advantage over OFLO in the treatment of leprosy remains unclear.
L'activité bactéricide vis-à-vis de Myeobacterium leprae d'une dose unique ou de doses multiples de diverses combinaisons de nouveaux médicaments antilépreux [minocycline (MINO), clarithromycinc (CLARI), olloxacinc (OFLO), et la sparfloxacine (SPFX)] et/ ou la rifampicine (RMP) a été titrée chez des souris immunocompétentes par la méthode bactéricide proportionnelle. Les médicaments ont été utilisés par gavage aux dosages suivants (mg/kg): RM P 10, MIN O 25, CLARI 100, OFLO 150, et SPFX 50. Les 15 régimes ont montré une activité bactéricide significative, au moins 96% des bacilles viables étant tués. L'activité d'une dose unique de MINO + CLARI était seulement légèrement plus faible que celle de RMP, et l'activité d'une dose unique de OFLO/SPFX + MINO + CLARI était similaire à celle de RMP. Ceci suggère que MINO + CLARI ou OFLO/SPFX + MINO + CLARI peut être administré une fois par mois avec RMP 600 mg pour le traitement de la lèpre multibacillairc (MB), et une administration mensuelle de MINO + CLARI ou OFLO/SPFX + MINO + CLARI peu également être utilisée pour le traitement de la lèpre MB résistant à la RMP. Comme l'effet bactéricide des doses multiples des combinaisons était si puissant, la comparaison de l'activité bactéricide de ces régimes n'était pas possible du fait de la sensibilité du modèle de la souris immunocompétente; cette activité est présentement comparée à l'aide du modèle de la souris nue. Bien que SPFX soit plus actif vis-à-vis de M. leprae que OFLO à doses équivalentes à celles cliniquement tolérées chez l'homme, SPFX ne s'est pas montré supérieur à OFLO, et son avantage reel stir OFL O dans le traitemcnt de la lepre reste incertain.
Utilizando el método bactericida proporcional, se titularon las actividades bactericidas contra el Mycobacterium leprae de varias combinaciones de nuevas drogas (minociclina, MINO; claritromicina, CLARI; ofloxacina, OFLO; y esparfloxacina, SPFX), y de rifampina (RMP), administradas como dosis únicas o múltiples en ratones inmunocompetentes. Las drogas se administraron por via oral a las siguientes dosis (mg/ kg): RMP 10, MINO 25, CLARI 100, OFLO 150, y SPFX 50. Los 15 esquemas probados ejercieron significantes actividades bactericidas y al menos el 96% de los bacilos resultaron muertos. La actividad de una sola dosis de MINO + CLARI Tue solo ligeramente inferior a la de la RMP. La lepra multibacilar (MB) puede ser tratada con una sola dosis de OFLO/SPFX + MINO + CLARI, una vez al mes junto con 600 mg de RMP. La administración mensual de MIN O + CLARI o de OFLO/SPFX + MINO + CLARI, puede emplearse también para el tratamiento de la lepra MB resistente a la RMP. Debido al intenso efecto bactericida de las diversas combinaciones de drogas, la comparación de las actividades bactericidas de estos esquemas de tratamiento estuvo más allá de la sensibilidad del modelo del ratón inmunocompetente, y ahora ésto se está estudiando en el ratón desnudo. Aunqu la SPFX es más activa contra el M. leprae que la OFLO, cuando ambas drogas se administraron en el ratón en dosis equivalentes a las toleradas en el humano, la SPFX no resultó ser superior a la OFLO. La ventaja real de la SPFX sobre la OFLO, en el tratamiento de la lepra, no es clara.
Padmawati Tyagi; Shripad A. Patil; Bhawneshwar K. Girdhar; Kiran Katoch; Utpal Sengupta
The effect of circulating immune complexes, isolated in the form of polyethylene glycol (PEG) precipitates f rom leprosy patients, on lymphocyte proliferation was studied. The results obtained showed that PEG precipitates obtained f rom the borderline lepromatous/Iepromatous (BL/LL) types of leprosy patients and those undergoing erythema nodosum leprosum (ENL) had significant suppressive effects on the lymphocyte proliferation induced by Mycobacterium leprae antigens in healthy responders. The percent decreases in the mean values of Δcpm in the presence of PEG precipitates f rom the BL/LL and ENL groups were found to be 46.8 ± 22.4 and 65.0 ± 24.3, respectively. However, no significant suppressive effects (except for ENL PEG precipitates) of these PEG precipitates were observed on the lymphocyte proliferation induced by tuberculin (PPD). Further, PEG precipitates alone (in the absence of M. leprae antigen) f rom the BL/LL and ENL groups were found to have no effect on the lymphocyte proliferation.
On a étudié l'effet, sur la prolifération lymphocytaire, des complexes immuns circulants, isolés de patients lépreux sous la forme de précipités de Polyethylene glycol (PEG). Les résultats ont montré que les précipités de PEG obtenus à partir de patients atteints de lèpre borderline lépromateuse ou lépromateuse (BL/ LL) et ceux présentant un éry thème noueux lépreux (ENL) avaient des effets suppresseurs significatifs sur la prolifération lymphocytaire induite par des antigènes de Mycobacterium leprae chez des personnes en bonne santé. La diminution des valeurs moyennes de Δcpm en présence de précipités de PEG provenant des groupes de patients BL/LL et ENL était respectivement de46.8 ± 22.4%etde65.0 ± 24.3%.Cependant,aucun effet suppresseur significatif (à l'exception des précipités de PEG provenant des patients ENL) de ces précipités de PEG n'était observé vis-à-vis de la prolifération lymphocytaire induite par la tuberculinc (PPD). De plus, on n'a pas trouvé d'effet des précipités de PEG seuls (en l'absence d'antigène de M. leprae) provenant des patients BL/LL et ENL sur la prolifération lymphocytaire.
Se estudió el efecto de los complejos inmunes circulantes aislados por precipitación con polietilen glicol (PEG) de los sueros de pacientes con lepra, sobre la proliferación de linfocitos de individuos respondedores sanos. Los resultados obtenidos mostraron que los precipitados PEG obtenidos de pacientes con lepra lepromatosa/lepromatosa subpolar (LL/BL) y de aquellos pacientes con eritema nodoso leproso (ENL), tuvieron significantes efectos supresivos de la proliferación de linfocitos inducida por los antigenos del Mycobacterium leprae. Los porcentajes de disminución en los valores medios de las CPM en presencia de precipitados PEG de los grupos BL/LL y ENL. fueron 46.8 ± 22 y 65.0 ± 24.3, respectivamente. Sin embargo, los precipitados PEG de los pacientes LL/BL no tuvieron efectos supresivos significantes sobre la proliferación de linfocitos inducida por la tuberculina (PPD). Los precipitados PEG solos de los grupos BL/LL y ENL, en ausencia de antígenos del M. leprae. no tuvieron ningún efecto sobre la proliferación de linfocitos.
Veronica Sticht-Groh; Arnaldo E. Alvarenga; Lysamma Vettom; Wolfgang von Ballestrem
By changing the buffer system in the phenolic glycolipid-I (PGL-I) enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) the sensitivity of the test was increased without altering its specificity. Using a Tris-HCl buffer, significant titers of > 1:300 were found in 53.1% of the sera in paucibacillary (PB) and 98.0% of the sera in multibacillary (MB) groups of patients. Titer levels were also significantly increased. In the PB group of patients with Tris-HCl, the highest titer detected was 1:1200; in the MB group of patients, 1:76,800. Through this modification of the buffer system a more sensitive test was obtained thereby increasing the detectable level of PGL-I antibodies in both the PB and MB groups of patients.
En changeant le système tampon du test enzymatique (ELISA) basé sur le glycolipide phénolique-I (PGL-I), la sensibilité du test a été augmentée sans que sa spécificité ne soit modifiée. En utilisant un tampon Tris-HCl, des titres significatifs > 1:300 ont été trouvés dans 53.1% des scrums de patients paucibacillaires (PB) et 98.0% des scrums de multibacillaires(MB). Les titres étaient également augmentés de manière significative. Dans le groupe des patients PB, avec le Tris-HCl, le titre le plus élevé détecté fut 1:1200; il fut de 1:76,800 dans le groupe des patients MB. Par cette modification du système tampon, on obtint un test plus sensible, augmentant ainsi la capacité de détection des anticorps anli-PGL-I dans les deux groupes de patients PB et MB.
Utilizando un regulador de Tris-HCl, en lugar del clásico regulador de salina fosfatos (PBS), se logró incrementar la sensibilidad del inmunoensayo enzimático (ELISA) para el glicolópido fenólico-I (PGL-I). Con en regulador de Tris-HCl se encontraron títulos significativos de > 1:300 en el 53.1% de los sueros de pacientes paucibacilares (PB) y en el 98% de los sueros de pacientes multibacilares (MB). Los niveles de los títulos también se incrementaron significativamente. Mientras que en el grupo de pacientes PB el título más alto fue de 1:2000, en el grupo de pacientes MB éste fue de 1:76,800. La modificación en el sistema de regulador incrementó la sensibilidad del ensayo sin alterar su especificidad.
Margarita N. Dyachina; Yuri V. Lukin; Vitali P. Zubov; Nikolai V. Bovin
The results of studying the microtiter particle agglutination (MPA) test for detecting asAi-Mycobacterium leprae antibodies in blood sera are presented. The sero diagnostic test is based on the agglutination of colored polyacrolein latex microparticles (PAMP) conjugated with 3,6-di-O-methylD-glucose (DMG). Sera f rom 45 leprosy patients (LL, BL), 34 leprosy contacts, and 148 control subjects were investigated by the MPA test. A correlation between the anti-M. leprae antibodies and the bacterial load was found. In many long-treated leprosy patients increased titers of anti-DMG antibodies were observed, which might be due to specific polyneuritis in them. Four contacts of leprosy patients were also positive in the MPA test. "Nonleprosy" sera did not react in the test. The method proposed proved to be of high specificity and sensitivity for the serological diagnosis of leprosy. The rapidity, simplicity, and visual assessment of the results allow the method to be used in the field for epidemiological studies of leprosy contacts and the general population in leprosy-endemic areas.
Les résultats de l'étude du test d'agglutination de microparticules (MPA) pour la détection d'anticorps anti-Mycobacterium leprae dans le sérum sont présentés. Le test sérodiagnostique est basé sur l'agglutination de microparticules de polyacroléine de latex colorées (PAMP) conjuguées au 3,6-di-O-methyl-D-glucose (DMG). Le scrum de 45 malades de la lèpre (LL, BL), 34 contacts, et 148 témoins a été analysé par le test MPA. On a trouvé une correlation entre les anticorps anti-M. leprae et la charge bactérienne. On a observé chez de nombreux patients ayant suivi un traitement de longue durée une augmentation des titres d'anticorps anti -DMG, ce qui pourrait être du à la présence d'une polynévrite spécifique. Quatre contacts de malades de la lèpre étaient également positifs pour le test au MPA. Le scrum des personnes "non-lépreuses" n'a pas réagi au test. La méthode proposée s'est montrée d'une spécificité et d'une sensibilité élevées pour le diagnostic sérologiquc de la lèpre. La rapidité, la simplicité et le controle visuel des résultats permettent à la méthode d'être utilisée sur le terrain pour des études épidémiologiques portant sur des contacts de malades de la lèpre et la population générale dans les régions endémiques.
Se presentan los resultados sobre la prueba de aglutinación de partículas (PAP) para detectar anticuerpos mú-Mycobacterium leprae en el suero sanguíneo. La prueba se basa en la aglutinación de partículas coloridas de látex-poliacrolcína, conjugadas con 3.6-di-O-metil-D-glucosa (DMG). Con esta prueba se analizaron los sueros de 45 pacientes con lepra (LL, BL). de 34 contactos de los pacientes, y de 148 individuos control. Se encontró una correlación entre los anticuerpos anti- M. leprae y la carga bacteriana. En muchos pacientes con lepra con muchos años de tratamiento se observaron títulos aumentados de anticuerpos anti-DMG. Esto podría estar relacionado con la polineuritis específica que presentan estos pacientes. Cuatro contactos de los pacientes con lepra también fueron positivos en la preuba de aglutinación de partículas. Los sueros de las personas no relacionadas con la enfermedad no dieron reacciones positivas. El método propuesto para el diagnóstico serológico de la lepra, resultó ser de alta especificidad y sensibilidad. La rapidez, simplicidad. y la evaluación visual de los resultados, permiten que el método pueda ser usado en estudios epidemiológicos de campo en las áreas donde la lepra es endémica.
Neil C. Abbot; John Swanson Beck; Prabhakar D. Samson; C. Ruth Butlin; P. Jennifer Bennett; John M. Grange
Under conditions of maximal thermoregulatory peripheral dilatation, most healthy subjects (both Indian and European) showed raised blood flow in the fingertips (measured by laser Doppler flowmetry) where the skin temperature is only slightly lower than the core body temperature. Most borderline lepromatous (BL) leprosy patients had much colder fingers and the blood flow was slow: borderline tuberculoid (BT) patients had skin temperatures similar to those seen in healthy subjects, but their fingertip blood flow was reduced relative to that in control subjects. The occurrence of cold fingers and slow blood flow was clearly associated with evidence of sensory impairment to light touch, pressure and temperature. Slower fingertip blood flow was strongly associated with impairment of vasomotor control in this anatomical region, suggesting that both may be a consequence of leprosy peripheral neuropathy, at least in patients with early leprosy, but it is likely that leprosy arteriopathy may contribute to the lowered peripheral perfusion in advanced cases. It is suggcsted that the simple clinical sign of cold iingers may be of value in the prcliminary assessment of patients presenting at any leprosy control clinic in the tropics.
Dans des conditions de dilatation périphérique maximale par thermorégulation, la majorité des personnes en bonne santé (aussi bien des Indiens que des Européens) a montré une augmentation du flux sanguin (mesuré par effet Doppler) dans le bout des doigts, où la température cutanée est seulement légèrement plus basse que la température interne. La majorité des patients atteints de lèpre borderlinc lépromateuse (BL) avait des doigts beaucoup plus froids, et la circulation sanguine était plus lente; les patients ayant une lèpre borderlinc tuberculoide (BT) avaient une température cutanée semblable à celle des individus en bonne santé, mais leur flux sanguin au bout des doigts était relativement réduit par rapport aux témoins. La présence de doigts plus froids et d'un flux sanguin ralenti était clariement associée à une détérioration de la sensibilité tactile légère, ainsi que de la sensibilité à la pression et à la température. Le ralentissement du flux sanguin au bout des doigts était clairement associé à une détérioration due controle vasomoteur dans cette région anatomique, suggérant que tous deux peuvent être la conséquence d'une neuropathic périphérique lépreuse. au moins chez les patients avec une lèpre débutante; il est cependant vraisemblable qu'une artériopathie lépreuse puisse contribuera la diminution de la perfusion périphérique dans les cas avancés. La suggestion est faite que le signe clinique simple des doigts froids puisse avoir de la valeur dans l'examen préliminaire des patients se présentant à une consultation de lèpre sous les tropiques.
Bajo condiciones de máxima dilatación periférica lermorcguladora, la mayoría de los sujetos sanos (indues y europeos) mostraron elevado flujo sanguíneo en la punta de los dedos (medido por flujometría laser de Doppler), donde la temperatura de la piel es sólo ligeramente más baja que la temperatura del resto del cuerpo. La mayoría de los pacientes con lepra subpolar (BL) tuvieron dedos mucho más fríos y lentas velocidades de flujo; los pacientes tuberculoides supolares (BT) tuvieron temperaturas dérmicas similares a las encontradas en los sujetos sanos pero sus velocidades de flujo sanguíneo estuvieron reducidas. La ocurrencia de dedos fríos y baja velocidad de flujo, estuvo claramente asociada con disminución sensorial al toque ligero, a la presión y a la temperatura. Las velocidades de flujo sanguíneo más lentas en las puntas de los dedos estuvieron fuertemente asociadas con alteración del control vasomotor en esta región anatómica, sugiriendo que ambas alteraciones podrían ser una consecuencia de la neuropatía leprosa periférica en los pacientes con lepra temprana, aunque es posible que la arteriopatía leprosa también pueda contribuir a la abatida perfusión periférica en los casos avanzados. Se sugiere que el simple signo clínico de dedos fríos puede ser de valoren la clasificación preliminar de los pacientes que se presentan en cualquier clínica de control de la lepra en las regiones tropicales.
EDITORIAL
Atul Vadher; Mansur Lalljee
CLINICAL NOTES
Anton Scheepers; Johan Lemmer
Apart f rom vague statements and speculative remarks, the role of ENL in the oral cavity has not been considered in the recent English language literature. A case of oral ENL is reported, and we postulate that ENL plays a prominent role in the intra-oral destruction noted in leprosy. Information gathered f rom the literature and f rom our own experience with a series of 37 leprosy patients with oral lesions support this postulation.
SPECIAL SECTION
CORRESPONDENCE
Jonah Ala; Paul A. Reeve; John J. Hall
Yasuyuki Sugita; Masamichi Koseki; Minoru Narita; Shutaku Kim; Norihisa Ishii; Hiroshi Nakajima
BOOK REVIEWS
NEWS AND NOTES
CURRENT LITERATURE
U. S. - JAPAN COOPERATIVE MEDICAL SCIENCE PROGRAM
REVIEWERS
STATEMENT OF OWNERSHIP, MANAGEMENT, AND CIRCULATION
ACKNOWLEDGMENT
ERRATUM