Vol. 62 N° 3 - Jun/Jul/Aug/Sep - 1994
ORIGINAL ARTICLE
Jorg M. Ponnighaus; Paul E. M. Fine; Jonathan A. C Sterne; S. S. Malema; Lyn Bliss; Rosamond J. Wilson
Incidence rates of leprosy in Karonga District, northern Malawi, are analyzed by duration of schooling and housing conditions, controlling for age, sex, BCG scar and geographical zone of the household. There is a strong inverse relationship between the number of completed years of schooling and leprosy risk. Good housing conditions are also associated with a decreased risk of developing leprosy in this population. The effect of housing is seen most strongly in young people. It is hypothesized that schooling changes behavior and housing determines environment in ways which are relevant for the transmission of Mycobacterium leprae or for the appropriate priming of the immune system.
Les taux d'incidence de la lèpre dans le District de Karonga, dans le Nord du Malawi, sont analysés en fonction de la durée de scolarisation et des conditions de logement, après controle pour l'âge, le sexe, la présence d'une cicatrice de BCG et la zone géographique d'habitation. Il y avait une forte relation inverse entre le nombre d'années de scolarisation et le risque de lèpre. De bonnes conditions de logement sont aussi associées avec une diminution du risque de développer la lèpre dans cette population. L'effet du logement est vu de la manière la plus forte chez les personnes jeunes. On émet l'hypothèse que la scolarisation modifie le comportement et que le logement joue sur l'environnement, de façon mais en rapport avec la transmission du Mycobacterium leprae ou avec l'activation adéquate du système immunitaire.
Se analizó la incidencia de lepra en el Distrito de Karonga, en Malawi del Norte, en función del tiempo escolar, de las condiciones de vida, de la edad, del sexo, de la cicatriz por BCG, y de la zona geográfica de los convivientes. Hubo una marcada correlación inversa entre el número de años escolares completados y el riesgo de adquirir la enfermedad. Las buenas condiciones habitacionales también estuvieron asociadas con una disminución en el riesgo de adquirir la enfermedad en esta población. El efecto de las condiciones habitacionales se observó más marcadamente entre la gente joven. Se hipotetiza que la mejoría en los hábitos de vida adquiridos durante la etapa escolar condiciona cambios en el medio ambiente que resultan determinantes tanto en la transmisión de Mycobacterium leprae como en la apropiada estimulación del sistema inmune.
Trevor C. Smith; Jan Hendrik Richardus
Relapse rates were studied in patients f rom northern Thailand who were started on dapsone monotherapy between 1949 and 1976. Included are a group of patients who, for various reasons, also received combinations of dapsone and thiambutosine, thiacetazone, isoniazid and streptomycin. The overall relapse rate in paucibacillary patients on dapsone monotherapy only was 2.7 per 1000 person-years at risk (PYR) (average observation period 13.9 years). In the multibacillary patients who received dapsone monotherapy only, the relapse rate was 10.5 per 1000 PYR (average observation period 12.4 years). In both groups it was found that 50% of the relapses occurred after the seventh year of follow up. The overall relapse rate in those patients whose treatment included thiambutosine, thiacetazone, isoniazid and/or streptomycin for at least 3 months was 17.9 per 1000 PYR (average observation period 11.9 years). The difference with the multibacillary patients treated with dapsone monotherapy only is not significant. It is concluded that alternative antileprosy drugs included in therapy regimens with dapsone in the pre-MDT era did not result in relapses occurring less often.
Les taux de récidive ont été étudiés chez des malades du nord de la Thailande qui avaient commencé une monothérapie à la dapsone entre 1949 et 1976. On y a inclu un groupe de malades qui, pour différentes raisons, avaient aussi reçu des combinaisons de dapsone et thiambutozine, thiacetazone, isoniazide et streptomycine. Le taux global de récidive des malades paucibacillaires mis sous la seule monothérapic à la dapsone était de 2,7 pour 1000 personnes-années à risque (PAR) (période moyenne d'observation 13,9 ans). Chez les malades multibacillaires sous la seule monothérapie à la dapsone, le taux de récidive était de 10,5 pour 1000 PAR (période moyenne d'observation 12,4 ans). On a observé dans les deux groupes que 50% des récidives survenaient après la septième année de suivi. Le taux global de récidive chez les malades dont le traitement comprenait de la thiambutosine, du thiacetazone, de l'isoniazide et/ou de la streptomycine pour un minimum de 3 mois était de 17,9 pour 1000 PAR (période moyenne d'observation 11,9 ans). La différence avec les malades multibacillaires traités seulement par dapsone en monothérapie n'est pas significative. On en conclut que les médicaments anti-lèpre alternatifs inclus avec la dapsone dans les régimes thérapeutiques qui ont précédé l'époque de la PCT n'ont pas résulté en une diminution des récidives.
Se estudió la frecuencia de recaídas en pacientes del norte de Tailandia que empezaron su tratamiento de monoterapia con dapsona entre 1949 y 1976. Así mismo se incluyó un grupo de pacientes que, por diversas razones, también recibieron combinaciones de dapsona y tiambutosina, tiacetasona, isoniazida y estreptomicina. Se encontró que, en un período promedio de observación de 13.9 años, la frecuencia general de recaída en los pacientes paucibacilares tratados sólo con dapsona fue de 2.7 por 1000 personas-años en riesgo (PYR). En los pacientes multibacilares que recibieron sólo la monoterapia con dapsona la frecuencia de recaída fue de 10.5 por 1000 PYR en un período promedio de observación de 12.4 años. En ambos grupos se encontró que 50% de las recaídas ocurrieron después del séptimo año de seguimiento. La frecuencia global de recaída en aquellos pacientes tratados además con tiambutosina, tiacetasona, isoniazida y/o estrepromicina, cuando menos durante 3 meses, fue de 17.9 por 1000 PYR en un período promedio de observación de 11.9 años. La diferencia con los pacientes multibacilares tratados sólo con dapsona no fue significativa. Se concluye que las drogas antileprosas alternativas incluidas en el esquema de tratamiento con dapsona antes de la era de la poliquimioterapia no disminuyó la frecuencia de recaídas.
Jean A. Husser; Issa Traore; Denis Daumerie
In the course of a clinical trial designed to re-examine the bactericidal efficiency of 600-mg doses of rifampin (RMP) against Mycobacterium leprae, two doses of RMP, either 600 mg or 1200 mg, were administered 28 days apart to 29 previously untreated patients with lepromatous or borderline leprosy. Seven, 28, and 35 days after the start of the trial, skin biopsies were performed and immunologically normal mice were inoculated with 5 × 103 or 104 M. leprae in each hind foot pad. The patients assigned to the two regimens did not differ significantly in terms of sex, age, disease classification, bacterial index, or the concentration of M. leprae in the skin lesion biopsied for the inoculation of mice. The concentrations of organisms in the skinbiopsy specimens did not change significantly over the course of the trial among the patients, whether they were being treated by the first or the second regimen. The M. leprae recovered f rom specimens obtained f rom 21 of the patients, before beginning treatment, multiplied in a majority of the mice inoculated. The results of mouse inoculation confirmed the rapid bactericidal effects of RMP against M. leprae: a single dose of RMP rendered the organisms obtained f rom all but two of the patients incapable of multiplying in mice. No significant différence was demonstrated between the two regimens, nor was an additional effect of the second dose of RMP observed.
Au cours d'un essai clinique destiné à réexaminer l'efficacité bactéricide de doses de 600 mg de rifampicine (RMP) vis-à-vis de Mycobacterium leprae, deux doses de RMP, soit 600 mg soit 1200 mg, ont été administrées à 28 jours d'intervalle à 29 patients non encore traités et présentant une lèpre lépromateuse ou borderline. Des biopsies cutanées ont été prélevées 7,28 et 35 jours après le début de l'essai, et on a inoculé des souris immunologiquement normales aves 5 × 103ou 10" M. leprae dans chaque coussinet plantaire des pattes postérieures. Les patients soumis aux deux régimes ne présentaient pas de différences significatives en ce qui concerne le sexe, l'âge, la classification de la maladie, l'index bactérien ou la concentration de M. leprae dans la lésion cutanée biopsiée pour inoculation à la souris. Les concentrations d'organismes dans les biopsies n'ont pas changé de manière significative parmi les patients au cours de l'essai thérapeutique, qu'ils soient traités par le premier ou le second régime thérapeutique. Les M. leprae retrouvés à partir des spécimens obtenus chez 21 des patients avant le début du traitement se multipliaient dans une majorité des souris inoculées. Les résultats de l'inoculation des souris ont confirmé les effets bactéricides rapides de la RMP vis-à-vis de M. leprae: une dose unique a rendu les organismes obtenus à partir de tous les patients, sauf deux, incapables de se multiplier chez la souris. Aucune différence significative n'a été mise en évidence entre les deux régimes, et on n'a pas observé d'effet additionnel de la seconde dose de RMP.
Se diseñó un ensayo clínico para re-examinar la eficiencia bactericida de 600 mg de rifampina (RMP) contra Mycobacterium leprae en 29 pacientes con lepra lepromatosa o lepra intermedia sin tratamiento. Se administraron dos dosis de 600 ó de 1200 mg de RMP separadas por 28 días. A los 7, a los 28, y a los 35 días de iniciado el tratamiento se tomaron biopsias de piel para preparar suspensiones de bacilos. Con este material (5 × 103 o 104 M. leprae) se inocularon las almohadillas plantares traseras de ratones inmunologicamente competentes.
Los pacientes asignados a los dos regímenes de tratamiento no difirieron significativamente en cuanto a sexo, edad, clasificación de su enfermedad, índice bacteriano, o concentración de M. leprae en la piel biopsiada. Las concentraciones de organismos en los especímenes de piel no cambiaron significativamente durante el curso del ensayo y fue lo mismo para los pacientes que recibieron cualquiera de los dos esquemas de tratamiento. Las micobacterias recuperadas de los especímenes de piel de 21 pacientes antes del tratamiento se multiplicaron en la mayoría de los ratones inoculados. Los resultados de la inoculación de ratones confirman el rápido efecto bactericida de la RMP contra M. leprae: con sólo dos excepciones, una sola dosis de RMP hizo a los microorganismos obtenidos de todos los pacientes incapaces de multiplicarse en los ratones. No se observaron diferencias significativas entre los dos esquemas de tratamiento y tampoco se observó un efecto adicional de la segunda dosis de RMP.
Vu Tan Trao; Hoang Thuy Long; Nguyen Do Quyen; Ho Minn Ly; Nguyen Diem Hong; Le Thu Hang; Dang Due Trach; Nguyen Quoc An; Le Thi Phuong; Tran Hau Khang; Nguyen Nguyen; Le Kinh Due; Jan T. Hendriks; E. Pamela Wright
A long-term survey of leprosy patients of all clinical types, starting at the time of diagnosis, was carried out to monitor clinical, bacteriological and immunological parameters at regular intervals during multiple drug therapy (MDT). The patients were assigned to two groups for treatment following WHO guidelines: paucibacillary (PB) and multibacillary (MB). Immunoglobulin levels, specific antibodies, skin-test responses to different soluble mycobacterial antigens (new tuberculins), and in vitro proliferative responses to mitogens and to antigens were measured during treatment, as were clinical changes, the bacterial index, and clinical improvement. No exact relations between disease activity and IgM antibody levels, both IgM immunoglobulin and specific IgM antibody to a species-specific antigen (ND-O-BSA), could be seen for MB patients. Changes in in vitro cell-mediated immunity and skin-test response seemed to be more directly related to the bacterial load and could reflect the improvement of bacteriological and clinical parameters during MDT.
On a réalisé une étude à long terme de malades de la lèpre de tous les types cliniques, débutant au moment du diagnostic, afin de surveiller des paramètres cliniques, bactériologiques et immunologiques à intervalles réguliers au cours de la polychimiothérapie (PCT). Les patients ont été répartis en deux groupes pour le traitement, selon les recommandations de l'OMS: paucibacillaires (PB) et multibacillaircs (MB). Les taux d'immunoglobulines, les anticorps spécifiques, les réponses aux tests cutanés à différents antigènes mycobactériens solubles (nouvelles tuberculines), ainsi que les réponses prolifërativcs in vitro à des mitogènes et antigènes ont été mesurés durant le traitement, tout comme les modifications clinques, l'indice bactérien et l'amélioration clinique. On n'a pas observé pour les patients MB de relation précise entre l'activité de la maladie et les taux d'anticorps IgM, d'immunoglobulines IgM et d'anticorps IgM spécifiques à un antigène spécifique d'espèce (ND-O-BSA). Les changements dans l'immunité cellulaire in vitro et dans la réponse au test cutané semblaient être plus directement liés à la charge bactérienne et pourraient refléter l'amélioration des paramètres bactériologiques et cliniques durant la PCT.
Se investigaron las características clínicas, bacteriológicas e inmunológicas de pacientes con lepra paucibacilar o multibacilar en tratamiento con poliquimioterapia. El estudio se hizo a intervalos regulares durante un período prolongado de tiempo y las mediciones incluyeron los niveles de inmunoglobulinas y de anticuerpos específicos, las respuestas dérmicas a diferentes antígenos micobacterianos solubles (nuevas tuberculinas), las respuestas linfoproliferativas inducidas in vitro con antígenos y mitógenos, así como los cambios clínicos, el índice bacteriológico, y la mejoría clínica. En los pacientes multibacilares no se observaron relaciones exactas entre la actividad de la enfermedad y los niveles de anticuerpos IgM contra el antígeno específico ND-O-BSA. Los cambios en la inmunidad celular demostrada in vitro y la respuestas intradermicas estuvieron relacionados con la carga bacteriana y pudieron reflejar la mejoría en los parámetros bacteriológico y clínico durante la poliquimioterapia.
Ebenezer Daniel; Alice David; P. S. S. Rao
Unmyelinated corneal nerves were counted in 383 leprosy patients whose eyes looked normal on clinical examination and in an equal number of healthy controls. Visibility of these nerves was decreased significantly (p < 0.01) in the nasal half of the cornea in both patients and controls. There was a significant (p < 0.01) inverse correlation between age and the visibility of these nerves in patients and controls. There was a significant (p < 0.05) reduction in the visibility of these nerves as the spectrum of the disease moved f rom the tuberculoid to the lepromatous pole. There was no significant correlation between visibility of these nerves and the smear positivity of the patient. Neither did duration of the disease nor the duration of antileprosy treatment alter the visibility of these nerves significantly. Overall, there was a reduction in the visibility of these nerves in patients who had had leprosy reactions.
On a compté les nerfs cornéens non myélinisés chez 383 malades de la lèpre dont les yeux paraissaient normaux à l'examen clinique, et chez un nombre égal de témoins en bonne santé. La visualisation de ces nerfs diminuait de manière significative (p < 0.01) dans la moitié nasale des cornées chez les malades et chez les témoins. Il y avait une correlation inverse significative (p < 0.01) entre l'âge et la visualisation de ces nerfs, chez les malades comme chez les témoins. Il y avait une diminution significative (p < 0.01) de la visualisation de ces nerfs à mesure que le spectre de la maladie passait du pôle tuberculoide au pôle lépromateux. Il n'y avait pas de correlation significative entre la visualisation de ces nerfs et la positivité des frottis du patient. Ni la durée de la maladie, ni la durée du traitement anti-lèpre n'ont modifié de manière significative la visualisation de ces nerfs. Dans l'ensemble, il y avait une diminution de la visualisation de ces nerfs chez les malades qui avaient présenté des réactions lépreuses.
Se contaron los nervios corneales en 383 pacientes con lepra cuyos ojos eran clínicamente normales y en un número igual de controles sanos. La visibilidad de estos nervios estuvo significativamente disminuida (p < 0.01) en la mitad nasal de la córnea tanto en los pacientes como en los controles. Hubo una significativa (p < 0.01) correlación inversa entre la edad y la visibilidad de estos nervios en los pacientes y controles; también hubo una significativa (p < 0.05) reducción en la visibilidad de estos nervios conforme el espectro de la enfermedad se movió del extremo tubcreuloide al extremo lepromatoso. Sin embargo, no hubo una correlación significativa entre la visibilidad de estos nervios y la positividad baciloscópica de los pacientes. Ni la duración de la enfermedad ni la duración del tratamiento antileproso alteraron de manera significativa la visibilidad de estos nervios. De manera global sí hubo una reducción en la visibilidad de estos nervios en los pacientes que habían tenido reacciones leprosas.
Kimberley McClean; Ethiopia G/Yesus; Pietro Cenini; Abebech Demissie; Genet Amare
We studied the cytokine profiles and cellular compositions in the lesions of borderline lepromatous (BL) and borderline tuberculoid (BT) leprosy patients in order to ascertain the immunological distinctions between these two groups. Using a modified, reliable, noninvasive, suction-induced blister technique to sample lesions, we determined that CD4+ T cells predominated in BT lesions; whereas CD8+ T cells predominated in BL lesions. However, the numbers of CD8+ per mm2 surface area of the lesion did not differ significantly between the two patient groups. In BT lesions, the elevation in the number of CD4+ cells was paralleled by the levels of soluble interleukin-2 (IL-2) receptor and soluble CD4 in the lesions. The CD4 + :CD8+ ratio was 16:1 in BT lesions and 0.36:1 in BL lesions, although this ratio in the peripheral blood was similar in both groups. In addition, cells expressing the CD8 molecule dominated in the TCR-γδ subpopulation. The cytokine profiles in the lesions were not as distinctly different between BL and BT patients as were the cellular compositions. However, trends observed included elevated concentrations of IL-6 in BL lesions and elevated TNF-α levels in BT lesions.
Nous avons étudié les profils de cytokines et les compositions cellulaires dans les lésions de malades borderline lépromateux (BL) et borderline tuberculoides (BT) afin de constater les differences immunologiqucs entre ces deux groupes. Utilisant une technique modifiée, fiable et non invasive de succion pour prélever les lésions, nous avons déterminé que les cellules T CD4+ prédominaient dans les lésions BT, tandis que les cellules T CD8+ prédominaient dans les lésions BL. Cependant, le nombre de CD8+ par mm 2 de surface de la lésion ne différait pas significativement entre les deux groupes de patients. Dans les lésions BT, l'élévation du nombre de cellules CD4 + était accompagnée d'une augmentation des taux de récepteurs d'interlcukine-2 solubles (IL-2) et de CD4 soluble dans les lésions. Le ratio CD4:CD8 était de 16:1 dans les lésions BT et de 0,36:1 dans les lésions BL, bien que dans le sang périphérique, ce ratio était semblable dans les deux groupes. De plus, les cellules exprimant la molécule CD8 étaient dominantes dans la sous-population TCR-γδ. Les profils de cytokines dans les lésions n'étaient pas aussi franchement différents entre les malades BL et BT que ne l'étaient les compositions cellulaires. Cependant, on a observé une tendance à l'augmentation des concentrations de IL-6 dans les lésions BL et des taux de TNF-α dans les lésions BT.
Se estudiaron los perfiles de citocinas y la composición celular de las lesiones de pacientes con lepra lepromatosa subpolar (BL) y lepra tuberculoide subpolar (BT) para definir las diferencias inmunológicas entre los dos grupos. Utilizando una técnica de inducción de ampollas, confiable y no invasiva, para muestrear las lesiones, se encontró que mientras que las células T CD4+ predominaron en las lesiones BT, las células CD8 + predominaron en las lesiones BL. El número de células CD8+ por mm 2 de la superficie de la lesión no difirió significativamente entre los 2 grupos de pacientes. En las lesiones BT la elevación en el número de las células CD4 + fue paralela a los niveles del receptor soluble para interleucina-2 (IL-2) y a los niveles de CD4 soluble en las lesiones. La relación CD4 + :CD8 fue de 16:1 en las lesiones BT y de 0.36:1 en las lesiones BL, aunque esta relación en sangre periférica fue similar en ambos grupos. Además, las células que expresaron la molécula CD8 predominaron en la subpoblación TCR-gamma/delta. Los perfiles de citocinas en las lesiones no fueron tan claramente diferentes entre los pacientes BL y BT como lo fueron las composiciones celulares. Sin embargo, se observaron concentraciones elevadas de IL-6 en las lesiones BL y de TNF-alfa en las lesiones BT.
S. Chaudhury; S. K. Hazra; B. Saha; B. Mazumder; P. C. Biswas; D. Chattopadhya; Kunal Saha
One-hundred-seventy-nine leprominnegative household contacts were vaccinated with heat-killed Mycobacterium leprae, BCG, or a combination of the two. Vaccination induced lepromin positivity in 131 of these contacts. Over an 8-year follow-up period, 12 lepromin-positive contacts developed leprosy, all tuberculoid; while 2 lepromin-negative vaccinated contacts developed leprosy, both lepromatous. Overall, 7.8% of the vaccinated contacts developed the disease.
Seven-hundred-fourteen household contacts were not vaccinated, and served as controls. Among the 504 who were lepromin positive, leprosy developed in 35, all tuberculoid, over the 8-year follow up. Among the 210 lepromin-negative unvaccinated contacts, 61 developed leprosy: tuberculoid in 29, borderline in 4, lepromatous in 8, and indeterminate in 20. Overall, 13.5% of the 714 unvaccinated contacts and 29.0% of the 210 unvaccinated, leprominnegative contacts developed leprosy.
Vaccination could not induce lepromin positivity in all contacts. The three vaccines were equally effective in inducing lepromin positivity. Vaccination reduced the overall incidence of leprosy f rom 13.5% to 7.8% among household contacts but did not reduce the incidence of lepromatous leprosy (1.2% of all the vaccinated and 1.1% of all the unvaccinated contacts).
Cent septante-neuf contacts domiciliaires, négatifs à la lépromine, ont été vaccinés avec du Mycobacterium leprae tué par la chaleur, du BCG, ou une combinaison des deux. Le vaccin provoqua une positivation du test à la lépromine dans 131 de ces contacts. Au cours d'un suivi de 8 ans, 12 contacts positifs à la lépromine ont développé la lèpre, pour tous une forme tuberculoide; tandis que deux contacts vaccinés négatifs à la lépromine ont développé la lèpre, tous deux une forme lépromatcuse. Au total, 7,8% des contacts vaccinés ont développé la maladie.
Sept cent quatorze contacts domiciliaires n'ont pas été vaccinés, et ont servi de témoins. Parmi les 504 qui étaient posiifs à la lépromine, la lèpre s'est développée chez 35, pour tous une forme tuberculoide, au cours du suivi de 8 ans. Parmi les 210 contacts non vaccinés négatifs à la lépromine, 61 ont développé la lèpre: tuberculoide dans 29 cas, borderline dans 4, lépromateuse dans 8 et indéterminée dans 20 cas. Au total, 13,5% des 714 contacts non vaccinés et parmi ceux-ci, 29,0% de ceux qui étaient négatifs à la lépromine, ont développé la lèpre.
La vaccination n'a pas pu provoquer une positivation du test à la lépromine chez tous les contacts. Les trois vaccins avaient la même efficacité pour provoquer une positivation du test. La vaccination a fait diminuer l'incidence globale de la lèpre de 13,5% à 7,8% parmi les contacts domiciliaires, mais n'a pas fait diminuer l'incidence de la lèpre lépromateuse (1,2% de tous les contacts vaccinés et 1,1 % de tous les contacts non vaccinés).
Se vacunarom 179 contactos familiares leprominonegativos con Mycobacterium leprae muerto por calor, con BCG, o con una combinación de las dos micobacterias. La vacunación indujo positividad a la lcpromina en 131 de los contactos. En un período de seguimiento de 8 años, se encontró que 12 contactos lepromino-positivos desarrollaron lepra tuberculoide mientras que 2 contactos vacunados lepromino-negativos desarrollaron lepra lepromatosa. En total, 7.8% de los contactos vacunados desarrollaron la enfermedad.
Setecientos catorce contactos familiares no fueron vacunados y sirvieron como controles. Entre los 504 que fueron lepromino-positivos, 35 desarrollaron lepra tuberculoide en un período de seguimiento de 8 años. De los 210 contactos no vacunados lepromino-negativos, 61 desarrollaron lepra: tuberculoide en 29, intermedia en 4, lepromatosa en 8, e indeterminada en 20. En conjunto, 13.5% del total de los contactos no vacunados y 29.0% de los contactos lepromino-negativos no vacunados, desarrollaron la enfermedad.
La vacunación no pudo inducir positividad a la lepromina en todos los contactos. Las 3 vacunas fueron igualmente efectivas como inductoras de positividad a la lepromina. La vacunación redujo la incidencia global de la lepra del 13.5 al 7.8% entre los contactos familiares, pero no redujo la incidencia de la lepra lepromatosa (1.2% de todos los contactos vacunados y 1.1% de todos los contactos no vacunados).
Charles K. Job; Sumir K. Chehl; Robert C. Hastings
The dorsum of the feet of 10 nude mice was smeared with 107 Mycobacterium leprae and then pricked with cactus thorns contaminated with M. leprae. In 15 months five of them developed lepromatous nodules at the infected site and disseminated lesions in the ears, nose, tail and the organs of the reticuloendothelial system. Penetrating injuries through unprotected skin contaminated with M. leprae f rom the environment may play a role in the transmission of leprosy in humans.
On a maculé la face dorsale des pattes de 10 souris nues avec 107 Mycobacterium leprae, et on l'a ensuite piquée avec des épines de cactus contaminées par M. leprae. En quinze mois, cinq d'entre elles ont développé des nodules lépromateux au site d'infection et des lésions disséminées dans les oreilles, le nez, la queue et les organes du système réticulo-endothélial. Des blessures pénétrant à travers une peau non protégée contaminée avec des M. leprae de l'cnvironncmencnt pourraient jouer un rôle dans la transmission de la lèpre aux êtres humains.
El dorso de las patas traseras de 10 ratones desnudos se impregnó con 107 Mycobacterium leprae y después se arañó con espinas de cactus contaminadas con M. leprae. En 15 meses, 5 de los ratones desarrollaron nodulos lepromatosos en los sitios infectados y lesiones diseminadas en las orejas, la nariz, la cola y los órganos del sistema reticuloendotclial. Las heridas penetrantes en la piel no protegida contaminada con M. leprae del ambiente pueden jugar un papel en la transmisión de la lepra en los humanos.
Muhammad Ishaque; Daouda Togola; Veronika Sticht-Groh
The Hawaiian and Kumato strains of Mycobacterium lepraemurium were cultivated on Ogawa egg-yolk medium, and the α-ketoglutarate dehydrogenase activity was investigated in cell-free preparations of this mycobacterium. The enzymatic activity was mainly localized in the particulate fraction (150,000 × g pellet), and extremely low activity was found in the soluble fraction (150,000 × g supernatant). a-Ketoglutarate dehydrogenase was not stable; the activity was lost completely when the enzyme was kept at 45ΊC for 1 hr or stored at -70ΊC. The enzyme reduced only NAD+ but not NADP+ by α-ketoglutarate, indicating the presence of NAD+-dependent a-ketoglutarate dehydrogenase in cultivated M. lepraemurium.
On a cultive les souches Hawaiiennes et Kumato de Mycobacterium lepraemurium sur un milieu d'Ogawa à base de jaune d'oeuf, et 1'activité α-cétoglutarate déshydrogénase a été étudiée dans des preparations acellulaires de cette mycobactérie. L'activite enzymatique était surtout localisée dans la fraction particulaire (150.000 × g "particulaire"), et une activité extrêmenent basse a été observée dans la fraction soluble (150.000 x g "surnageant"). L'-cétoglutarate-déshydrogénase n'était pas stable; l'activité disparaissait complètement lorsque l'enzyme était conservé à 45ΊC pendant une heure ou stocké à - 70ΊC. L'enzyme réduisait seulement le NAD + , mais non le NADP+ par l'-cétoglutarate, ce qui indiquait la présence de NA D + dépendant de l'a-cétoglutarate déshydrogénase dans le M. lepraemurium cultivé.
Las cepas Hawaii y Kumato de Mycobacterium lepraemurium se cultivaron en medio de Ogawa con yema de huevo para medir la actividad de la deshidrogenasa del ácido alfa cetoglutárico en preparaciones libres de células de esta micobacteria. La actividad enzimática se localizo principalmente en la fracción particulada (sedimento a 150,000 × g) y fue extremadamente baja en la fracción soluble (sobrenadante a 150,000 × g). La deshidrogenasa dei ácido alfa-cetoglutárico no fue estable y su actividad se perdió completamente cuando la enzima se calentó a 45ΊC durante 1 hora o cuando se almacenóa -70ΊC. La enzima redujo sólo al NAD+ pero no al NADP + , indicando que M. lepraemurium cultivado in vitro contiene una alfa-cetoglutarato deshidrogenasa dependiente de NAD+.
EDITORIALS-CONGRESS-STATE-OF-THE-ART LECTURES
Luis M. Baling; Raul P. Valdez
CLINICAL NOTES
Inderpal Singh; Surrinder Kaur; Niranjan Khandelwal; Inderjeet Kaur; Shridhar D. Deodhar
Charles K. Job; G. Anandhan; J. Jayakumar; M. Aschhoff; S. Kurien
CORRESPONDENCE
Ebenezer Daniel; Shirley Chacko; Sigamoni Arunthathi
V. K. Sharma; S. Kaur; A. K. Malik; I. Kaur
Virendra N. Sehgal; S. Jain
A. S. Bhatia; Kiran Katoch
Haileselassie Habtemariam
Kakoli Banerjee; Saurabhi Ghosh; K. D. Moudgil; Pramod Khandekar
Muhammad Ishaque; Veronika Sticht
OBITUARY
BOOK REVIEWS
NEWS AND NOTES
CURRENT LITERATURE
ACKNOWLEDGMENT