Vol. 63 N° 2 - Apr/May/Jun - 1995
ORIGINAL ARTICLE
Pierre Jamet; Baohong Ji; Marchoux Chemotherapy Study Group
Thirty-five multibacillary (MB) leprosy patients were treated with 2 years of multidrug therapy (MDT) and followed up regularly for relapse. Relapse was defined as: a) an increase of the bacterial index (BI) by 2+ over the previous value from any single site of old lesions and b) the occurrence of definite new skin lesion(s) which demonstrated a higher BI than any pre-existing lesion. After a mean duration of 72.7 ±17.3 months of follow up per patient, seven relapses were diagnosed; the mean incubation period of relapse was 62.7 ± 18.7 months. The overall relapse rate was 20.0% (or 3.3 per 100 patient-years), very significantly higher than the figures obtained from the same group of patients analyzed 2½ years earlier, indicating that relapses occurred late (at least 5 ± 2 years) after stopping MDT. Further analysis indicated that the relapse rate was closely correlated with the bacterial load of the patient, occurring far more frequently among patients with a BI of >4.0 before MDT or with a BI of >3.0 at the end of MDT. To avoid the alarmingly high relapse rate, it is proposed that the duration of MDT be doubled to 4 years in patients with an average BI of >4.0 before MDT.
Trente-cinq atteints de lèpre multibacillaire ont été traités pendant deux ans par polychimiothérapie (PCT) et suivis régulièrement pour la détection de rechute. Une rechute était défine comme: a) une augmentation de l'indice bactérien (IB) de 2+ par rapport à la valeur précédente à n'importe quel site d'une ancienne lésion et b) l'apparition de nouvelle(s) lésion(s) cutanée(s) bien définies montrant un IB plus élevé que n'importe quelle lésion pré-existante. Après une durée moyenne de 72.7 ± 1 7.3 mois de suivi par patient, sept rechutes ont été diagnostiquées; la période d'incubation moyenne de la rechute était de 62.7 ± 18.7 mois. Le taux global de rechute était de 20.0% (3.3 pour 100 personnes-années), significativement beaucoup plus élevé que les résultats obtenus à partir du même groupe de patients et analysés 2Vl ans auparavant, ce qui indique que les rechutes sont survenues tardivement (au moins 5 ± 2 ans) après l'arrêt de la PCT. Une analyse ultérieure a montré que le taux de rechute était étroitement correlé avec la charge bactérienne du patient, survenant nettement plus souvent chez les patients avec un IB >4.0 avant la PCT ou > 3.0 à la fin de la PCT. Afin d'éviter ce taux de rechute extrêmement élevé, il est proposé que la durée de la PCT soit doublée jusqu'à 4 ans pour les patients qui ont un IB > 4.0 avant la PCT.
Treinta y cinco pacientes con lepra multibacilar se trataron con poliquimioterapia durante 2 años y luego se mantuvieron bajo observación para establecer la frecuencia de recaídas. Una recaída se definió como: (a) un aumento en el índice bacteriano (131) por arriba de 2+ sobre los valores previos, y (b) la ocurrencia de nuevas lesiones dérmicas con 131 mayores que los de cualquier lesión preexistente. En un promedio de 72.7 ± 17.3 meses de seguimiento se diagnosticaron 7 recaídas; el periodo de incubación promedio de las recaídas fue de 62.7 ± 18.7 meses. La frecuencia global de recaída fue del 20% (3.3 por 100 pacientes-años), cifra significativamente más elevada que la reportada 2.5 años antes en el mismo grupo de pacientes. Esto fue indicativo de que las recaídas ocurrieron tardíamente, cuando menos 5 + 2 años después de suspender la PQT. El análisis ulterior indicó que la frecuencia de recaída correlacionó con la carga bacteriana del paciente, ocurriendo más frecuentemente entre los pacientes con un BI de >4.0 antes de la PQT, o en aquellos con un BI >3.0 al final de la PQT. Se propone que la duración de la PQT se extienda a cuatro años en los pacientes con un BI promedio de >4.0, con el fin de abatir la alarmantemente elevada frecuencia de recaídas.
Kiran Katoch; Vishwa M. Katoch; Mohan Natrajan; Amarjit S. Bhatia; Sreevatsa; Umesh D. Gupta; Vishnu D. Sharma; Chanappa T. Shivannavar; Madhu A. Patil; Ved P. Bharadwaj
Thirty-six, untreated borderline Iepromatous/lepromatous (BL/LL) leprosy patients with an initial bacterial index (BI) of 4+ to 6+ were serially allocated to three treatment groups. Group I patients received a slightly modified WH O regimen (rifampin once a month, clofazimine and dapsone daily) and BCG intradermally (i.d.) (0.1 mg/ per dose). Group II patients were administered the same MDT and Mycobacterium w (2 x 108) killed bacilli/dose i.d., and Group III received the same MDT with 0.1 ml of distilled water i.d. Vaccination was repeated every 6 months. Biopsies were taken f rom the local site of vaccination and f rom a distant site, i.e., the back. The progress was monitored periodically by clinical, histopathological and bacterial (BI, mouse foot pad, ATP) parameters. Twenty-five patients had completed a follow up of more than 2 years. These included: 7 in Group I, 10 in Group II, and 8 in Group III. One patient of the MDT + BCG group who was progressing well dropped out after 28 months. In cases on combined chemotherapy and immunotherapy, no viable bacilli were demonstrable by mouse foot pad and ATP measurement after 6 months (at 12 months or afterward). However, in come of the control cases on MDT alone, viable bacilli could be detected even up to 18 months (by mouse foot pad) and 2 years (by ATP estimation). With 36 months of treatment, the mean BI decreased f rom 4.64+ to 1.66 + in the group on MDT alone (controls), 4.9 + to 0.08+ in the MDT + BCG group, and 4.75+ to 0 in the MDT + Mycobacterium w group. Compared with the MDT and MDT + BCG groups, the fall in the BI was significantly more in the MDT + Mycobacterium u'group at 12, 18, and 24 months. While all of the cases in the Mycobacterium w groups became smear negative by 36 months, it took 42 months for all of the BCG group to achieve negativity. Immunotherapy appears to have a significant effect on the killing and clearance of bacilli and should be considered as an adjunct to chemotherapy, especially in bacilliferous lepromatous cases.
Trente-six patients présentant une lèpre borderline lépromateuse/ léproniateuse (BL/LL) non traitée avec un indice bactérien initial (IB) de 4 à 6 + ont été répartis en trois groupes de traitement. Les patients du groupe I ont un reçe un régime OMS légèrement modifié (rifampicine une fois par mois, clofa/imine et dapsone tous les jours) et le BCG en intradermique (i.d.) (0.1 mg par dose). Les patients du groupe II ont reçu la même PCT et du Mycobacterium w (2 x 108) bacilles tués par dose i.d.), et les patients du groupe III la même PCT avec 0.1 ml d'eau distillée i.d. La vaccination fut répétée tous les six mois. Des biopsies furent prises à partir du site local de vaccination et d'un site plus distant, dans le dos. L'évolution fut surveillée régulièrement sur base du paramètres cliniques, histopathologiques et bactériens (IB, coussinet plantaire de souris, ATP). Vingt-cinq patients ont terminé un suive de plus de deux ans. Ils se répartissaient comme suit: 7 dans le groupe I, 10 dans le groupe II, et 8 dans le groupe III. Un patient du groupe PCT + BCG qui évoluait favorablement sortit de l'étude après 28 mois. Pour les cas de chimiothérapie combinées, aucun bacille viable ne put être démontré, dans le coussinet plantaire de souris après 6 mois et par des mesures d'ATP (à 12 mois ou par la suite). Cependant, pour certains des témoins sous PCT seule, des bacilles viables purent être détectés jusqu'à 18 mois (par coussinet plantaire) et deux ans (par mesure d'ATP). Après 36 mois de traitement, PIB passa de 4.64 + à 1.66 + dans le groupe sous PCT seule (témoins), de 4.9 + à 0.08 + dans le groupe PCT + BCG, et de 4.75 + à 0 dans le groupe PCT + Mycobacterium w. Comparée à celle des groupes PCT seule et PCT + BCG, la chute de l'IB était significativement plus prononcée dans le groupe PCT + Mycobacterium w aux douzième, dixhuitième et vingt-quatrième mois. Alors que tous les cas du groupe Mycobacterium w avaient leurs frottis négatifs au trente-sixième mois, il fallut 42 mois pour que tous les patients du groupe BCG ne soient négatifs. L'immunothérapie semble avoir un effet significatif sur la destruction et l'élimination des bacilles, particulièrement dans les cas lépromateux riches en bacilles.
Treinta y seis pacientes con lepra lepromatosa subpolar/polar (BL/LL) con un índice bacteriano inicial (BI) de 4 a 6 +, se distribuyeron en 3 grupos. Los pacientes del grupo I recibieron el esquema de tratamiento recomendado por la OMS ligeramente modificado (rifampina una ve/, al mes, clofa/imina y dapsona diariamente) y BCG intradérmico (0.1 mg/dosis). Los pacientes del grupo II recibieron además de la PQT/OMS, 2 x 108 Mycobacterium w muertos (i.d.). Los pacientes del grupo II recibieron la PQT/OMS más 0.1 mi de agua (i.d.). La vacunación se repitió cada 6 meses. Después se tomaron biopsias del sitio local de vacunación y de un sitio distante, p. cjm., la espalda. El progreso de la enfermedad se valoró periódicamente por los criterios clínico, histopatológico, y bacteriológico (BI, almohadilla plantar del ratón y ATP). Veinticinco pacientes habían ya completado un tiempo de seguimiento de más de 2 años (7 del grupo I, 10 del grupo II, y 8 del grupo III). Un paciente del grupo PQT + BCG que iba evolucionado bien, desertó después de 28 meses de seguimiento. Los casos que recibieron la PQT combinada con inmunoterapia no mostraron bacilos viables por las técnicas de la almohadilla plantar y del ATP después de 6 meses del tratamiento y permanecieron sin bacilos después de 12 meses de seguimiento. Sin embargo, en algunos de los casos control sujetos sólo a la PQT/OMS, se pudieron detectar bacilos viables incluso a los 18 (almohadilla plantar del ratón) y a los 24 meses (ATP) del seguimiento. Con 36 meses de tratamiento, el lil promedio disminuyó de 4.64+ a 1.66+ en el grupo PQT/OMS (controles), de 4.9+ a 0.08+ en el grupo PQT + BCG, y de 4.75+ a 0 en el grupo PQT + Mycobacterium w. Comparado con los grupos PQT y PQT + BCG, el grupo PQT/ Mycobacterium w mostró una significante caída en su BI a los 12, 18 y 24 meses. Mientras que en el grupo PQT/Mycobacterium w todos los casos fueron baciloscópicamente negativos a los 36 meses, en el grupo PQT/BCG todos los casos alcanzaron la negatividad sólo hasta los 42 meses. La inmunoterapia parece tener un efecto significativo sobre la muerte y eliminación de los bacilos y debería considerarse como un suplemento de la PQT sobre todo en los casos multibacilares.
Huan-Ying Li; Xiao-Man Weng; Tong Li; Da-You Zheng; Zhi-Min Mao; Shun-Peng Ran; Feng-Wu Liu
In Weifang Prefecture, Shandong Province, and Wenshan Prefecture, Yunnan Province of China, leprosy was highly prevalent in the 1950s. Due to differences in geographical conditions and socioeconomic development, the decline in leprosy prevalence between 1955 and 1993 was 99.5% (10.1 to 0.05/10,000) in Weifang and 93.9% (19.7 to 1.2/10,000) in Wenshan. The decrease in the detection rate was 99.9% (35.2 to 0.05/10,000) in Weifang and 91.7% (69.9 to 5.8/10,000) in Wenshan. The decrease was more apparent in these two prefectures since the implementation of multidrug therapy (MDT) in 1986. Findings such as specific detection rates by age, sex and type, as well as the multibacillary, child, and deformity rates of patients detected since 1980 were studied. Using the detection and prevalence rates between 1980 and 1993, the number of patients until the year 2000 is extrapolated for these two prefectures.
La lèpre était hautement prevalente dans la Préfecture de Weifang, Province de Shandong, et la Préfecture de Wenshan, Province de Yunnan, en Chine, dans les années 1950. Par le fait de differences de conditions géographiques et de développement socio-économique, la diminution de la prevalence de la lèpre entre 1955 et 1993 fut de 99.5% (10.1 à 0.05/10,000) à Weifang et de 93.9% (19.7 à 1.2/10,000) à Wenshan. La diminution de la prevalence était plus évidente dans ces deux préfectures depuis l'introduction de la polychimiothérapie (PCT)en 1986. On a étudié des facteurs tels que les taux de détection spécifiques pour l'âge, le sexe et le type de lèpre, ainsi que les proportions de multibacillaires, d'enfants et d'incapacités parmi les les patients détectés depuis 1980. On a, à partir des taux de détection et de prevalence, extrapolé pour ces deux préfectures le nombre de patients jusqu'à l'an 2000.
La lepra fue altamente prevalente en los años 1950s en las Prefecturas de Weifang, Shandong y Wenshan, de la provincia de Yunnan, China. Debido a los cambios en las condiciones geográficas de la zona y al desarrollo socioeconómico de la población, entre 1955 y 1993 la lepra disminuyó en un 99.5% (10.1 a 0.05/ 10,000) en Weifang y en un 93.9% (19.7 a 1.2/10,000) en Wenshan. La disminución en la frecuencia de detección de casos fue del 99.9% (35.2 a 0.05/10,000) en Weifang y del 91.7% (69.9 a 5.8/10,000) en Wenshan. Lo anterior resultó más aparente desde que en las dos prefecturas se implemento la poliquimioterapia(PQT), en 1986. En el presente estudio se analizaron las frecuencias de detección por edad, sexo y tipo de lepra, la multibacilaridad, el tamaño de la progenie, y la frecuencia y grado de deformidad de los pacientes detectados desde 1980. Usando las frecuencias de detección y prevalência entre 1980 y 1993, en el estudio se hace una extrapolación del número de pacientes que habrá en el año 2000 en estas dos prefecturas.
Rabia Hussain; Sebastian B. Lucas; Arnawaz Kifayet; Sarwat Jamil; John Raynes; Zeenat Uqaili; Hazel M. Dockrell; Thomas J. Chiang; Keith P. W. J. McAdam
Sixteen out of 45 (36%) leprosy patients with clinical features of acute erythema nodosum leprosum (ENL) did not show the characteristic presence of neutrophils (polymorphs) in histology of the ENL lesion. The acute-phase reactants, serum amyloid A (SAA) and C-reactive protein (CRP) which are systemic markers of inflammation, and IgM and IgG antibody to Mycobacterium leprae were determined in these patients in order to understand the differences in histological diagnosis. Both SAA and CRP were elevated in ENL patients, irrespective of the presence of polymorph infiltrates, as compared to nonreactional lepromatous patients, patients with histologically confirmed reversal reactions and endemic controls, indicating that all clinically diagnosed ENL patients had ongoing inflammatory reactions. On the other hand, IgM and IgG antibodies were significantly lower (> 70%) in ENL patients as compared to nonreactional lepromatous patients. When the two ENL groups [ENL-PMN + ve (positive for neutrophils) and ENL-PMN -ve (negative for neutrophils)] were compared, there were no significant differences in the mean SAA, IgM or IgG antibody concentrations, but CRP was eightfold lower in ENL-PMN-ve as compared to the ENL-PMN+ve group. This may indicate that the timing or modulation of the reaction was different in the two ENL groups. Thus, measurement of the acute-phase response and the ratio of SAA/ CRP in particular are helpful in the clinical diagnosis of ENL reactions in leprosy.
Seize parmi 45 (36%) malades de la lèpre présentant les signes cliniques d'un érythème moucux lépreux (ENL) aigu ne montraient pas la présence caractéristique de neutrophiles (polymorphonucleaires) à l'histologie des lésions d'ENL. On a déterminé chez, ces patients les réactifs de la phase aiguë, l'amyloide A sérique (SAA) et la protéine C-réaclive (CRP), qui sont des marqueurs systémiques de l'inflammation, et les anticops IgM et IgG vis-à-vis de Mycobacterium leprae afin de comprendre les différences dans le diagnostic histologique. Le SAA et la CRP étaient tous deux élevés chez les patients ENL, indépendemment de la présence d'infiltrats de polymorphonucleaires, en comparison avec des patients lépromateux qui n'étaient pas en réaction, des patients avec des réactions réverses histologiquement confirmées et des témoins de régions endémiques, indiquant que tous les patients avec un ENL cliniquement diagnostiqué avaient des réactions inflammatoires en cours. D'un autre côté, les anticorps IgM et IgG étaient significadvement plus bas (> 70%) chez les patients avec ENL que chez les témoins lépromateux non en réaction. Quand les deux groupes ENL [ENL/PMN+ (positifs pour les neutrophiles) et ENL/PMN- (négatifs pour les neutrophiles)] étaient comparés, il n'y avit pas de différence significative dans le SAA moyen, les concentrations d'anticorps IgM ou IgG, mais la CRP était huit fois plus basse dans le groupe ENL/PMN- par rapport au groupc ENL/ PMN + . Ccci pourrait indiqucr que revolution dans le temps ou la modulationn de la reaction étaicnt differentes dans les deux groupes ENL. En consequence, la mesure de la réponsc de la phase aigué et le ratio SAA/ CRP en particulier sont une aide au diagnostic clinique des reactions d'ENL dans la lépre.
Diez y seis de 45 (36%) pacientes con lepra en reacción tipo eritema nodoso leproso (ENL) carecieron de la característica presencia de neutrófilos (polimorfos) en los cortes histológicos de la lesión. Con el fin de entender las diferencias en cl diagnóstico histológico de las lesiones, se determinaron los niveles de dos reactantes de fase aguda (amiloide A del suero, SAA, y proteína C-reactiva, CRP), así como los niveles de anticuerpos IgM e IgG contra Mycobacterium leprac. A diferencia de lo observado en los pacientes lepromatosos no reaccionales, en los pacientes en reacción reversa histológicamente confirmada y en los controles de zona endémica, los pacientes con ENL tuvieron niveles elevados tanto de SAA como de CRP, y esto fue independiente de la presencia de polimorfos infiltrantes en sus lesiones. Lo anterior fue indicativo de que todos los pacientes con ENL estudiados, presentaban una reacción inflamatoria. Por otro lado, los niveles de anticuerpos IgM e IgG estuvieron significativamente más bajos (>70%) en los pacientes con ENL que en los pacientes lepromatosos no reaccionales. Cuando se compararon los dos grupos de pacientes con ENL (ENL-PMN negativos y ENL-PMN positivos) no se encontraron diferencias en las concentraciones de SAA y de los anticuerpos IgG o IgM, pero los niveles de CRP fueron 8 veces mayores en los pacientes ENL-PMN positivos que en los pacientes ENL-PMN negativos. Esto podría indicar que el tiempo de evolución o la modulación de la reacción en el momento del estudio fue diferente en los dos grupos de pacientes. Así, la medición de la respuesta de fase aguda y la relación SSA/CRPcn particular, pueden ser de utilidad en el diagnostico clínico de las reacciones ENL en la lepra.
Ademilson Panunto-Castelo; Maria-Cristina Roque-Barreira
The serum of some leprosy patients with impaired specific cellular immunity for Mycobacterium leprae causes rapid sedimentation of formolized sheep erythrocytes, a phenomenon known as the Rubino reaction. The Rubino factor was precipitated f rom positive sera by 5% (w/v) polyethylene glycol (PEG), bound to a concanavalin A (ConA)-Sepharose column and cluted with D-mannose, and was also eluted f rom a Mono Q column, pH 8.0, with 0.4 M NaCl. The Rubino factor was eluted in a volume which coincided with that of human serum IgM f rom a Sepharose 6 column. IgM was present in the preparation obtained by this sequence of chromatographic procedures. The correspondence of IgM with the Rubino factor was demonstrated by the following data: a) the Rubino factor was adsorbed to rabbit IgG antihuman IgM-agarose and the activity was recovered in the acid eluate of the column; b) the Rubino reaction was inhibited in the presence of rabbit antihuman IgM antibodies. This behavior was not observed when the same procedures were carried out using anti-α2-macroglobulin antibodies as a control. The rapid sedimentation of formolized sheep red cells caused by the serum of lepromatous leprosy patients was not inhibited by phenolic glycolipid-I, suggesting that the IgM responsible for the Rubino reaction is not directed to this antigen which is specific for M. leprae. There was no correlation between the positivity of the Rubino reaction and the increase in total serum IgM levels observed in 42% of the lepromatous patients evaluated. The demonstration that the Rubino factor is an IgM now permits the identification of the epitope recognized by it, and this may be used as a tool to understand the spécifie cellular immune unresponsiveness which characterizes lepromatous leprosy.
Le serum de certains malades de la lèpre présentant une immunité cellulaire spécifique vis-à-vis du Mycobacterium leprae endommagée provoque une sédimentation rapide des globules rouges formolisés de mouton, un phénomène connu sous le nom de réaction de Rubino. Le facteur de Rubino a été précipité à partir de serum positif par du polyéthylène glycol (PEG) à 5% (poids/vol.), lié à une colonne de concanavalinc A (Con A)-Sepharose et dissout avec du D-mannose, et a aussi été dissout d'une colonne de Mono Q, au pH 8.0, avec du NaCl 0.4 M. Le facteur de Rubino a été dissout dans un volume coïncidant à celui des IgM sériques humains à partir d'une colonne de sepharose 6. Des IgM étaient présents dans la préparation obtenue par cette séquence de procédures chromatographiques. La correspondance des IgM avec le facteur de Rubino a été démontrée par les données suivantes: a) le facteur de Rubino était adsorbe au complexe IgG de lapin anti-IgM humain-agarosc et l'activité a été récupérée dans I'éluat acide de la colonne; b) la réaction de Rubino était inhibée en présence d'anticoprs de lapins anti-IgM humains. Ce comportement n'était pas observé quand les mêmes procédures étaient exécutées en utilisant des anticorps anti-α,-macroglobulines comme témoins. La sédimentation rapide des globules rouges formolisés de mouton par le serum de patients lépromateux n'était pas inhibée par le glycolipide phenoliquc-I, ce qui suggère que les IgM responsables de la réaction de Rubino ne sont pas dirigés vers cet antigène spécifique de M. leprae. Il n'y avait pas de correlation entre la positivité de la réaction de Rubino et l'augmentation des taux d'IgM dans le scrum total observée chez 42% des patients lépromateux évalués. La démonstration que le facteur de Rubino est une IgM permet à présent l'identification de l'épitope recconu par celui-ci, et ceci pourrait être un moyen pour comprendre la nonréactivité de l'immunité cellulaire spécifique qui caractérise la lèpre lépromateuse.
El suero de algunos pacientes con lepra y con alteración en su inmunidad celular específica hacia Mycobacterium leprae, acelera la sedimentación de eritrocitos de carnero tratados con formol, un fenómeno conocido como reacción de Rubino. El factor Rubino de un suero positivo se precipitó con polietilén glicol (PEG) al 5% (p/v), se adsorbió a una columna de sefarosa-concanavalina A, y se eluyó con D-manosa. También se adsorbió a una columna Mono Q, pH 8.0, y se eluyó con NaCl 0.4 M. El factor Rubino se eluyó de una columna de sefarosa 6 en un volumen que coincide con el de la IgM del suero. La IgM estuvo presente en la preparación obtenida siguiendo esta secuencia de procedimientos cromatográlicos. La correspondencia de la IgM con el factor Rubino fue demostrada por los siguientes datos: (a) el factor Rubino fue adsorbido a columnas de agarosa con IgG anti-IgM humana y la actividad se recuperó en el cluido ácido de la columna; (b) la reacción de Rubino se inhibió en presencia de anticuerpos de conejo anti-IgM humana. Los anticuerpos anti-alfa 2 macroglobulina no inhibieron la reacción de Rubino. El glicolípido fenólico I (PGL-I) tampoco inhibió la reacción de Rubino; esto sugiere que la IgM responsable de la reacción de Rubino no está dirigida contra este antígeno específico de M. leprae No hubo correlación entre la positividad de la reacción de Rubino y el incremento en los niveles totales de IgM observado en el suero del 42% de los pacientes lepromatosos evaluados. La demostración de que el factor Rubino es una IgM permite ahora la identificación del epítopo que reconoce, y esto puede usarse como una herramienta para entender la anergia celular específica que caracteriza a la lepra lepromatosa.
Narinder K. Mehra; Raja Rajalingam; Dipendra K. Mitra; Veena Taneja; Marius J. Giphart
This study reports our observations on the correlation between HLA-DR2 subtypes and their DR-DQ haplotypes in patients with tuberculoid (TT) leprosy and pulmonary tuberculosis (PTB). DRB 1*1501 was significantly increased in patients with PTB (90%) as compared to controls (p < 0.05); whereas the prevalence of DRB 1*1502 was significantly increased in patients with TT leprosy (p < 0.05), suggesting allele-specific binding of the pathogen to form disease-causing motifs to the T-cell receptor. Among DR2-DQ haplotypes, the deviation was noted in the distribution of unique and common haplotypes in patients with TT leprosy and PTB. A significant decrease of haplotype DRB1*1501-DRB5*0101-DQA1*0102-DQB 1*0502 in TT leprosy and a significant increase of DRB 1 * 1 501-DRB5*0101DQA1*0103-DQB 1*0601 in PTB patients were observed. The occurrence of specific DR2 subtypes and their haplotypes in the two disease groups suggests their involvement in disease pathogenesis.
Cette étude rapporte nos observations sur la correlation entre les sous-types HLA-DR2 et leurs haplotypes DR-DQ chez les patients présentant une lèpre tuberculoide (TT) et une tuberculose pulmonaire (TBP). Le DRB1*1501 était significativement élevé chez les patients avec TBP (90%), comparés aux témoins (p < 0.05); tandis que la prevalence du DRB1*1502 était significativement élevée chez, les patients avec une lèpre TT (p < 0.05), suggérant un lien, spécifique pour Palíele, du pathogène aux éléments responsables de la forme de la maladie sur le récepteur de la cellule-T. Parmi les haplotypes DR2-DQ, on a noté une déviation dans la distribution d'haplotypes uniques et communs chez les patients avec une lèpre TT et une TBP. Une diminution significative de l'haplotype DRB1*I501DRB5*0101-DQA1*0102-DQB1*0502 dans la lèpre tuberculoide et une augmentation significative de DRB1 * 1501 -DRB5*0501 -DQA 1 *0103-DQB1 *0601 chez, les patients TBP ont été observées. La présence de sous-types DR2 spécifiques et de leurs haplotypes dans les deux maldics suggère leur implication dans la pathogénèse.
En este estudio reportamos nuestras observaciones sobre la correlación entre los subtipos de HLA-DR2 y sus haplotipos DR-DQ, en pacientes con lepra tuberculide (TT) y en pacientes con tuberculosis pulmonar (PTB). Comparando con los controles sanos, DRB1 * 1501 estuvo significativamente incrementado en los pacientes con PTB (90%) (p < 0.05) mientras que DRB1 * 1502 estuvo significativamente más elevado en los pacientes con lepra TT (p < 0.05), sugiriendo un cnlazamiento alelo-específico del patógeno con alguna secuencia particular del receptor de la célula T. Entre los haplotipos DR2-DQ, se notó la desviación en la distribución de haplotipos únicos y comunes en los pacientes con lepra TT y PTB. Se observó una disminución significativa del haplotipo DRB1-1 * 501-DRB5*0101 -DQA1 *0102-DQB 1 *0502 en los pacientes con lepra TT y un incremento significativo de DRB1*1501 * DRB5 * 0101-DQA1 * 0103-DQB1 * 0601 en los pacientes con PTB. La ocurrencia de subtipos específicos de DR2 y sus haplotipos en las dos enfermedades, sugiere su participación en la patogénesis de las enfermedades.
Arun Jain; Ashok Mukherjee; Debasis Chattopadhya; Kunal Sana
The present study has provided information on the biometal contents of killed and dried Mycobacterium leprae as well as dermal granulomas induced by the invading mycobacteria in various histological types of leprosy patients. For comparison, the biometal contents of the contralateral leprosy-unaffected skin of the same patients also were measured. The study also reports changes of scrum levels of the biometals in these patients which were compared with those in healthy control subjects and patients with skin tuberculosis. These data show that M. leprae is rich in zinc. During the course of the evolution of the disease there is gross alteration of the dynamics of the inflammatory cell population that infiltrates into leprosy granulomas, resulting in the alterations of trace element contents of the disease-affected skin lesions. Interestingly, the changes of the biometal contents in the granulomas of the patients with skin tuberculosis are similar to those in leprosy patients. It is postulated that the significant decrease of the contents of copper, zinc, iron, calcium and magnesium in the disease-affected skin in comparison to that of the contralateral healthy skin is a local effect, perhaps due to erosion or influx of biometal-deficient inflammatory cells into the affected skin with eventual loss of connective tissue of skin and mobilization of tissue-bound microelements into the vascular compartment. On the contrary, the changes in biometal levels in the sera of leprosy patients appear to be a general effect perhaps due to the release of interleukin-1, a product of inflammatory cells, causing hypercupremic, hypozincemic and hypoferremic responses in the hosts. Moreover, growth and multiplication of M. leprae, especially in polar lepromatous leprosy patients with a high bacillary load, demand essential biometals which may be mobilized into the bacterial bodies f rom the hosts. This perhaps results in the change in the homeostasis of the essential biometals in the hosts.
La présente étude a fourni des informations quant au contenu biométallique de Mycobacterium leprae tués et séchés ainsi que de granulomes dermiques induits par des mycobactérics chez des patients présentant différents types histologiqucs de lèpre. On a également mesuré pour comparaison le contenu biométallique de la peau non atteinte par la lèpre chez les mêmes patients. L'étude rapporte également des modifications de taux sériques de biométaux chez ces patients, par comparaison avec ceux mesurés chez des témoins en bonne santé et des patients présentant une tuberculose cutanée. Ces données montrent que M. leprae est riche en zinc. Il y a, durant l'évolution de la maladie, une modification importante de la dynamique de la population cellulaire inflammatoire, qui infiltre les granulomes lépreux, résultant en des altérations du contenu en éléments des régions de la peau affectées par la maladie. Il est intéressant de noter que les modifications du contenu en biométaux au niveau des granulomes chez les patients présentant une tuberculose cutanée sont similaires à ceux observés chez les malades de la lèpre. On émet l'hypothèse que la diminution significative du contenu en cuivre, zinc, fer, calcium et magnésium de la peau atteinte par la maladie, en comparaison avec la peau saine, est un effet local, peut-être dû à l'érosion ou à l'arrivée de cellules inflammatoires déficientes en biométaux au niveau de la pacu atteinte, avec perte de tissu conjonctif et mobilisation de micro-éléments dans le compartiment vasculairc. Au contraire, les modifications des taux de biométaux dans le scrum de malades de la lèpre semblent être un effet général, peut-être dû à la libération d'interleukine-1, produite par les cellules inflammatoires, causant une augmentation du cuivre et une diminution du zinc et du fer sériques chez les patients. De plus, la croissance et la multiplication de M. leprae, particulièrement chez les patients présentant une lèpre lépromateusc polaire avec une charge bacillaire élevée, demandent des biométaux essentiels qui puissent être transférés de l'hôte aux bactéries. Ceci résulte peut-être dans une modification de l'homéostasie des métaux essentiels chez l'hôte.
El présenle estudio proporciona información sobre el contenido de biometales encontrado en Mycobacterium leprae muerto y desecado, y en los granulomas dérmicos inducidos por la micobacteria en varios tipos histológicos de la lepra. Para comparación, se midió el contenido en biometales de una región contralateral de la piel no afectada por la lepra en los mismos pacientes. El estudio también reporta los cambios en los niveles de biometales en el suero de estos pacientes en comparación con los encontrados en individuos sanos y en pacientes con tuberculosis de la piel. Estos datos muestran que M. leprae es rico en zinc. Durante el curso de la enfermedad hay una marcada alteración en la dinámica de la población de las células inllamatorias que infiltran los granulomas de la lepra, dando como resultado alteraciones en el contenido de los elementos traza de las lesiones de la piel afectadas por la enfermedad. Interesantemente, los cambios observados en el contenido de biometales en los granulomas de los pacientes con tuberculosis de la piel fueron similares a los encontrados en los pacientes con lepra. Se propone que la significativa disminución en el contenido de cobre, zinc, hierro, calcio y magnesio en la piel afectada por la enfermedad (en comparación con el contenido de estos biometales en las regiones sanas de la piel contralateral) es un efecto local debido a la erosión causada por el influjo de células inflamatorias deficientes en biometales que conduce a la pérdida de tejido conectivo de la piel y a la movilización de los microelementos unidos a tejido hacia el compartimento vascular. Por el contrario, los cambios en los niveles de biometales en el suero de los pacientes con lepra reflejan un efecto sistémico debido quizá a la liberación de interleucina 1, un produeto de las células inflamatórias que puede ocasionar respuestas hipercuprémicas, hipozinquémicas e hipoferrémias. Adernas, cl crecimiento y la multiplicación de M. leprae, especialmente en los pacientes lepromatosos con una alta carga bacteriana, requière de biometales csencialcs los cuales podrían ser movilizados a los microorganismos a partir dei huésped, ocasionando câmbios en la homeostasis de los biometales csencialcs en este último.
Robert H. Gelber; Patricia Siu; Mabel Tsang; Vernon Richard; Sumir K. Chehl; Lydia P. Murray
In these studies we evaluated the activity of low levels of five antimicrobials against Mycobacterium leprae'-infected mice when administered singly and in all possible twoand three-drug combinations. Antibiotics studied were: dapsone (D) 0.0001% in the diet, rifampin (R) 20 mg/kg by gavage once monthly, minocycline (M) 0.004% in the diet, clarithromycin (C) 0.001% in the diet, and sparfloxacin (S) 5 mg/kg by gavage five times weekly. Singly each agent was found bacteriostatic (D + R) or partially bactericidal (M, C, and S) but not fully bactericidal. All 10 two-drug regimens were found at least bacteriostatic, 2 being "partially bactericidal" and 4 being "fully bactericidal." Of the 10 three-drug regimens, 9 were found "fully bactericidal" and the other "partially bactericidal." We conclude that combinations of antibiotics active against M. leprae are generally additive in combination.
Nous avons evalué dans ces études l'activité, vis-àvis de souris infectées par Mycobacterium leprae, de faibles taux de cinq antimicrobiens administrés isolément ou dans toutes les combinaisons possibles de deux ou trois produits. Les antibiotiques étudiés étaient: la dapsonc (D) 0.0001% dans la nourriture; la rifampicine (R) 20 mg/kg par gavage une fois par mois; la minocycline (M) 0.004% dans la nourriture; la clarithromycine (C) 0.001% dans la nourriture; et la sparfloxacine (S) 5 mg/kg par gavage cinq fois par semaine. Chaque agent isolément a été trouvé sit bactériostatique(D + R)ou partiellement, mais non complètement bactéricide (M, C et S). Les dix combinaisons de deux produits ont été au moins trouvées bactériostatiques, deux étant partiellement bactéricides et quatre l'étant complètement. Parmi les 10 combinaisons à trois produits, 9 ont été trouvées complètement bactéricides et le dernier partiellement bactéricide. Nous en concluons que les antibiotiques actifs contre M. leprae ont généralement une puissance qui s'additionne quand ils sont utilisés de manière combinée.
En este estudio se evaluó la actividad de cinco antimicrobianos administrados en niveles bajos en ratones infectados con Mycobacterium leprae. Los fármacos se administraron aislados o en combinaciones de dos o tres drogas. Los antibióticos fueron: dapsona (D) al 0.0001% en la dieta, rifampina (R) a 20 mg/kg por via oral una vez al mes, minociclina (M) al 0.004% en la dieta, claritromicina (C) al 0.001% en la dieta, y esparlloxacina (S) a 5 mg/kg por via oral cinco veces a la semana. Administrados en forma aislada, cada agente resultó bacteriostático (D+R) o parcialmente bactericida (M, C, y S), pero no totalmente bactericida. Las diez combinaciones de 2 drogas usadas fueron al menos bacteriostáticas, siendo 2 parcialmente bactericidas y 4 totalmente bactericidas. De las 10 combinaciones de 3 drogas, 9 fueron completamente bactericidas y una parcialmente bactericida. Concluimos que los efectos de las combinaciones de antibióticos activos contra M. leprae son generalmente aditivos.
Philip A. Boocock; Charlotte A. Roberts; Keith Manchester
The maxillary sinuses of 133 skeletons f rom the medieval hospital of St. James and St. Mary Magdalene, Chichester, England, were analyzed for evidence of sinusitis. Of the sample, 16 individuals were considered to have suffered f rom lepromatous leprosy and 13 f rom tuberculoid leprosy. The most common bone change seen within the sinuses was the presence of new bone formation followed by pitting. Bone change was seen in 56.3% (9 of 16) of the individuals with lepromatous leprosy and 54.8% (57 of 104) of nonleprous individuals. These results are not statistically significant. Clinical evidence suggests that one should see a higher frequency in the lepromatous group. Possible explanations of this include environmental factors promoting the spread of droplet infection in an immunosuppresscd community, in addition to which the small sample of leprous skeletons may bias the result.
Les sinus maxillaires de 133 squelettes provenant de l'hôpital médiéval de Saint-Jacques et Sainte Marie Madeleine, à Chichester, en Angleterre, ont été examinés pour rechercher les signes de sinusite. Dans l'échantillon, 16 personnes furent considérées comme ayant souffert de lèpre lépromateuse et 13 de lèpre tuberculoide. La modification osseuse la plus fréquemment vue dans les sinus était la présence de nouvelle formation osseuse, suivie du creusement de géodes. Des modifications osseuses ont été observées chez 56.3% (9 sur 16) des personnes avec une lèpre lépromateuse et 54.8% (57 sur 104) des personnes non lépreuses. Ces résultats ne sont pas statistiquement significatifs. L'évidence clinique suggère que l'on devrait observer une fréquence plue élevée dans le groupe lépromateux. Les explications possibles incluent des facteurs environnementaux facilitant la dissémination de goutelettes infectieuses dans une communauté immunodéprimée, en plus du fait que le petit nombre de squelettes lépreux peut biaiser les résultats.
Se analizaron los senos maxilares de 133 esqueletos del hospital medieval de St. James and St. Magdalene, en Chichester, Inglaterra, para buscar evidencias de sinusitis. Se estableció que de los individuos estudiados 16 tuvieron lepra lepromatosa y 13 lepra tuberculoide. El cambio más común dentro de los senos fue la presencia de neoformaciones óseas con horadaciones. Esto se observó en el 56.3% (9 de 16) de los individuos con lepra lepromatosa y en el 54.8% (57 de 104) de los individuos no leprosos. Estos resultados no difieren estadísticamente entre si aún cuando las evidencias clínicas sugieren que la frecuencia de estas alteraciones debería ser más elevada en el grupo lepromatosos que en la población no leprosa. Dentro de las posibles explicaciones a este hallazgo se incluye la participación de factores ambientales capaces de promover la dispersión de la infección por gotitas de exudado nasal en una comunidad inmunosuprimida. El pequeño tamaño de la muestra de esqueletos afectados por la lepra también pudo haber influido en el resultado.
CARVILLE CENTENNIAL
CORRESPONDENCE
Pailoor Jayalakshmi; Tan Kim Lian
V . Ramesh; Uma Saxena; Aruna Mittal
Robert H. Gelber; David M. Scollard; Michael H. Cynamon
OBITUARY
William Faber; Pieter Feenstra; Paul Klatser; Ben Naafs
BOOK REVIEWS
NEWS AND NOTES
CURRENT LITERATURE
ACKNOWLEDGMENT