Vol. 58 N° 2 - Apr/May/Jun - 1990
ORIGINAL ARTICLE
Aleyamma Thomas; Appaswamy Balakrishnan; Muthiyalusamy Nagarajan; Ramachandra Prabhakar; Sriram Prasad Tripathy; Melville Christian; Paul Rajasekharan Somasundaram
A controlled clinical trial of two multidrug regimens in multibacillary lepromatous and near-lepromatous patients with a bacterial index (BI) of 2.5 or more was conducted. Patients were randomly allocated to either a two-drug regimen of dapsone plus clofazimine for 60 months or a four-drug regimen of rifampin, isoniazid, dapsone, and clofazimine for the first 3 months and clofazimine plus dapsone for the next 57 months. There was no difference between the rifampin and nonrifampin regimens with respect to the clinical improvement or bacteriological status of the patients at 60 months. Reactive states and neuritis were observed to be equal in the two patient groups.
On a mené un essai clinique contrôlé de deux schémas thérapeutiques utilisant chacun plusieurs médicaments, chez, des malades atteints de lèpre multiba-cillaire et chez des malades proches du type lépromateux ayant un index bactériologique (BI) de 2, 5 ou davantage. Les malades ont été attribués au hasard à l'un ou l'autre de ces schémas thérapeutiques, l'un consistant en dapsone et clofazimine pour 60 mois, et l'autre comprenant quatre médicaments, à savoir la rifam-picine, l'isoniazide, la dapsone et la clofazimine pendant 3 mois, suivis de clofazimine accompagnée de dapsone pendant les 57 mois suivants. Aucune différence n'a été notée pendant les 60 mois du suivi entre les schémas thérapeutiques comprenant ou non de la rifampicine, pour ce qui est de l'amélioration clinique ou de l'état bactériologique de ces malades. La fréquence des états réactionnels ou des névrites fut égale dans les deux groupes de malades.
Se realizó un estudio clínico controlado de dos esquemas de tratamiento a base de drogas múltiples en pacientes multibacilares y en pacientes sublepromatosos con un índice bacteriológico (IB) de 2.5 ó más. Los pacientes fueron distribuidos (al azar) en un grupo que recibió un esquema de tratamiento con 2 drogas (dapsona más clofazimina por 60 meses) o en un grupo que recibió rifampina, isoniazida, dapsona y clofazi-mina por lo menos durante 3 meses y clofazimina más dapsona los siguientes 57 meses. No hubo diferencia entre los esquemas con y sin rifampina en cuanto a mejoría clínica o estado bacteriológico de los pacientes a los 60 meses. Los estados reaccionales y las neuritis fueron iguales en los 2 grupos de pacientes.
Jacques H. Grosset; Baohong Ji; Claire-Cécile Guelpa-Lauras; Evelyne G. Perani; Laurent N. N'Deli
Twenty-one previously untreated lepro-matous patients were randomized into two groups and treated with either 800 nig pe-floxacin (PEFLO) or 400 mg ofloxacin (OFLO) once daily. The trial consisted of two parts: monotherapy f rom day 0 to day 56; and combined with the World Health Organization multidrug therapy (WHO/ MDT) regimen for multibacillary (MB) leprosy f rom day 57 to day 180. Four patients were removed f rom the trial because the organisms recovered f rom their pretreatment biopsies failed to infect mice. Among the remaining 17 cases, four (23.5%) had primary' resistance to dapsone but all of them were susceptible to rifampin. The initial (day 0) proportion of viable organisms, as measured by mouse foot pad inoculation, varied tremendously f rom patient to patient despite randomization during admission. Definite clinical improvement was noticed in virtually all patients after 22 doses of treatment with cither PEFLO or OFLO. A significant fall in the morphological index (MI) occurred as early as after 8 doses of PEFLO or after 22 doses of OFLO; the bacterial load also showed a moderate degree of reduction during the period of monotherapy. Although single-dose PEFLO or OFLO displayed only a modest degree of bactericidal effect against Mycobacterium leprae, about 99.9%, or 4 logs, of organisms viable on day 0 were killed by 22 doses of either PEFLO or OFLO. No significant difference in the therapeutic effect was detected between the two regimens. During PEFLO or OFLO monotherapy, except in one patient (case no. 10), the side effects were few and mild. Case no. 10 developed a psychic disorder after 27 days of PEFLO monotherapy, presumably due to the treatment with PEFLO. All of the patients tolerated the period of combined therapy extremely well, although some asymptomatic and transient laboratory abnormalities were observed. Because both PEFLO and OFLO displayed rapid bactericidal activities in human leprosy and were well tolerated by the patients, further clinical trials and field trials in evaluating the therapeutic effects of combined regimens containing both rifampin and PEFLO or OFLO are being organized. Since this is the first clinical trial in leprosy employing nude mice, in combination with normal mice, for monitoring the therapeutic effects of antimicrobials, the advantages, limitations and appropriate timing in using nude mice are discussed.
Vingt et un malades lépromaleux non enore traités ont été répartis au hasard en deux groupes, dont l'un a été traité par 800 mg de pelloxacine (PFLX) par jour, en une prise, et l'autre par 400 mg d'ofloxacine (OFLX) au même rythme. L'essai a été conduit en deux phases : monothérapie du premier au 56 ème jour; et polychimiothérapie combinée selon la posologie recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS-PCT) pour les malades multibacillaires (MB), du 57ème au 180ème jour. Quatre malades ont été soustraits en cours d'essai, car les organismes recueillis dans les biopsies prélevées chez eux avant le traitement n'avaient pas infecté la souris. Parmi les 17 autres cas, 4 (23, 5%), présentaient une résistance primaire à la dapsone; tous ces malades étaient cependant susceptibles à la rifampicine. La proportion d'organismes viables au premier jour, telle qu'elle a pu être mesurée par l'inoculation dans le coussinet plantaire de la souris, a varié de manière considérable d'un malade à l'autre, et ceci malgré la répartition au hasard ayant présidé à l'essai. Une amélioration clinique prononcée a été observée chez pratiquement tous les malades après 22 doses de ce traitement, tant avec la PFLX qu'avec l'OFLX. Une chute significative de l'Index Morphologique (IM) est survenue dès la 8ème dose de PFLX, et dès la 22ème dose d'OFLX. La charge bactérienne a également diminué de façon modérée au cours de la monothérapie. Quoiqu'une dose unique de PFLX ou d'OFLX ne témoigne que d'effets bactéricides réduits contre Mycobacterium leprae, environ 99, 9% (4 logs) des organismes viables au début de l'essai avaient été tués par 22 doses de PFLX ou d'OFLX. Aucune différence significative dans les effets trérapeutiques n'a été notée entre ces deux schémas de traitement. Si ce n'est pour un seul malade (cas nΊ 10), les effets secondaires notés au cours de la monothérapic par PFLX ou OFLX étaient peu fréquents et bénins. Le cas n" 10 a développé un trouble psychique après 27 jours de monothérapie par PFLX, cette complication étant vraisemblablement due au traitement.
Tous les malades ont extrêmement bien supporté la thérapeutique combinée, tout au long de la période où elle a été administrée, encore que quelques anomalies asymptômatiques décelées en laboratoire aient pu être observées. Puisque le PFLX comme l'OFLX témoignent d'une activité bactéricide rapide dans la lèpre humaine, et qu'ils sont bien tolérés par les malades, des essais complémentaires tant cliniques que sur le terrain sont prévus pour évaluer les effets thérapeutiques des schémas combinés contenant à la fois de la rifampicine et du PFLX ou de l'OFLX. Ceci étant le premier essai clinique dans la lèpre qui ait fait appel à la fois à la souris nue et à la souris normale, pour évaluer les effets thérapeutiques de médicaments anti-microbiens, on discute des avantages, des limitations, et du calendrier approprié pour l'utilisation des souris nues.
Veintiún pacientes lepromatosos sin tratamiento fueron distribuidos al azar en dos grupos y tratados una vez al día con 800 mg de pefloxacina (PFLX) o con 400 mg de ofloxacina (OFLX). El ensayo consistió de dos partes: monoterapia del día 0 al 56, y adición de la terapia con múltiples drogas de la organización mundial de la salud (WHO/MDT) para lepra multi-bacilar (MB), del día 57 al día 180. Cuatro pacientes fueron eliminados del estudio porque los bacilos recuperados de sus biopsias previas al tratamiento fueron incapaces de infectar a ratones. De los 17 casos restantes, 4 (23.5%) tuvieron resistencia primaria a la dap-sona pero todos fueron susceptibles a la rifampina. La proporción inicial (día 0) de organismos viables (medida por la inoculación de la almohadilla del ratón), varió mucho de paciente a paciente no obstante su distribución al azar al inicio del estudio. En todos los pacientes se notó una definitiva mejoría clínica después del tratamiento con PFLX o con OFLX. Después de 8 dosis de PFLX o después de 22 dosis con OFLX ocurrió una significante caída en el índice morfológico; la carga bacteriana también mostró un grado moderado de reducción durante el período de monoterapia. Aunque las dosis únicas de PFLX u OFLX mostraron sólo un moderado efecto bactericida contra el Mycobacterium leprae, casi el 99.9%, o 4 logs, de los microorganismos vivos en el día 0 resultaron muertos después de 22 dosis de PFLX o de OFLX. No se detectaron diferencias significativas en el efecto terapéutico de los dos esquemas de tratamiento. Excepto en un paciente (caso no. 10), los efectos colaterales de la monoterapia con PFLX o con OFLX fueron pocos y moderados. El caso no. 10 desarrolló un desorden psíquico a los 27 días de monoterapia con PFLX probablemente debido a la droga. Todos los pacientes toleraron bien el período de terapia combinada, aunque se observaron algunas anormalidades asintomáticas y transitorias en los hallazgos de laboratorio. Debido a que tanto la PFLX como la OFLX mostraron rápidos efectos bactericidas en los pacientes con lepra y fueron bien tolerados por ellos, se están organizando esquemas de tratamiento combinando rifampina y PFLX o rifampina y OFLX. Puesto que este es el primer ensayo clínico en lepra donde además se usan ratones desnudos en combinación con ratones normales para evaluar los efectos terapéuticos de las drogas, se discuten las ventajas, las limitaciones y el tiempo más apropiado para el uso de los mismos.
Michel F. Lechat; Etienne E. Declercq; Claudine B. Misson; Claire M. Vellut
The epidemiometric model of leprosy, built on Polambakkam, India, data, is used to compare the impact on incidence of dapsone and different multidrug therapy (MDT) strategies. The simulations show that generalization of MDT could have a dramatic impact on transmission of the disease. Relapses after MDT, although important f rom an individual point of view, have a negligible influence on the incidence. Introduction of MDT requires investments that, during the first few years of the program, are much greater than for dapsone monotherapy. These arc, however, rapidly absorbed due to the rapidly declining number of new cases, particularly when MDT is not limited to multibacillary cases but is administered to all patients.
On a utilisé le modèle épidémiométrique de la lèpre développé à partir des données recueillies à Polambakkam, en Inde, pour comparer les effets sur l'incidence de stratégies thérapeutiques basées respectivement sur la monothérapie à la dapsone et sur différents schémas de polychimiothérapie. Les simulations ont montré que la généralisation de la polychimiothérapie devraient avoir un effet radical sur la transmission de la maladie. Les récidives après polychimiothérapie, aussi importantes soient-elles au point de vue du malade, n'ont qu'une influence négligeable sur l'incidence. L'introduction de la polychimiothérapie exige, au cours des premières années du programme, des investissements qui sont beaucoup plus importants que ceux requis par la monothérapic à la dapsone. Ces dépenses sont toutefois rapidement compensées par le déclin rapide du nombre de nouveaux cas, particulièrement lorsque la polychimiothérapie n'est pas limitée aux cas multibacillaires, mais est administrée à l'ensemble des malades.
Se usó el modelo epidemiométrico de la lepra construido con los datos de Polambakkan, India, para comparar el impacto de incidencia de las estrategias de tratamiento con dapsona y con múltiples drogas (MD). Las simulaciones muestran que la generalización del tratamiento con MD podría tener un impacto dramático sobre la transmisión de la enfermedad. Las recaídas después del tratamiento con MD, aunque importantes desde un punto de vista individual, tienen una influencia insignificante sobre la incidencia. La introducción de un tratamiento con MD requiere inversiones mucho mayores durante los primeros años del programa que la monoterapia con dapsona. Estas son, sin embargo, rápidamente absorbidas debido a la rápida disminución en el número de casos nuevos, particularmente cuando el tratamiento con MD no se limita a los casos multibacilares sino que es adminís-tardo a todos los pacientes.
Sanit Makonkawkeyoon; Watchara Kasinrerk; Sakchai Dettrairat; Vicharn Vithayasai
Immunoregulation in various types of leprosy patients was evaluated in vitro using peripheral blood mononuclear leukocytes (PBML) stimulated with phytohemagglu-tinin-P (PHA-P) or concanavalin A (ConA) for a cell-mediated immune (CMI) assay or pokeweed mitogen (PWM) for a humoral-mediated immune (HMI) assay. The immune responses were evaluated by a lymphocyte transformation test (LTT) and lymphocyte-mediated cytotoxicity (LMC) for the immunoregulation of CMI, and a reverse hemolytic plaque assay for measuring the plaque-forming cells (PFC) and a sandwich ELISA for measuring IgG concentrations for the immunoregulation of HMI.
In LTT with PHA-P or ConA, the mean of the normal controls was not significantly different f rom the means of the untreated LL, BL, BB, BT, and TT leprosy patients. However, a wide variation of LTT results f rom BT to LL patients was noted: the LTT results of TT patients and normal controls were less variable. A similar pattern of immune responses was noted when studied by LMC in untreated LL, BL, BB, BT, and TT leprosy patients and normal controls. When the untreated patients and normal controls were studied for PFC, using PBML stimulated with PWM, a very similar pattern of PFC was obtained with the different types of leprosy patients.
The immunoregulatory role of lymphocytes in leprosy patients was further evaluated by cell mixing cultures. ConA-stim-ulated PBML f rom lepromatous leprosy patients were mixed with normal PBML and then stimulated with PHA-P. The immune regulation was then measured by LMC. Untreated BL/LL patients having a bacterial index (BI) of 3+ or more had significantly less suppressive activity than treated BL/ LL patients having a BI of less than 3 + , less than treated TT patients, and less than normal controls.
The activity of suppressor-T lymphocytes f rom untreated LL patients was further evaluated by the isolation of CD8+ T cells or ConA-sheep erythrocyte (SRBC) rosetted T cells f rom PBML of these patients and normal controls. The CD8+ T cells or ConA-SRBC rosetted T cells were cultured in various percentages with normal PBML and then stimulated with PWM. The immunoregulation of these T-cell populations was measured by quantitative determination of the PFC, using a reverse hemolytic plaque assay, or by quantitation of IgG with an ELISA. The CD8+ T cells and ConA-SRBC rosetted T cells f rom these LL patients showed significantly less suppressive activities in all of the tested cell concentrations when compared with normal controls.
En vue d'évaluer in vitro l'immunorégulation dans diflérents types de la maladie chez des sujets atteints de lèpre, on a eu recours à deux sortes de titrages, l'un basé sur la réaction des leucocytes mononucléaires du sang périphériue (PBML) à la stimulation par la phy-tohémagglutinine-P (PHA-P), ou par la concanavaline A (Con A) pour tester l'immunité à médiation cellulaire (CMI), l'autre basé sur la réaction de ces mêmes leucocytes stimulés par l'extrait mitogène de Phytolacca americana, (PWM), pour explorer la réponse immunitaire humorale (HMI). La réaction immunitaire portant sur la régulation de l'immunité à médiation cellulaire a été jugée par l'épreuve de transformation lymphocytaire (LTT) et par l'épreuve de cytotoxteité à médiation lymphocytaire (LMC); la régulation de l'immunité humorale a été mesurée par dosage par page dereflethémolytique inverse (PFC), ainsi que par une épreuve ELISA à double couches mesurant la concentration des IgG.
Avec l'épreuve de transformation lymphocytaire stimulée par la PHA-P ou la ConA, la moyenne observée chez des témoins normaux n'était pas significativement differente des moyennes relevées chez les malades de la lèpre non traités atteints des types LL, BB, BT, et TT. Toutefois, on a enrigistré une grande variation des résultats de cette épreuve entre les sujets BT et LL. En effet, les résultats de l'épreuve de transformation lymphocytaire chez les malades TT et chez les témoins normaux étaient moins variables. Un profil similaire des réponses immunitaires a été observé à l'épreuve de transformation lymphocytaire chez des malades de la lèpre LL. BL. BB, BT, TT et chez des témoins normaux. Lorsque le PFC était étudié chez les cas non traités et chez les témoins normaux, en utilisant des leucocytes mononucléaires du sang périphérique stimulés par le PWM, on a obtenu un profil très similaire pour l'ensemble des malades quel que soit leur type de lèpre.
Le rôle immunorégulateur des lymphocytes chez, les malades de la lèpre a alors été évalué en mêlant des cultures de cellules. Les leucocytes mononucléaires obtenus chez des patients atteints de lèpre lépromateuse stimulés par la ConA ont été mélangés avec des leucocytes mononucléaires normaux, et stimulés ensuite par la PHA-P. La régulation immunitaire a été ensuite mesurée par l'épreuve de transformation lymphocytaire. Les malades non traités atteints de lèpre BL/LL, ayant un index bactériologique (BI) de 3+ ou davantage, présentaient une activité suppressive significativement inférieure à celle des sujets BL/LL traités ayant un BI inférieur à 3 + , et également une activité inférieure à celle des malades TT traités et des témoins normaux.
On a ensuite évalué l'activité des lymphocytes T-suppresseurs, recueillis chez des malades LL non traités, en isolant les cellules T CD8+ ou les cellules T entraînant la formation de rosettes d'erythrocytes de mouton après stimulation par la ConA (SRBC), parmi les leucocytes mononucléaires de ces malades et de témoins. Les cellules T CD8+ et les cellules T SRBC ont été cultivées dans des milieux contenant diverses proportions de leucocytes mononucléaires normaux, puis stimulées par le PWM. L'immunorégulation de ces populations de cellules T a été mesurée par la détermination quantitative du PFC, en utilisant un dosage par plage de reflet hémolytique inverse, et par la quantification des IgG au moyen d'une épreuve ELISA. Les cellules T CD8 + et les cellules T en rosette ConA-SRBC provenant de ces malades LL ont témoigné d'une activité suppressive moins significative à toutes les concentrations de cellules utilisées que celle notée chez des témoins normaux.
Se evaluó, in vitro, la inmunoregulación en pacientes con varios tipos de lepra, usando sus leucocitos mo-nonucleares de sangre periférica (LMN) estimulados con fitohemaglutinina P (FHA-P), con concanavalina A (Con-A) o con fitolaca americana (PWM). La inmunorcgulación de la respuesta inmune celular (IC) se valoró usando una prueba de transformación de lin-focitos (PTL) y una prueba de citotoxicidad mediada por linfocitos (CML); la inmunorcgulación de la respuesta humoral se valoró por cuantificación del número de células formadoras de placa (CFP) en un ensayo de placas hemolíticas reversas y porcuantificación de IgG usando un ensayo enzimático (ELISA).
En la PTL con FHA-P o con Con-A, el resultado promedio en los controles normales fue similar al encontrado en los pacientes LL, BL, BB, BT y TT no tratados. Sin embargo, los resultados de la PTL en los pacientes de los grupos BT al LL mostraron una amplia variación. Los resultados de la PTL en los pacientes TT y en los controles normales fueron menos variables. En el ensayo de CML se encontró un patrón muy similar de respuesta en los controles sanos y en los pacientes LL, BL, BB, BT y TT. También se obtuvo un patrón muy similar de respuesta entre los controles sanos y los pacientes con los diferentes tipos de lepra cuando sus LMN se estimularon con PWM para inducir la formación de CFP.
Para el ensayo por cultivo mixto de células, los LMN de los pacientes LL estimulados con Con-A se mezclaron con LMN de individuos sanos y después se estimularon con FHA-P, entonces se midió la regulación inmune por CML. Los pacientes BL/LL sin tratar y con un indice bacteriano (IB) de 3+ o más, tuvieron menor actividad supresora que los pacientes BL/LL tratados con un IB menor de 3 + , que los pacientes TT tratados, y que los controles sanos.
También se evaluó la actividad de los linfocitos T supresores en los pacientes LL y en los controles sanos aislando los linfocitos CD8+ y cuantificando las células formadoras de rosetas con eritrocitos de carnero acoplados a Con-A. Las células CD8+ o las células T separadas por la formación de rosetas con GRC-Con-A, se cultivaron en varios procentajes con LMN normales y después se estimularon con PWM. La inmu-norcgulación de estas células T se midió cuantificando las CFP por medio de un ensayo de placas hemolíticas reversas o por cuantificación de IgG por ELISA. Las células T CD8+ y las células T separadas por rosetas con GRC-Con-A de los pacientes LL, mostraron una actividad supresora significativamente menor que los controles sanos a todas las concentraciones celulares probadas.
Sanit Makonkawkeyoon; Watchara Kasinrerk; Voralack Supajatura; Chakrit Hirunpetcharat; Vicharn Vithayasai
The capabilities of monocytes and lymphocytes in peripheral blood mononuclear leukocytes (PBML) to produce interleukin-1 (IL-1), IL-2, and interferon (IFN), respectively, were evaluated in various types and treatments of leprosy patients. IL-1 production in response to lipopolysaccharide was significantly lower in LL, BL, BB, and BT patients than in normal controls. However, there were no differences in IL-1 levels between TT patients and normal controls. The percentages of nonspecific-esterase-positive cells adhering to the plastic surfaces were not different in LL, BB and TT patients when compared to normal controls. However, they were significantly higher in BT and BL patients than in normal controls.
When PBML f rom leprosy patients were stimulated with concanavalin-A (ConA) for IL-2 production, there were no differences in the IL-2 levels in treated BL/LL, untreated BL/LL, treated BT/TT, and untreated BT/TT patients compared to normal controls. Similar results were obtained when PBML were stimulated with phytohemag-glutinin-P (PHA-P). However, when purified protein derivative (PPD) was used as the stimulating agent, there were significantly lower IL-2 levels in treated BL/LL, untreated BL/LL, treated BT/TT, and untreated BT/TT patients when compared to normal controls. There were also lower IL-2 levels in untreated BL/LL and BT/TT patients compared to treated BL/LL and BT/ TT patients, respectively.
PBML were stimulated with PHA-P or ConA for IFN production. There were no differences in the IFN levels in treated BL/ LL, untreated BL/LL, treated BT/TT, and untreated BT/TT patients compared to normal controls. However, when PPD was used as the stimulating agent, there were lower IFN levels in treated BL/LL, untreated BL/ LL, and treated BT/TT patients compared to normal controls.
On a évalué dans différents types de lèpre, et au cours de différents schémas de traitement, la capacité des monocytes et des lymphocytes du sang périphérique, à produire de I'interleukine-1 (IL-1), I'interleukine-2, et de l'interferon (IFN). La production d'interleukine-1, en réponse au lipopolysaccharides, était significati-vement abaissée chez les malades atteints de lèpre LL, BL, BB, et BT, par rapport aux témoins normaux. Néanmoins, on n'a pu noter aucune différence dans les taux d'interleukine-1 entre les malades TT et les témoins en bonne santé. Les pourcentages de cellules positives pour l'esterase, mais non spécifiques, qui adhèrent aux surfaces plastiques, n'étaient pas différents chez les malades LL, BB et TT lorsqu'on les comparait à des témoins normaux. Néanmoins, les pourcentages était significantivément élevée dans de lèpre BT et BL par rapport aux témoins normaux.
Lorsque ces leucocytes mononucléaires du sang périphérique, recueillis chez des malades de la lèpre, étaient stimulés par la concanavaline-A (ConA), en vue de produire de l'interleukine-2, aucune difference n'a été notée dans les taux d'inlerleukine-2 chez les malades BL/LL traités, chez les malades BL/LL non traités, chez les malades BT/TT traités, et chez les sujets BT/TT non traités, par rapport aux témoins normaux. Dos résultats semblables ont été obtenus lorsque ces leucocytes mononucléaires étaient stimulés par la phy-tohémagglutinine-P(PHA-P). Toutefois, lorsqu'on utilisait le dérivé protéinique purifié (PPD) comme agent de stimulation, on a relevé des taux d'interleukine-2 significativement plus faibles chez les BL/LL traités, les BL/LL non traités, les BT/TT traités, et les BT/TT non traités, par comparaison avec les témoins normaux. On a également observé un abaissement des taux d'interleukine-2 chez, les sujets BL/LL non traités, et chez les malades BT/TT non traités, lorsqu'on les comparait aux individus BL/LL traités et aux BT/TT traités.
La production d'interferon par les leucocytes mononucléaires du sang périphérique a été stimulée par le PHA-P ou la ConA.
Aucune différence n'a été notée dans les taux d'interferon chez les malades BL/LL traités, les BL/LL non traités, les BT/TT traités, et les BT/TT non traités, par rapport aux témoins normaux. Cependant, lorsque le PPD était utilisé comme agent de stimulation, on a enregistré des taux d'interferon plus faibles chez les BL/LL traités, BL/LL non traités, et BT/TT traités, que chez les témoins normaux.
Se evaluó la capacidad de los monocitos y los lin-focitos de la sangre periférica de pacientes con varios tipos de lepra y tratamientos para producir, respectivamente, interleucina-1 (IL-1) o IL-2 c interferón (IFN). La producción de IL-1 en respuesta a lipopolisacárido fue significativamente mayor en los controles sanos que en los pacientes LL, BL, BB y BT. Los pacientes TT y los controles sanos produjeron niveles equivalentes de IL-1. Los porcentajes de células adherentes esterasa-positivas fueron similares en los pacientes LL, BB y TT y en los controles sanos. Sin embargo, ellos fueron significativemente mayor en los pacientes BT y BL que en los controles normales.
La producción de IL-2 estimulada por concanava-lina A (Con-A) o por fitohemaglutinina P (FHA-P) fue comparable en los pacientes BL/LL tratados y no tratados, en los BT/TT tratados y no tratados y en los controles sanos. Sin embargo, cuando la estimulación de los leucocitos se hizo con PPD, los pacientes BL/ LL tratados y no tratados y los BT/TT tratados y no tratados, tuvieron niveles de IL-2 significativamente menores que los controles normales. Los pacientes BL/ LL y BT/TT no tratados produjeron menos IL-2 que los correspondientes pacientes tratados.
La producción de IFN, estimulada con FHA-P o Con-A, fue similar en los pacientes BL/LL tratados y no tratados, en los BT/TT tratados y no tratados, y en los controles sanos. Con el PPD, sin embargo, los niveles de IFN en los pacientes BL/LL y BT/TT, tratados y no tratados, fueron más bajos que en los controles normales.
Paul W. Roche; Warwick J. Britton; Sarah S. Failbus; Heike Ludwig; Wim J. Theuvenet; Ram B. Adiga
We have examined the serological responses of 154 untreated paucibacillary (PB) leprosy patients to two carbohydrate and one protein antigens of Mycobacteriuni leprae. There was a heterogeneous response with 20% of PB patients having IgM anti-PGL-I antibodies and a similar proportion with IgG anti-LAM antibodies, while 33% had antibodies to the M. leprae-specific epitope on the 35-kDa protein. There was overlap in the responses such that 43% of the patients were seropositive in one of the two M. leprae-specific assays, while 49% were positive in any assay. There was a gradation in seropositivity with increasing extent of disease for each of the clinical parameters measured. Those with established disability at the time of presentation were more likely to be seropositive in each assay.
Chez 154 malades atteints de lèpre paucibacillaire (PB), et non traités, on a étudié les réponses sérolo-giques à deux hydrates de carbone et à un antigène protéinique de Mycobacteriuni leprae. On a enregistré une réponse hétérogène; en effet, 20% des malades pau-cibacillaires avaient des anticorps IgM anti-PGL-1, une proportion semblable présentait des anticorps IgG anti-LAM, alors que 33% révélaient la présence d'anticorps à l'épitope spécifique pour M. leprae de la protéine 35-kDa. On a observé un chevauchement dans les réponses; 43% des malades étaient séropositifs pour l'un ou l'autre de ces deux titrages spécifiques pour M. leprae, alors que 49% étaient positifs pour les deux. On a enregistré de plus une augmentation graduelle de la séropositivité en relation avec l'étendue de la maladie, et ceci pour chacun des paramètres cliniques qui ont été mesurés. Les malades ayant des déformités établies au moment de l'étude avaient davantage de chances d'être séropositifs pour chacune des épreuves.
Se examino la respuesta serológica de 154 pacientes con lepra paucibacilar (PB) a dos carbohidratos y un antígeno protéico del Mycobacterium leprae. Se encontró una respuesta heterogénea donde 20% de los pacientes PB tuvieron anticuerpos IgM anti-GLF-I y una proporción similar tuvo anticuerpos IgG anti-LAM; 33% de los pacientes tuvieron anticuerpos contra el epitope de 35 kDa específico del M. leprae. Hubo tal sobreposición en las respuestas que el 43% de los pacientes fueron seropositivos en uno de los dos ensayos específicos para M. leprae, mientras que el 49% de los mismos fueron positivos en cualquiera. Hubo un incremento en la seropositividad al aumentar la extensión de la enfermedad. Aquellos pacientes con más alteración orgánica al inicio del estudio fueron más propensos a resultar seropositivos en cualquiera de los ensayos.
Wu Qinxue; Ye Ganyun; Yin Yueping; Li Xinya; Liu Qi; Wei Wanhuei
In this study, we have developed two latex agglutination tests (LATs) with phenolic glycolipid-I (PGL-I) and natural disaccha-ride-octyl-bovine serum albumin (ND-O-BSA) as antigens in 110 leprosy patients (LL = 30, BL = 30. BT = 30, and TT = 20), 50 tuberculosis cases, and 30 normal controls. These two LATs were compared with corresponding ELISAs (ND-O-BSA ELISA and PGL-I ELISA) and analyzed by the chi-squared test. There were no significant differences between the two LATs (PGL-I LAT and ND-O-BSA LAT) and their corresponding ELISAs. There was an increase in the proportion of positive cases detectable which coincided with the clinical classification of leprosy, i.e., lepromatous cases were more likely to be positive than tuberculoid cases. LATs are more simple and rapid than ELISAs and have high sensitivity (77% in ND-O-BSA LAT, 80.5% in PGL-I LAT) and specificity (99% in both LATs). LATs may become useful tools for the im-munodiagnosis of leprosy in the field. The stability and repeatability of LATs are discussed in detail.
Au cours de cette étude, on a mis au point deux épreuves d'agglutination du latex avec l'antigène phé-noglycolipidique-1 (PGL-1 ), et l'albumine octyl-disac-charidique bovine naturelle du sérum (ND-O-BSA) utilisée comme antigène, chez 110 malades de la lèpre (LL = 30, BL = 30, BT = 30, et TT = 20), chez 50 cas de tuberculose, et chez 30 témoins normaux. Ces deux épreuves d'agglutination du latex ont été comparées avec les épreuves ELISA correspondantes (ND-O-BSA-ELISA et PGL-I-ELISA) et analysées alors par la méthode du chicarré. Aucune différence significative n'a été mise en évidence entre les deux épreuves d'agglutination du latex (PGL-I-LAT et ND-O-BSA-LAT) et les ELISA correspondants. On a toutefois noté une augmentation de la proportion de cas positifs décelables, qui coincidait avec la classification clinique de la maladie, c'est-à-dire que les cas lépromateux avaient davantage de chances de livrer des résultats positifs que les cas tuberculoïdes. Les épreuves au latex sont plus simples et plus rapides que les ELISA, et témoignent à la fois d'une sensibilité élevée (77% pour ND-O-BSA-LAT, 80, 5% pour PGL-I-LAT) et d'une très grande spécificité (99% pour l'une et l'autre des épreuves au latex). Les épreuves d'agglutination au latex pourraient se révéler des instruments utiles dans le diagnostic immunologique de la lèpre sur le terrain. La stabilité et la reproductivité de ces épreuves au latex sont discutées dans le détail.
Se desarrollaron 2 pruebas de aglutinación de látex (LAT) con glicolípido fenólico-1 (PGL-1) y con el di-sacárido natural octil-albúmina sérica bovina (ND-O-BSA) como antígenos, y se aplicaron a 110 pacientes con lepra (LL = 30, BL = 30, BT = 30, y TT = 20), a 50 pacientes con tuberculosis y a 30 controles normales. Estas dos LATs fueron comparadas con los correspondientes enzimoensayos (ND-O-BSA-ELISA y PGL-1-ELISA) y los resultados se analizaron por la prueba de chi-cuadrada. No hubieron diferencias significativas entre las dos LATs y sus correspondientes ELISAs pero hubo un incremento en la proporción de casos positivos détectables, el cual coincidió con la clasificación clínica de la lepra; los casos lepromatosos tuvieron más probabilidad de ser positivos que los tuberculoides. Las pruebas de LATs son más simples y rápidas que las ELISAs y tienen un alto grado de sensibilidad (77% en ND-O-BSA-LAT, 80.5% en PGL-1-LAT) y especificidad (99% en ambas LATs). Las LATs pueden llegar a ser herramientas útiles para el inmunodiagnóstico de la lepra en el campo. La estabilidad y reproducibilidad de las LATs se discuten en detalle.
Subhada V. Chiplunkar; Madhubhashini V. Deshmukh; Prabhakar D. Samson; Ruth Butlin; Waman S. Bhatki; Ramesh G. Chulawalla; Madhav G. Deo; Sudha G. Gangal
We have assessed the natural killer (NK) cell-mediated cytotoxicity and antibody-dependent cellular cytotoxicity (ADCC) in the peripheral blood lymphocytes (PBL) f rom untreated lepromatous leprosy (LL) patients, LL patients on multidrug therapy (MDT) with favorable responses (MDT-R), LL patients clinically classified as nonresponders to MDT (MDT-NR), treated tuberculoid leprosy (TT) patients, and healthy donors. NK cytotoxicity was modulated by treating the PBL with recombinant intcr-feron-alpha (IFN-α) and recombinant in-terleukin-2 (IL-2).
The mean percent NK cytotoxicity of untreated LL patients (15 ± 3), treated MDT-R patients (20 ± 4), and treated MDT-NR patients (12 ± 4) was significantly lower than that of TT patients (39 ± 6) and healthy donors (37 ± 5). Treatment of effectors with IL-2 or IFN-α enhanced NK cytotoxicity in 5 of 6 untreated LL patients, 6 of 6 treated MDT-R LL patients, 4 of 5 and 3 of 5 treated MDT-NR LL patients, respectively, and 5 of 8 and 3 of 8 treated TT patients, respectively.
Although PBL f rom TT patients showed initial NK activity comparable to that of healthy donors, fewer TT patients showed modulation of NK activity by IL-2, and IFN-α to a lesser extent. The ADCC activity was lower in untreated LL patients compared to treated patients, while TT patients had normal ADCC activity. The results indicate that although LL patients show lowered spontaneous cytotoxicity, it can be modulated favorably by lymphokines.
On a evalué la cytotoxicité naturelle à médiation cellulaire (NK), ainsi que la cytotoxicité cellulaire sous la dépendance des anticorps (ADCC) dans les lymphocytes du sang périphérique (PBL), chez des malades atteints de lèpre lépromateuse non traitée (LL), des sujets LL soumis à la polychimiothérapie (PCT) et répondant favorablement à celle-ci (MDT-R), des patients LL classifiés cliniquement comme non répondants à la polychimiothérapie (MDT-NR), des individus atteints de lèpre tuberculoïde et traités (TT), et des donneurs sains. La cytotoxicité NK était modulée lorsqu'on traitait les lymphocytes par de l'interferon-alpha obtenu par recombinaison génétique (IFN-α) et par de l'interleukine-2 (IL-2) également obtenue par recombinaison.
La cytotoxicité moyenne NK exprimée en pourcentage était significativement plus basse chez les malades LL non traités (15 ± 3), chez les sujets MDT-R traités (20 ± 4), et chez les patients traités M DT-NR (12 ± 4), par rapport aux valeurs observées chez les sujets TT (39 ± 6) et chez les donneurs sains (37 ± 5). Le traitement des lymphocytes par IL-2 ou par IFN-α a entraîné une augmentation de la cytotoxicité NK chez 5 des 6 patients LL non traités, chez tous les six malades lépromateux MDT-R traités, chez 3 des 5 sujets LL traités MDT-NR. et respectivement 5 des 8 et 3 des 8 malades TT traités.
Encore que les lymphocytes du sang périphérique, recueillis chez les malades TT, aient démontré une activité NK initiale comparable à celle des donneurs sains, un nombre inférieur de ces sujets TT a témoigné d'une modulation de l'activité NK par IL-2, et dans une moindre mesure par IFN-α.
L'activité ADCC était plus faible chez les malades LLnon traités, par comparaison avec les malades traités, alors que les sujets TT présentaient une activité ADCC normale.
Ces résultats démontrent que malgré qu'elle soit abaissée chez les malades LL, la cytotoxicité spontanée peut être modulée dans un sens favorable par les lymphokines.
Se analizó la citotoxicidad celular mediada por células asesinas naturales (NK) y la citotoxicidad celular dependiente de anticuerpo (CCDA) en los linfocitos desangre periférica (LSP): de pacientes lepromatosos (LL) sin tratamiento, de pacientes LL en tratamiento con múltiples drogas (TMD) y respuestas favorables (TMD-R), de pacientes LL no respondedores al tratamiento (TMD-NR), de pacientes tuberculides tratados (TT), y de donadores sanos. La citotoxicidad NK fue modulada por tratamiento de los LSP con interferon alfa (IFN-α) e interleucina-2 (IL-2) recombinantes.
Los porcentajes promedio de citotoxicidad por NK en los pacientes LL no tratados (15 ± 3), en los pacientes TMD-R (20 ± 4), y en los pacientes TMD-NR (12 ± 4) fueron significativamente más bajos que aquellos en los pacientes TT (39 ± 6) y en los donadores normales (37 ± 5). El tratamiento de los efectores con IL-2 o con IFN-α incrementó la citotoxicidad NK en 5 de 6 pacientes LL no tratados, en 6 de 6 pacientes TMD-R, en 4 de 5 y en 3 de 5 pacientes LL TMD-NR, y en 5 de 8 y en 3 de 8 pacientes TT.
Aunque los LSP de los pacientes TT mostraron una actividad NK inicial comparable a la de los controles sanos, menos pacientes TT mostraron menor grado de modulación de la actividad NK por IL-2 e IFN-α. La actividad CCDA fue más baja en los pacientes LL no tratados que en los pacientes tratados; los pacientes TT tuvieron una CCDA normal. Los resultados indican que aunque los pacientes LL muestran una cilotoxi-cidad espontánea disminuida, ésta puede ser favorablemente modulada por linfocinas.
Mona Vachula; Timothy J. Holzer; Lilia Kizlaitis; Burton R. Andersen
Peripheral blood monocytes were pretreated with phenolic glycolipid-I (PGL-I), dimycocerosyl phthioccrol (DIM), or mycoside A, then cultured in the presence or absence of interferon-gamma (IFN-γ).Their oxidative responses to
Mycobacterium leprae, phorbol myristate acetate (PMA), and opsonized zymosan were evaluated. In response to
M. leprae, monocytes pretreated with PGL-I released less O
than nonlipid-treated control cells. The IFN-γ augmentation of oxidative responses was suppressed only in PGL-I-pretreated monocytes and only when the stimulus was
M. leprae. This suggests that PGL-I, by affecting the IFN-γ enhancement of phagocytic cell oxidative responses, aids further the intracellular survival of
M. leprae.
Après avoir été prétraités par l'antigène phénogly-colipidique-1 (PGL-1), le dimycocerosyl phthiocerol (DIM), our le mycoside A, des monocytes du sang périphérique ont été cultivés en présence ou en absence d'interferon-gamma (IFN-γ). On a alors évalué leur réponse oxydative au Mycobacterium leprae, au my-ristate acétate de phorbol (PMA), et au zymosan opso-nisé. En présence de M. leprae, les monocytes prétraités avec le PGL-I ont libéré moins d'oxygène que les cellules témoins non traitées par des lipides. L'augmentation de la réponse oxydative en présence d'IFN-γ a été supprimée uniquement dans les monocytes prétraités par le PGL-I, mais ceci seulement lorsqu'ils étaient stimulées par M. leprae. Ces observations suggèrent que le PGL-I, en entraînant un renforcement de la réponse oxydative des cellules phagocytaires en présence d'IFN-γ, contribue à assurer la survie intracellulaire de M. leprae.
Se pretrataron monocitos de sangre periférica con glicolipido fenólico-1 (PGL-1), con dimicocerosil phtiocerol (DIM), o con micósido A y después se cultivaron en presencia o ausencia de interferon gamma (IFN-γ). Enseguida se evaluaron sus respuestas oxidatives hacia el
Mycobacterium leprae, hacia el acetato de forbol miristato (PMA) y hacia levaduras opsoni-zadas. Los monocitos pretratados con PGL-1 liberaron menos O
en respuesta al
M. leprae que los controles no tratados con el lípido. El aumento de la respuesta oxidativa inducido por el IFN-γ, lue suprimido solo en los monocitos pretratados con PGL-1 y solo cuando el estimulo fue
M. leprae. Esto sugiere que el PGL-1, al afectar el incremento en la respuesta oxidativa de la célula fagocitica inducido por el IFN-γ, ayuda a la supervivencia intracelular del
M. leprae.
Ian A. Cree; W. Cairns S. Smith; J. Swanson Beck
A group of 52 untreated leprosy patients were examined to determine the relationship between local and systemic immunological parameters across the clinico-patho-logical spectrum. The Ridley-Jopling classification, bacterial index (131), and granuloma fraction (GF) were assessed in biopsies f rom 40 cases. The densities of apop-toses, mitoses, and plasma cells were also measured. Systemic immunity to mycobacteria was assessed by skin tests with leprosin A and PPD, and by measurement of the serum antibody responses to Mycobacterium leprae, M. tuberculosis, and M. scrofulaceum. The serum responses to phenolic glycolipid-I (PGL-I) of M. leprae was assessed using a glycoconjugate which mimics an immunodominant epitope.
The serum antibody levels and skin test results showed the expected inverse relationship. The BI within lesions showed an inverse correlation with the skin test results, but none of the other histological parameters studied showed a significant relationship with the other measurements of systemic immunity. Our findings suggest that the inverse relationship between delayedtype hypersensitivity and humoral immunity in leprosy patients, which is strong in groups of patients across the leprosy spectrum, is less strong in individual patients than is often thought. The lack of correlation of many histological and systemic parameters suggests that local factors modulate systemic immunity in the pathogenesis of leprosy lesions.
On a examiné un groupe de 52 malades atteints de lèpre et non traités, en vue de déterminer la relation existant entre les paramètres immunologiques locaux et systémiques, d'un bout à l'autre du spectre clinico-pathologique. Sur les biopsies provenant de 40 cas, on a procédé à la classification de Ridlcy-Jopling, à l'évaluation de l'index bactériologique (BI), et à la détermination de la fraction granulomateuse (GF). On a également mesuré les densités des apoptoses, des mitoses, et des cellules plasmatiques. On a estime l'immunité systémique aux mycobactérics au moyen d'épreuves cutanées par la léprosine A et par le PPD, de même qu'en mesurant les réponses du sérum en anticorps contre Mycobaclerium leprae, M. tuberculosis, et M. scrofulaceum. Les réponses sériques à l'antigène phénoglycolipidique-I (PGL-I) de M. leprae ont été déterminées en utilisant un glycoconjugué qui simule l'épitope immunodominant.
Les taux d'anticorps sériques, de même que les résultats de l'épreuve cutanée, ont montré, ainsi qu'on pouvait s'y attendre, une relation inversée. L'Index Bactériologique dans les lésions a révélé une corrélation négative avec les résultats de l'épreuve cutanée; toutefois, aucun des autres paramètres histologiques étudiés n'a montré une relation significative avec les autres déterminations de l'immunité systémique. Ces observations suggèrent que la relation inversée entre l'hypersensibilité de type retardé et l'immunité humorale chez les malades de la lèpre, qui est très marquée dans des groupes de malades tout au long du spectre de la lèpre, est cependant chez des malades pris individuellement, moins prononcée qu'on ne le pense souvent. L'absence de corrélation entre un bon nombre des paramètres histologiques et systémiques suggère que des facteurs locaux modulent l'immunité systémique au cours de la pathogenèse des lésions de la lèpre.
Se estudió un grupo de 52 pacientes con lepra sin tratamiento para determinar la relación entre inmunidad local y sistémica a lo largo del espectro clínico-patológico de la enfermedad. Se estableció la clasificación (Ridley-Jopling). el índice bacteriano (IB) y el tamaño de la fracción granuloma (FG) en las biopsias de piel de 40 pacientes. También se midió el grado de apoptosis y de mitosis, y la densidad de células plasmáticas. La inmunidad sistémica contra la microbac-teria se midió por las pruebas dérmicas con leprosina y con PPD y por medición de los niveles séricos de anticuerpos contra Mycobacterium leprae, M. tuberculosis, y M. scrofulaceum. Las respuestas séricas contra el glicolipido fenólico-1 (GLF-1) del M. leprae se midieron usando un glicoconjugado que mimetiza un epítope inmunodominante.
Los resultados sobre los niveles de anticuerpos séricos y aquellos sobre las pruebas dérmicas mostraron la relación inversa esperada. Aunque el IB dentro de las lesiones mostró una correlación inversa en los resultados de las pruebas dérmicas, ninguno de los otros parámetros estudiados mostró una relación significativa con las otras mediciones de la inmunidad sistémica. Nuestros hallazgos suqieren que la relación inversa entre la inmunidad retardada y la inmunidad humoral en los pacientes con lepra, la cual es marcada entre los diferentes grupos del espectro de la enfermedad, es menos marcada de lo que se piensa cuando se analizan los pacientes individuales. La falta de correlación de muchos parámetros histológicos y sistémicos, sugiere que en la patogénesis de las lesiones de la lepra, la inmunidad sistémica es modulada por factores locales.
Jindrich Kazda; Lorentz M. Irgens; Arend H. J. Kolk
In the grey layer of sphagnum vegetation originating f rom former leprosy-endemic regions of coastal Norway, acid-fast bacilli (AFB) containing Mycobacterium leprae-specific phenolic glycolipid I (PGL-I) on the surface have been found. These AFB survived in foot pads of nude mice with multiplication but without swelling. This contrasts to experimental leprosy with clinically derived M. leprae where swelling and unlimited multiplication takes place. The naturally occurring AFB may be of a lower pathogenicity than M. leprae obtained f rom clinical cases. The possibility of M. leprae surviving in sphagnum vegetation was assessed by inoculation of clinically derived M. leprae into the grey layer of the sphagnum. It multiplied more than tenfold and retained its pathogenicity in nude mice for 16 weeks, the duration of the experiment. The lack of pathogenicity of sphagnum-derived, M. leprae-like mycobacteria may be relevant to the decline of leprosy in Norway.
On a décelé des bacilles acido-résistants (AFB) contenant l'antigène phénoglycolipidique-I (PGL-I) spécifique pour Mycobacteriitm leprae, à la surface de la couche grise d'une végétation de spheignes provenant de régions auparavant endémiques pour la lèpre dans la région côtière de la Norvège. Ces bacilles acido-résistants ont survécu dans les coussinets plantaires de souris nues, en se multipliant, mais sans témoigner de gonflement. Ces observations ne correspondent pas à ce qu'on observe dans la lèpre expérimentale avec M. leprae obtenus chez des malades, où le gonflement et une multiplication illimités prennent place. Les bacilles acido-résistants naturels pourraient témoigner d'une pathogénicité plus faible que M. leprae recueilli à partir de lésions cliniques. La possibilité d'une survie de M. leprae dans la végétation de spheignes a été évaluée par l'inoculation au niveau des couches grises des spheignes de bacilles de la lèpre obtenus chez des malades cliniques. Ces bacilles se sont multipliés plus de 10 fois et ont gardé leur pathogénicité chez la souris nue pendant 16 semaines, ce qui correspond à la durée de l'expérience. L'absence de pathogénicité des my-cobactéries ressemblant à M. leprae et obtenues dans les spheignes pourrait avoir joué un rôle dans le déclin de la lèpre en Norvège.
Se han encontrado bacilos ácido-resistentes (BAAR) conteniendo en su superficie al glicolipido fenólico-1 específico del Mycobacterium leprae en la capa gris de la vegetación musgosa encontrada en las regiones anteriormente endémicas en lepra de las costas de Noruega. Estos BAAR sobrevivieron en las almohadillas plantares del ratón desnudo, con multiplicación pero sin linchamiento. Esto contrasta con la lepra experimental causada por el M. leprae derivado de casos clínicos, donde ocurre hinchamiento y multiplicación ilimitada. Los BAAR encontrados en el musgo pueden tener una menor patogenicidad que los M. leprae obtenidos de casos clínicos. La posibilidad de que M. leprae sobreviviera en el musgo se analizó inoculando M. leprae de casos clínicos en la capa gris del musgo. Aquí, el M. leprae se multiplicó mas de 10 veces y retuvo su patogenicidad en el ratón desnudo durante 16 semanas, la duración del experimento. La falta de patogenicidad de la micobacteria derivada del musgo, podría ser relevante en la disminución de la lepra en Noruega.
Gary B. Baskin; Bobby J. Gormus; Louis N. Martin; Michael Murphey-Corb; Gerald P. Walsh; Wayne M. Meyers
Three rhesus monkeys were experimentally inoculated with sooty-mangabey-derived Mycobacterium leprae and were inadvertently infected with the simian immunodeficiency virus (SIV) as well. They died of an immunodeficiency syndrome, and at autopsy all had lesions caused by M. leprae. One monkey was inoculated twice with M. leprae, initially with an inoculum f rom a sooty mangabey that was not infected with SIV and, subsequently, with an inoculum f rom a mangabey that was SIV infected. The monkey did not develop clinical lesions and became strongly lepromin skin test (LST) positive after the first inoculation, but became infected with both agents and LST negative following the second inoculation. These observations suggest that SIV-infected rhesus monkeys have an increased susceptibility to M. leprae infection and, by analogy, imply that HIV-infected human beings may have an increased susceptibility as well.
Trois chimpanzés ont été inoculés expérimentalement par des bacilles de la lèpre obtenus à partir de singes mangabey; ces primates ont été également infectés par erreur avec une souche du virus du syndrome d'immuno-déficience simienne (VIS). Ces animaux ont développé un syndrome fatal d'immuno-déticience; l'autopsie a montré que toutes les lésions étaient causées par Mycobacterium leprae. Un des ces chimpanzés a été inoculé par deux fois avec M. leprae, tout d'abord avec un inoculât provenant d'un singe mangabey non infecté par SIV, et ensuite, par un inoculât provenant d'un singe mangabey qui était lui infecté par VIS. Ce chimpanzé n'a développé aucune lésion clinique; il est devenu fortement réactif a l'épreuve cutanée par la lépromine à la suite de la première inoculation, mais cette réaction est devenue négative à la suite de la seconde inoculation, lorsqu'il s'est vu infecté par les deux agents pathogènes. Ces observations suggèrent que les chimpanzés infectés par le VIS voient leur susceptibilité à l'infection par M. leprae accrue, ce qui par analogie implique que les humains infectés par VIH pourraient également témoigner d'une susceptibilité accrue.
Se inocularon 3 monos rhesus con Mycobacterium leprae obtenidos de un mono mangabey pardo y se infectaron inadvertidamente también con el virus de la inmunodeficiencia de los simios (SIV). Todos los monos murieron de un síndrome de inmunodeficiencia y en la autopsia todos tuvieron lesiones causadas por el M. leprae. Un mono se inoculó 2 veces con M. leprae; inicialmente con un inoculo derivado de un mono mangabey que no estaba infectado con SIV y subsecuentemente con un inoculo de un mono mangabey que sí lo estaba. El mono no desarrolló lesiones clínicas y resultó lepromino-positivo después de la primer inoculación pero se infectó con ambos agentes y se tornó lepromino-negativo después de la segunda inoculación. Estas observaciones sugieren que los monos rhesus infectados con el SIV tienen una susceptibilidad incrementada a la infección con M. leprae y (por analogía) que los humanos infectados con el HIV también podrían tener una susceptibilidad incrementada.
EDITORIALS-CONGRESS-STATE-OF-THE-ART LECTURES
CORRESPONDENCE
Jacques H. Grosset; Ji Baohong
C. R. Srinivas; Ambarish Padhee; N. D. George
Sara T. Olalla Saad; Irene G. H. Lorand-Metze; Carmino A. Souza
V. Philippe Esterre; Dominique Sainte-Marie; Marie-Anne Bach
F. C. O. Fandinho; A. T. Orsi-Souza; J. I. Salem
Charles K. Job; Vernia Drain; Angelina T. Doming; Robert C. Hastings; Michael A. Gerber
OBITUARIES
NEWS AND NOTES
BOOK REVIEW
CURRENT LITERATURE
ACKNOWLEDGMENT