Vol. 59 N° 3 - Jul/Aug/Sep - 1991

ORIGINAL ARTICLE

1- A clinical, immunological, and histological study of neuritic leprosy patients

Gurjeet Kaur; Bhawneshwar K. Girdhar; Anita Girdhar; Govind N. Malaviya; Ashok Mukherjee; Utpal Sengupta; Kattapalli V. Desikan


An assessment has been made of 108 neuritic leprosy patients to find out if the number of affected nerves and the clinical presentations of these patients give any indication of the underlying severity (classification) of the disease. Detailed clinical recordings, skin smears, lepromin testing with Dharmendra antigen, and a leukocyte migration inhibition test (LMIT) using sonicated Mycobacterium leprae antigens were done in these patients. Nerve biopsies of available affected nerves were taken in 39 patients. The results show that neuritic leprosy patients also have a spectrum. However, none of the clinical parameters, including the number and distribution of affected nerves, the immune response and the nerve histology, were found to be inter-related. Further, even though ail of the patients were skin-smear négative, a significant proportion showed lepromatous histology and nearly two thirds had a moderate-to-heavy bacterial load within the nerves.
On a réalisé une évaluation de 108 malades présentant une forme nerveuse de la lèpre pour étudier dans quelle mesure le nombre de nerfs affectés ainsi que la présentation clinique donnaient certaines indications de la sévérité sous-jacente (c'est-à-dire le type) de la maladie. Des examens cliniques détaillés, des frottis cutanés, un test à la lépromine avec l'antigène de Dharmendra, et un test d'inhibition de la migration leucocytaire (LMIT) in utilisant des antigènes soniqués de Mycobactcrium leprae onx été réalisés chez ces patients. Des biopsies des nerfs affectés ont été réalisées chez 39 patients. Les résultats montrent que les patients présentant une lèpre nerveuse sont aussi distribués le long d'un spectre. Cependant, on n'a pas trouvé de corrélation entre aucun des paramètres cliniques, y compris le nombre et la distribution des nerfs atteints, la réponse immunitaire et l'histologie des nerfs. De plus, bien que tous ces patients étaient au frottis cutané, une proportion non négligeable d'entre eux ont montré une histologie de type lépromateux, et près de deux-tiers d'entre eux avaient une charge bactérienne modérée à importante à l'intérieur des nerfs.
Se hizo un estudio de 108 pacientes con lepra neurítica para determinar si el número de nervios afectados y las características clínicas de estos pacientes dan alguna indicación de la severidad subyacente (clasificación) de la enfermedad. En estos pacientes se hicieron registros clínicos detallados, extendidos de linfa cutánea, pruebas con lepromina con el antigeno de Dharmendra, y pruebas de la inhibición de la migración de leucocitos usando como antígeno sonicados del Mycobacterium leprae. Se tomaron biópsias de los nervios afectados en 39 pacientes. Los resultados mostraron que los pacientes con lepra neurítica también tienen un espectro. Sin embargo, ninguno de los parámetros clínicos, incluyendo el número y la distribución de los nervios afectados, la respuesta inmune y la histología de los nervios, se encontraron interrelacionados. Además, aún cuando todos los pacientes fueron negativos en los extendidos de linfa cutánea, una significante proporción de ellos mostró una histología lepromatosa y casi 2 tercios tuvieron una importante carga bacteriana dentro de los nervios.

2- Progression of eye lesions in leprosy: ten-year follow-up study in the netherlands

Margreet Hogeweg; William R. Faber


Forty-eight leprosy patients in The Netherlands were re-examined 10 years after initial examination. Forty-six of these patients had received a course of multidrug therapy (MDT), according to the World Health Organization recommendation, at the time of their initial examination. Two patients had burned-out disease and had been merely under observation. Out of 40 patients, who initially did not show eye complications due to leprosy, 37 patients were essentially the same 10 years later. The eyes had changed in 3 multibacillary patients: 1 patient had developed a late type 1 reaction with facial nerve involvement and lagophthalmos; 2 patients had undergone intra-ocular surgery for cataract and acute glaucoma, respectively. Out of 8 patients with pre-existing eye involvement, 1 patient recovered and the lesions in 2 patients remained unaltered. One patient showed progression of pre-existing exposure keratitis. Four patients had undergone cataract extractions; all four patients were lepromatous, with a long history of disease and signs of iris involvement at the first examination. The main progressive lesions were cataracts in lepromatous patients.
Quarante-huit patients aux Pays-Bas ont été réexaminés 10 ans après l'examen initial. Quarante-six de ces patients avaient reçu un traitement par polychi-miothérapie (PCT), conformément à la recommandation de l'Organisation Mondiale de la Santé, à l'époque de leur examen initial. Deux patients avaient une maladie éteinte, et étaient simplement restés sous observation. Parmi les 40 patients qui à l'origine ne montraient pas de complications oculaires ducs à la lèpre, 37 étaient toujours ainsi 10 ans plus tard. Les yeux s'étaient modifiés chez 3 patients multibacillaires: 1 patient avait développé une réaction de type 1 tardive, avec atteinte du nerf facial et lagophtalmos; 2 patients avaient subi une chirurgie intra-oculairc, l'un pour cataracte, l'autre pour glaucome aigu. Parmi les 8 patients avec une atteinte oculaire pré-existante, 1 patient se rétablit, et les lésions de 2 patients restèrent inchangées. Un patient montra une progression de sa kératite. Quatre patients ont subi une intervention pour cataracte; tous les quatre étaient lépromateux, avec une maladie de longue durée et des signes d'atteinte de l'iris lors du premier examen. Les principales lésions qui ont montré une évolution défavorable étaient des cataractes chez des patients lépromateux.
Se reexaminaron 48 pacientes en Holanda, 10 años después de su examen inicial. Cuarenta y seis de estos pacientes habían recibido el tratamiento con múltiples drogas propuesto por la Organización Mundial de la Salud cuando se examinaron por primera vez. Dos pacientes habían eliminado la enfermedad y estaban solo en observación. De 40 pacientes, que inicialmcnte no mostraron alteraciones oculares debidas a la lepra, 37 pacientes permanecieron prácticamente igual 10 años después. En 3 pacientes, la situación ocular había cambiado: un paciente había desarrollado una reacción tardía del tipo 1 con afección de los nervios faciales y logoftalmos, dos habían sido sometidos a cirugía intraocular debido a cataratas o a glaucoma agudo. De 8 pacientes con afección ocular pre-existente: uno se había recuperado, en dos las lesiones permanecieron sin cambio, uno mostró progresión de su queratitis pre-existente, y cuatro habían sufrido extracción de cataratas: estos cuatro últimos pacientes eran lepromatosos con una enfermedad de larga evolución y signos de afección del iris en el tiempo de su primer examen. Las principales lesiones progresivas en los pacientes lepromatosos fueron cataratas.

3- Detection of M. leprae-specific antigens with dot-ELISA in urine and nasal samples f rom leprosy patients

Naipal B. Singh; Anita Choudhary; Shalini Bhatnagar


One-hundred-two urine and nasal samples collected f rom leprosy patients of different classifications of disease were studied for the presence of Mycobacterium leprae antigens, including phenolic glycolipid-I (PGL-I). Lipids were extracted f rom the urine samples, and nasal washings were concentrated and used as such in the dot-ELISA. Two types of primary antibodies, a polyclonal antibody obtained f rom lepro-matous (LL) leprosy patients' pooled and absorbed sera and an anti-PGL-I monoclonal antibody, were used for the detection of M. leprae antigens f rom these samples. The polyclonal sera detected 23% to 36% of the paucibacillary (PB) and 100% of the multibacillary (MB) leprosy cases f rom the urine samples. Corresponding values for nasal detection were 10% to 18% for PB and 100% for MB cases. The monoclonal antibody against PGL-I could not detect tuberculoid (TT) leprosy cases. F rom the urine samples, however, 16% of the borderline tuberculoid (BT), 25% of the borderline (BB), 80% of the borderline lepromatous (BL), and 100% of the LL leprosy cases were detectable. It was interesting to note that PB, skin-smear negative cases were detectable f rom urine examination. The specificity and sensitivity of the test is discussed in relation to the crossreacting antigens.
Cent-deux échantillons d'urine et en provenance des fosses nasales prélevées chez des patients lépreux présentant différents types de la maladie ont été étudiés pour rechercher la présence d'antigènes de Mycobac-terium leprae, y compris le glycolipide phénoliquc-1 (PGL-1). Les lipides ont été extraits des échantillons d'urine, et les lavements en provenance des fosses nasales ont été concentrés et utilisés comme tels pour l'ELISA. Deux types d'anticorps primaires, un anticorps polyclonal obtenu à partir de sérums mis ensemble et absorbés provenant de patients lépromateux (LL), et un anticorps monoclonal anti-PGL-I ont été utilisés pour la détection des antigènes de M. leprae à partir de ces prélèvements. Les sérums polyclonaux ont détecté de 23% à 36% des cas paucibacillaires (PB) et 100% des cas de lèpre lépromateusc (MB). Les valeurs correspondantes pour les prélèvements à partir des fosses nasales étaient de 10% à 18% pour les cas PB et 100% pour les cas MB. L'anticorps monoclonal vis-à-vis de PGL-I ne pouvait pas détecter les cas de lèpre tuberculoïde (TT). A partir des échantillons d'urine, cependant, 16% des cas borderlinc tuberculoides (BT), 25% des borderline (BB), 80% des borderline lépromateux (BL) et 100% des cas LL pouvaient être détectés. Il était intéressant de remarquer que des cas PB, négatifs au frottis cutané, pouvaient être détectés à partir de l'examen des urines. La spécificité et la sensibilité du test sont discutées en relation avec les antigènes réagissant de manière croisée.
Se colectaron muestras de orina y de secreciones nasales de 102 pacientes con lepra de diferente clasificación para buscar la presencia de antígenos del My-cobacterium leprac incluyendo al glicolípido fenólico 1 (PGL-I). Los lípidos extraídos de las muestras de orina y los lavados nasales concentrados, se usaron en una prueba de ELISA en gota (dot-ELISA). Para la detección de antígenos del M. leprae se usaron dos tipos de anticuerpos primarios: uno policlonal obtenido de una mezcla de sueros de enfermos con lepra, y uno monoclonal anti-PGL-I. Los anticuerpos policlonales detectaron del 23 al 36% de los casos paucibacilares (PU) y al 100% de los casos multibacilarcs (MB) a partir de las muestras de orina. Los valores correspondientes para la detección nasal fueron del 10-18% para los casos PB y del 100% para los casos MB. El anticuerpo monoclonal anti-PGL-1 no pudo detectar a los casos tuberculoides (TT). Sin embargo, a partir de las muestras de orina se pudieron detectar, el 16% de los casos intermedios-tubereuloides (BT), el 25% de los casos intermedios (BB), el 80% de los casos íntermedios-lepromatosos (BL), y el 100% de los casos LL. Fue interesante notar que los casos PB, negativos en los extendidos de linfa cutánea, pudieron ser detectados a partir de las muestras de orina. Se discute la especificidad y sensibilidad de la prueba en relación a los antígenos de reacción cruzada.

4- IgM antibodies to native phenolic glycotipid-I in contacts of leprosy patients in Venezuela: epidemiological observations and a prospective study of the risk of leprosy

Marian Ulrich; Peter G. Smith; Celsa Sampson; Manuel Zuniga; Marta Centeno; Victor Garcia; Xiomara Manrique; Antonio Salgado; Jacinto Convit


In a randomized, double-blind vaccine trial in Venezuela, about 29,000 contacts of leprosy patients have been vaccinated with either a mixture of heat-killed Mycobacterium leprae and BCG or BCG alone, and are being resurveyed annually to detect new cases of leprosy. All contacts had a serum sample collected at the time of entry into the trial, and 13,020 of these sera have been analyzed for antibodies to phenolic glyco-lipid-I (PGL-I). Antibody levels have been related to various characteristics of the contacts and to their risk of developing leprosy in the following 4 years. A strong association was found between PGL-I antibody level and the risk of developing leprosy, in spite of possible modification of the incidence rate induced by vaccination. Antibody levels were higher in females than in males, and declined progressively with age. Household contacts had higher levels than did nonhousehold contacts, and levels were higher in individuals f rom the state in Venezuela which has the highest incidence of the disease. No substantial differences were found in antibody levels between contacts of multibacillary and paucibacillary patients, which may in part reflect the influence of treatment, and there was no clear association with the presence of BCG or lepromin scars or with skin-test responses to PPD and leprosy soluble antigen.
The assay of antibodies to PGL-I seems unlikely to provide a sensitive or specific test for infection with M. leprae, and measuring PGL-I antibody levels as a screening procedure to identify those at high risk of developing leprosy is unlikely to be particularly useful in most leprosy control programs. Such assays may be useful for the epidemiological monitoring of changes in the intensity of infection with M. leprae in a community and for the study of carefully defined groups of contacts during some phases of control programs.
Dans le cadre d'un essai randomisé en double aveugle d'un vaccin au Venezuela, environ 29.000 contacts de malades de la lèpre ont été vaccinés avec soit un mélange de Mycobacterium leprae tués par la chaleur et de BCG, soit avec du BCG seul, et sont actuellement contrôlés chaque année pour détecter les nouveaux cas de lèpre. Tous les contacts ont eu un échantillon de sérum récolté au moment d'être intégrés dans l'expérimentation, et 13.020 de ces sérums ont été analysés pour la recherche d'anticorps vis-à-vis du glycolipide phénolique-I (PGL-I). Les taux d'anticorps ont été étudiés en relation avec diverses caractéristiques des contacts, et avec leur risque de développer la lèpre au cours des 4 années suivantes. Une forte association a été trouvée entre le taux d'anticorps anti-PGL-I et le risque de développer la lèpre, en dépit d'une modification possible du taux d'incidence induite par la vaccination. Les taux d'anticorps étaient plus élevés chez les femmes que chez les hommes, et diminuaient progressivement avec l'âge. Les contacts domiciliaires avaient des taux plus élevés que les contacts extra-domiciliaires, et les taux étaient plus élevés chez les personnes provenant de l'État présentant l'incidence la plus élevée au Venezuela. On n'a pas trouvé de différence substantielle dans les taux d'anticorps entre les contacts de patients multibacillaires, et ceux de patients paucibacillaircs, ce qui pourrait être dû en partie à l'influence du traitement; on n'a pas trouvé d'association évidente avec la présence de cicatrice du BCG ou de lépromine, ni avec la réponse aux tests cutanés au PPD et avec l'antigène soluble.
Le titrage des anticorps anli-PGL-I semble peu apte à fournir un test sensible ou spécifique pour l'infection avec M. leprae, et il est peu probable que la mesure des taux d'anticorps anti-PGL-I comme procédé de dépistage pour identifier les personnes à risque élevé de développer la lèpre soit particulièrement utile dans la majorité des programmes de lutte contre la lèpre. De tels titrages pourraient être utiles pour la surveillance épidémiologique, dans une communauté, des modifications dans l'intensité de l'infection par M. leprae, et pour l'étude de groupes soigneusement définis de contacts durant certaines phases de programmes de lutte contre la lèpre.
En un estudio al azar y en doble ciego en Venezuela, se han vacunado cerca de 29,000 contactos de pacientes con lepra con una mezcla de Mycobacterium leprae inactivado por calor y BCG o con BCG sólo. Los contactos se han examinado anualmente para descubrir los nuevos casos de lepra. De todos los cantados se tomó una muestra de suero al inicio del estudio, y 13,020 de estos sueros han sido analizados para la búsqueda de anticuerpos contra el glicolipido fenólico-1 (PGL-I). Los niveles de anticuerpo se han relacionado con varias características de los contactos y con su riesgo de desarrollar lepra en los siguientes 4 años. Se encontró una fuerte asociación entre los niveles de anticuerpo contra PGL-I y el riesgo de desarrollar la enfermedad, no obstante la posible modificación del grado de incidencia inducido por la vacunación. Los niveles de anticuerpo fueron mayores en las mujeres que en los hombres y declinaron progresivamente con la edad. Los contactos convivientes tuvieron niveles más elevados que los no convivientes, y los niveles fueron más altos en los individuos del estado de Venezuela con mayor incidencia de la enfermedad. No se encontraron diferencias substanciales en los niveles de anticuerpo entre los contactos de pacientes con lepra multibacilar y aquellos con lepra paucibacilar (lo cual podría ser el reflejo de la influencia del tratamiento) y no hubo una clara asociación con la presencia de cicatrices por BCG o lepromina ni con la reactividad en piel al PPD o a antigenos solubles del bacilo de la lepra.
De lo anterior se deduce que es poco probable que el ensayo de anticuerpos contra el PGL-I sea una prueba sensible o especifica de la infección por el M. leprae y también, que es poco probable que la medición de los niveles de PGL-I, como un medio de descubrir los casos de alto riesgo, resulte de alguna utilidad en la mayoría de los programas de control contra la lepra. Tales ensayos pueden ser útiles para el seguimiento epidemiológico de los cambios en la intensidad de la infección con M. leprae en una comunidad y para el estudio de grupos cuidadosamente definidos de contactos, durante algunas fases de los programas de control.

5- A seroepidemiological study of leprosy in high- and low-endemic Indonesian Villages

Hardyanto Soebono; Paul R. Klatser


A seroepidemiological study was performed in three different leprosy-endemic areas in Indonesia, including two isolated villages with high endemicity in South Sulawesi (Kaluarang and Hulo) and an area with low endemicity in Java (Jepara). A total of 2430 serum samples were collected f rom 2672 individuals in these locations. The prevalence of leprosy in these three areas, as determined during this study, was 29/1000, 11/1000, and 7/1000 in Kaluarang, Hulo and Jepara, respectively.
Two serological assays were employed in this study to detect antibodies against Mycobacterium leprae. One is an enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) based on the detection of antibodies to the species-specific epitope of phenolic glycolipid-I (PGL-I) of M. leprae. The second test, using inhibition of an ELISA reaction (ELISA-INH) detects antibodies to a species-specific epitope on the 36-kDa protein antigen of M. leprae. In comparison with clinical findings, the specificity of both serological tests was calculated to be 91%. The sensitivity of the ELISA was 97.6% for multibacillary (MB) cases and 56.8% for paucibacillary (PB) cases; for the ELISA-INH, it was 97.6% and 81.8% for MB and PB cases, respectively.
Seropositivity rates were shown to be unrelated to sex, to Mitsuda skin-test reactivity, or to BCG vaccination status. The pattern of seropositivity was, however, clearly age-related, with high seropositivity in the age group 10-19 years and deceasing rates of positivity in the older age groups. Age-standardized seropositivity ratios were not correlated to the prevalence of leprosy when comparing the three areas. Therefore, it is not yet clear whether or not seropositivity reflects infection. If it does, other, as yet unidentified, factors may play a role in the natural history of the disease.
Une étude séro-épidémiologique a été réalisée dans trois régions endémiques pour la lèpre en Indonésie: deux villages isolés à haute endémicité à Sud-Sulawesi (Kaluarang et Hulo), et une région à basse endémicité à Java (Jepara). Un total de 2430 sérums ont été récoltés parmi 2672 personnes. La prevalence de la lèpre dans ces 3 zones, comme cela fut déterminé au cours de 1' étude, était de 29/1000, 11/1000 et 7/1000 respectivement à Kaluarang, Hulo et Jepara.
Deux épreuves sérologiqucs ont été utilisées au cours de l'étude pour la recherche d'anticorps vis-à-vis du Mycobacterium leprae. L'un est un test enzymatique (ELISA) basé sur la détection des anticorps spécifiques vis-à-vis de l'épitope glycolipide phénolique-I (PGL-I) de M. leprae. Le second test, basé sur l'inhibition d'une réaction ELISA (ELISA-INH), détecte les anticorps spécifiques de l'antigène protéique de 36 kDA de M. leprae. La spécificité des deux tests sérologiqucs a été estimée à 91% par rapport à l'examen clinique. La sensibilité de l'ELISA était de 97, 6% pour les cas multibacillaires (MB), et 56, 8% pour les paucibacillai-res (PB); pour le test ELISA-INH, la sensibilité était de 97, 6% pour les multibacillaires et de 81, 8% pour les paucibacillaires.
Les taux de séropositivité n'étaient pas liés au sexe, à la réactivité au test cutané de Mitsuda, ni au statut vaccinal vis-à-vis BCG. La séropositivité était cependant clairement associée à l'âge, avec une séropositivité élevée pour le groupe d'âge 10-19 ans, et des taux décroissants dans les groupes d'âge plus élevés. Des ratios de séropositivité standardisés pour l'âge ont été trouvés, pour les deux tests, córreles à la prévalence de la lèpre dans les régions situées à Sulawezi. Cependant, quand Jepara fut inclus dans l'analyse, on ne put démontrer une telle corrélation. Il n'est donc pas encore clair si la séropositivité reflète ou non l'infection. Si c'est le cas, d'autres facteurs, encore non identifiés, pourraient jouer un rôle dans l'histoire naturelle de la maladie.
Se efectuo un estudio seroepidemiológico en 3 áreas con lepra endémica en Indonesia. Las áreas incluyeron 2 poblaciones aisladas con alta endemicidad en Sulawesi del sur (Kaluarang y Hulo) y un área con baja endemicidad en Java (Jepara). De 2672 individuos se colectaron un total de 2430 muestras de suero. La prevalência de lepra en estas tres áreas fue de 29/1000 (Kaluarang), 11/1000 (Hulo), y 7/1000 (Jepara).
Para detectar anticuerpos contra el Mycobacterium leprae se emplearon 2 ensayos serológicos. Uno fue un ELISA para la detección de anticuerpos contra el gli-colípido fenólico-I (PGL-I) del M. leprae, el otro fue una inhibición del ELISA (ELISA-INH) para detectar anticuerpos contra un epitope de la proteína de 36-kDa del M. leprae. En comparación con los hallazgos clínicos, la especificidad de ambos ensayos serológicos fue del 91%. La sensibilidad del ELISA fue del 97.6% para los casos multibacilarcs (MB) y del 56.8% para los casos paucibacilares (PB); para el ELISA-INH, la sensibilidad fue del 97.6% para los casos MB y del 81.8% para los casos PB.
El grado de seropositividad no se encontró relacionado con el sexo, con la reactividad en piel (Mitsuda), ni con la vacunación previa con BCG. El patrón de seropositividad estuvo, sin embargo, claramente relacionado con la edad; el grupo de 10-19 años mostró la seropositividad más alta y ésta disminuyó en los grupos de mayor edad. Cuando de compararon las 3 áreas, los índices de seropositividad estandarizados por edad no correlacionaron con la prevalência de la lepra. Por lo tanto, aún no está claro si la seropositividad refleja o nó el estado de infección. Si esto fuera asi, otros factores, aún no identificados, podrían jugar un papel en la historia natural de la enfermedad.

6- Seroepidemiological study of leprosy in a highly endemic population of south india based on an ELISA using synthetic PGL-I

Padebettu Krishnamurthy; Potluri S. Rao; Bapura N. Reddy; Murugan Subramanian; Subramanian Dhandayudapani; Vivekanad Bhatia; Phillapakkam N. Neelan; Arabinda Dutta


As part of a continuing longitudinal im-munoepidemiological study, blood samples were collected by finger prick f rom 4243 individuals living in a highly endemic area for leprosy in South India. The samples were tested for IgM antibodies against phenolic glycolipid-I using an ELISA. Seropositivity defined as optical density > 0.2000 was marginally higher in the age group 10-30 years and in females. There was no evidence for a higher level in contacts than in non-contacts. The future prospect for the large scale use of this ELISA in high-endemic populations in special epidemiological investigations or routine control programs as a serological tool to detect leprosy infection appears questionable.
Dans le cadre d'une étude immunoépidémiologique longitudinale, des échantillons sanguins ont été prélevés par piqûre au doigt chez 4243 personnes vivant dans une région à forte endémicité de lèpre dans le Sud de l'Inde. Les échantillons ont été testés par un ELISA pour rechercher la présence d'anticorps IgM vis-à-vis du glycolipide phénoliquc-I. La séropositivité définie comme une densité optique > 0.2000, était légèrement supérieure pour le groupe d'âge 10-30 ans et pour les femmes. Il n'y avait pas d'évidence de taux plus élevés pour les contacts que pour les non-contacts. La perspective d'une utilisation à grande échelle de cet ELISA comme un outil sérologiquc pour détecter l'infection lépreuse dans les populations à haute endémicité pour des recherches épidémiologiques particulières ou pour des programmes de routine de lutte contre la lèpre, apparaît discutable.
Como parte de un estudio inmunoepidemiológico, se colectaron muestras de sangre por punción digital de 4243 individuos habitantes de un área altamente endémica del Sur de la India. Las muestras se probaron para la búsqueda de anticuerpos IgM in contra del glicolípido fenólico-I usando un ELISA. La seroposi-tividad, definida como una densidad óptica igual o mayor a 0.2000, fue marginalmente mayor en el grupo de edad entre 10 y 30 años y en mujeres. No hubieron evidencias de Que los niveles de anticuerpos fueran mayores en los contactos que en los no contactos. Por lo tanto, la utilidad de este tipo de ELISA como herramienta para detectar la infección leprosa en los estudios a gran escala en poblaciones altamente endémicas, parece ser muy cuestionable.

7- The value of IgM antibodies to PGL-I in the diagnosis of leprosy

Maurice J. Lefford; Mesfin Hunegnaw; Ernest Siwik


An ELISA has been used to measure IgM antibodies to phenolic glycolipid-I (PGL-I) in previously undiagnosed patients who were suspected of leprosy on purely clinical grounds. The certainty of clinical diagnosis was classified as either "firm" or "indefinite." Leprosy was confirmed in 133 of 161 patients on the basis of positive slit-skin smears and/or skin and/or nerve histopa-thology. All 58 patients with multibacillary leprosy (BB, BL, or LL) were correctly diagnosed clinically, as were 50 of 54 patients (93%) with a firm diagnosis of BT or TT leprosy. The firm clinical diagnoses were more accurate than either the slit-skin smear or ELISA data. However, there were 44 patients (27% of total), designated "rule out leprosy" (RO), for whom the clinical diagnosis was indefinite. The clinical suspicion of leprosy (RO) was correct in only 24 (55%) of these patients who had BT leprosy. The slit-skin smears were positive in only 20% of these patients compared to 50% for the ELISA. It was concluded that the PGL-I IgM ELISA may have its greatest diagnostic confirmatory value in paucibacillary disease because paucibacillary leprosy comprises the major source of clinical diagnostic difficulty.
Un ELISA a été utilisé pour mesurer le taux d'anticorps IgM vis-à-vis du glycolipide phénolique-I (PGL-I) chez des patients non diagnostiqués antérieurement qui étaient suspectés de lèpre sur une base purement clinique. Le diagnostic clinique fut classé comme "certain" ou "incertain". La lèpre fut confirmée chez 131 des 161 patients sur base de frottis cutanés positifs et/ ou de l'histopathologie cutanée et/ou nerveuse. Tous les 58 patients avec une lèpre multibacillaire (BB, BL, ou LL) avaient été correctement diagnostiqués clini-quement, tout comme 50 des 54 patients (93%) avec un diagnostic "certain" de lèpre BT ou TT. Les diagnostics cliniques "certains" étaient plus précis que le frottis cutané ou l'ELISA. Cependant, il y avait 44 patients (27% du total), pour lesquels on avait mentionné "exclure la lèpre", et pour lesquels le diagnostic clinique était incertain. La suspicion clinique de lèpre était correcte pour seulement 24 (55%) de ces patients, qui avaient une lèpre BT. Les frottis cutanés étaient positifs chez seulement 20% de ces patients, comparés à 50% pour l'ELISA. Il fut conclu que l'ELISA pour la recherche d'IgM vis-à-vis du PGL-I pourrait avoir sa plus grande valeur pour la confirmation du diagnostic dans la lèpre paucibacillaire, parce que c'est celle-ci qui présente le plus de difficultés por le diagnostic clinique.
Se uso un ELISA para mcdir anticucrpos contra el glicolipido fenolico-I (PGL-I) del Mycobacterium leprae en pacientes no diagnosticados pero con sospecha clinica de tener lepra. La certidumbre del diagnostico clinico se clasifico como "firme" o "indefinida". La lepra se confirmo en 133 dc 161 pacientes con base en los extendidos de linfa cutanea positivos y en la his-topatologia de la piel y/o nervios. Todos los 58 pacientes con lepra multibacilar (BB, BL, o LL) fucron correctamente diagnosticados desde el punto de vista clínico, como también lo fueron 50 de 54 pacientes (93%) con un diagnóstico firme de lepra BT o TT. Los diagnósticos clínicos firmes fueron más exactos que los datos de los extendidos de linfa cutánea o de los ELISA. Sin embargo, hubieron 44 pacientes (27% del total), designados "descartar lepra" ("rule out leprosy", RO), para quienes el diagnóstico clínico fue indefinido. La sospecha clínica de lepra (RO) fue correcta sólo en 24 (55%) de estos pacientes quienes tuvieron lepra BT. Mientras que los extendidos de linfa cutánea fueron positivos sólo en el 20% de estos pacientes, los ELISA fueron positivos en el 50% de los mismos. Se concluyó que el ELISA (IgM, PGL-I) puede tener su mayor valor diagnóstico confirmatorio en la enfermedad pauciba-cilar porque la lepra paucibacilar incluye los casos de mayor dificultad diagnóstica.

8- Serum lgA1 and IgM antibodies against Mycobacterium leprae-derived phenolic Glycolipid-I: a comparative study in leprosy patients and their contacts

Chujor S. N. Chujor; Hanno Bernheimer; William R. Levis; Beatrix Schwerer


In order to evaluate the potentials of lgA1 versus IgM as well as of native phenolic glycolipid-I (PGL-I) versus PGL-I-disac-charide coupled to bovine serum albumin (D-BSA) as antigens in the serodiagnosis of leprosy, anti-D-BSA IgA1 and anti-PGL-I IgM were investigated and compared to anti-PGL-I IgA1 in sera f rom patients and contacts.
Anti-D-BSA and anti-PGL-I IgA1 significantly correlate in patients and contacts. The higher IgA1 positivity rates obtained with D-BSA as compared to PGL-I may suggest D-BSA as the favorable antigenic material. In patients but not in contacts anti-PGL-I IgM and IgA1 correlate, IgM predominating over IgA1. In all three antibody systems, the mean values as well as the positivity rates increased f rom the tuberculoid toward the lepromatous disease pole. Also, the levels of all three antibodies significantly increased with the bacterial index (BI). However, anti-D-BSA (PGL-I) IgA1 appears to be preferable to IgM with respect to sensitivity, i.e., detection of disease activity, in paucibacillary or Bl-negative patients. A number of contacts were detected as seropositive with anti-D-BSA and/or anti-PGL-I IgA1 but not with anti-PGL-I IgM. This suggests that IgA1 is a better tool than IgM for the detection of leprosy in its subclinical stage.
Dans le but d'évaluer la valeur des IgAl comparés aux IgM ainsi que celle du glycolipide phénolique-I (PGL-I) naturel comparé au disaccharide-PGL-I couplé à de l'albumine sérique bovine (D-BSA) comme antigènes pour le sérodiagnostic de la lèpre, on a recherché les anticorps IgAl anti-D-BSA et les IgM anti-PGL-I, et on les a comparés aux IgAl anti-PGL-I dans le sérum de patients et de contacts.
Il y a une corrélation significative entre les IgA1 vis-à-vis du D-BSA et celles dirigées contre le PGL-I chez les patients et les contacts. Les taux de positivité d'IgA1 plus élevés vis-à-vis du PGL-I suggèrent une meilleure antigénicité du D-BSA. Chez les patients, mais non chez les contacts, il y a une corrélation entre les IgA1 et les IgM vis-à-visdu PGL-I, les IgM étant plusélevécs que les IgA1. Pour les trois types d'anticorps, les valeurs moyennes ainsi que les taux de positivité augmentaient du pôle tuberculoide vers le pôle lépromateux de la maladie. De plus, les taux des trois types d'anticorps augmentaient de manière significative avec l'indice bactériologique (IB). Cependant les anticorps IgA1 vis-à-vis du D-BSA (PGL-I) semblent être préférables aux IgM du point de vue de la sensibilité, c'est-à-dire la détection de signes d'activité de la maladie chez des patients paucibacillaires ou avec un indice bactériologique négatif. Un certain nombre de contacts ont été détectés comme séropositifs pour les IgA1 vis-à-vis du D-BSA et/ou du PGL-I mais non pour les IgM anti-PGL-I. Ceci suggère que les IgA1 sont préférables aux IgM pour la détection de la lèpre subclinique.
Para poder evaluar la utilidad potencial de IgAl vs IgM y del glicolipido fenólico-I nativo (PGL-I) vs el disacárido del PGL-I acoplado a la albúmina sérica bovina (D-BSA) como antígenos para el serodiagnós-tico de la lepra, se investigaron los anticuerpos IgAl anti-D-BSA e IgM anti-PGL-I y se compararon con los anticuerpos IgAl anti-PGL-I en los sueros de pacientes y contactos.
Los anticuerpos IgA1 anti-PGL-I y anti-D-BSA correlacionaron apropiadamente en los pacientes y contactos. Las mayores frecuencias de positividad se encontraron con D-BSA y ésto lo señala como el material antigénico más favorable. En los pacientes, pero no en los contactos, se encontró una buena correlación entre los anticuerpos IgM anti-PGL-I e IgA1, predominando los IgM sobre los IgA1. En los tres sistemas de anticuerpo, los valores medios y las frecuencias de positividad aumentaron del extremo tuberculoide al lepromatoso. Los niveles de los tres anticuerpos también aumentaron proporcionalmente al Índice bacteriano (IB). Sin embargo, los anticuerpos anti-D-BSA (PGL-I) IgA1 parecen ser preferibles a los IgM con respecto a sensibilidad, sobre todo en la detección de la enfermedad en los casos paucibacilares o en los pacientes con IB negativos. Un gran numero de contactos resultaron seropositivos con anti-D-BSA y/o anti-PGL-I IgA1 pero no con IgM anti-PGL-I. Esto sugiere que IgA1 es una mejor herramienta que IgM para la detección de la lepra en su etapa subclínica.

9- A Serologic study of naturally acquired leprosy in chimpanzees

Bobby J. Gormus; Keyu Xu; Patricia L. Alford; D. Rick Lee; Gene B. Hubbard; Jorg W. Eichberg; Wayne M. Meyers


Data f rom longitudinally obtained serum samples spanning several years has permitted us to identify two chimpanzees with leprosy and to estimate the time of Mycobacterium leprae exposure/infection. The results confirm high levels of specific anti-M. leprae phenolic glycolipid-I (PGL-I) as well as anti-lipoarabinomannan (anti-LAM) antibodies in both chimpanzees, and identify additional chimpanzees with possible M. leprae exposure. The observations are consistent with the hypothesis that leprosy exists in chimpanzees in the U.S.A. and suggest the possibility that M. leprae may be transmitted among chimpanzees. The data suggest that monitoring anti-PGL-I and anti-LAM IgG and IgM levels longitudinally in leprosy contacts may be useful in the recognition of preclinical leprosy.
Les données obtenues à partir d'échantillons de serums récoltés au cours d'études longitudinales s'éten-dant sur plusieurs années nous ont permis d'identifier deux chimpanzés présentant une lèpre, et d'estimer l'époque de l'exposition/infection à Mycobacterium leprae. Les résultats confirment les taux élevés d'anticorps spécifiques vis-à-vis du glycolipide phénolique-1 (PGL-i) de M. leprae et vis-à-vis du lipoarabinoman-nan (anti-LAM) chez les deux chimpanzés, et identifient d'autres chimpanzés ayant peut-être été exposés à M. leprae. Les observations sont compatibles avec l'hypothèse de l'existence de la lèpre chez les chimpanzés aux États-Unis, et suggèrent la possibilité que M. leprae puisse se transmettre entre chimpanzés. Les données suggèrent que la surveillance longitudinale des taux d'IgG et d'IgM anti-PGL-I et anti-LAM chez les contacts des malades de la lèpre pourrait être utile pour établir le diagnostic de lèpre pré-clinique.
Los estudios serológicos longitudinales en chimpancés, nos han permitido descubrir dos chimpancés con lepra y calcular el tiempo de exposición/infección con el Mycobacterium leprae. Los resultados confirman la presencia de altos niveles de anticuerpos anti-glicoli-pido fenólico-1 del M. leprae y anti-lipoarabinomanana (anti-LAM) en ambos chimpancés, y han permitido identificar otros chimpancés con posible exposición al M. leprae. Las observaciones son consistentes con la hipótesis de que existe lepra en los chimpancés en los Estados Unidos, y sugieren la posibilidad de que cl M. leprae pueda ser transmitido entre los chimpancés. Los datos sugieren que midiendo periódicamente los niveles de anticuerpos IgM e IgG anti-PGL-I y anti-LAM en los contactos de los pacientes con lepra, se podría identificar a los casos de lepra subclínica.

EDITORIAL

CORRESPONDENCE

11- Trigeminal trophic syndrome in hansen's disease

Jayakar Thomas; S. Parimalam; G. Thamarai Selvi; S. M. Augustine; T. C. Muthuswami


12- Response to phytohemagglutinin of LL patients' lymphocytes preincubated in culture media

Mary Fafutis-Morris; Fernando Alfaro-Bustamante; Amado Gonzalez-Mendoza; Roberto Morales-Ortiz; Alfonso E. Islas-Rodriguez


14- In vitro effect of dapsone on NADH-methemoglobin reductase

Clαudio Eduardo Muller Banzato; Luis Alberto Magna


OBITUARY

NEWS AND NOTES

BOOK REVIEWS

CURRENT LITERATURE

ACKNOWLEDGMENT

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