Vol. 60 N° 3 - Jul/Aug/Sep - 1992
ORIGINAL ARTICLE
Mirian L. O. Rodrigues; Simonne A. Silva; Joaquim C. A. Neto; Ana Lúcia S. S. de Andrade; Celina M. T. Martelli; Fabio Zicker
A case-control study was undertaken to evaluate the protective efficacy of intradermal BCG against leprosy in a high-endemic area of leprosy in central Brazil. Sixty-two cases and 186 controls were included in the study. Cases were all newly diagnosed leprosy patients under 16 years of age attending an outpatient health service, and all of them were schoolchildren. Three controls under 16 years old, frequency matched by sex and age group, were selected f rom schools geographically located in the area f rom which the cases came. The presence of BCG was negatively associated with leprosy, indicating a 5.3 risk of leprosy for those nonvaccinatcd and protective efficacy of 81%. Paucibacillary patients were more likely to have a BCG scar than multibacillary patients
Une étude cas-témoins a été entreprise pour évaluer l'efficacité protectrice du BCG intradermique vis-à-vis de la lèpre dans une région à haute endémicité lépreuse dans le centre du Brésil. Soixante-deux cas et 186 témoins ont été inclus dans l'étude. Les cas étaient tous des patients lépreux nouvellement diagnostiqués, âgés de moins de 16 ans et fréquentant un service sanitaire externe, et tous allaient à l'école. Trois témoins de moins de 16 ans appariés pour le sexe et le groupe d'âge ont été sélectionnés à partir d'écoles localisées géogra-PHIQUEMENT dans la région d'où provenaient les cas. La présence du BCG était associée négativement à la lèpre, indiquant un risque de lèpre pour ceux non vaccinés de 5.3 et une efficacité protectrice de 81%. Les patients paucibacillaires avaient plus de chances d'avoir une cicatrice de BCG que les patients multibacillaires.
Se efectuó un estudio de control de casos para evaluar la eficacia de la aplicación intradérmica de BCG contra la lepra en un área de alta endemia en la región central de Brasil. En el estudio se incluyeron 62 pacientes y 186 controles. Todos los enfermos fueron casos nuevos, escolares de menos de 16 años. Por cada caso, se seleccionaron 3 controles, aparejados por edad y sexo, provinientes de escuelas localizadas en el área de residencia de los pacientes. Se encontró que la presencia de BCG estuvo negativamente asociada con la lepra, indicando un riesgo de lepra de 5.3 para aquellos no vacunados y una eficacia protectora del 81%. Los pacientes paucibacilares fueron más propensos a desarrollar la cicatriz por BCG que los pacientes multibacilares.
Mohan D. Gupte; Devarayasamudram S. Anantharaman; R. Lourduraj John De Britto; Ramakrishna S. Vallishayee; Bathyala Nagaraju; Srinivasan Kannan; Utpal Sengupta
A study was conducted in 997 individuals in two villages in south India to find the acceptability and sensitizing effect of the antileprosy combination vaccine of BCG plus killed Mycobacterium leprae (KML). Three preparations of the combination, BCG 0.1 mg + 6 x 108 KML (I), BCG 0.1 mg + 5 x 107 KML (II), and BCG 0.1 mg + 5 x 106 KML (III), along with BCG 0.1 mg (IV), and normal saline (V), were used in the study. Each individual received one of the above five preparations by random allocation. They were also tested with Rees' M. leprae soluble skin-test antigen (MLSA) and lepromin-A, both at intake and 12 weeks after vaccination. Reactions to Rees' MLSA were measured after 48 hr; those to lepromin-A after 48 hr and 3 weeks. The character and size of the local response at the vaccination site were recorded at 3, 8, 12, 15, and 27 weeks after vaccination. The mean sizes of postvaccination sensitization to both Rees' MLSA and lepromin-A in the vaccine groups were significantly larger than those in the normal saline group, clearly demonstrating the ability of the vaccines to induce sensitization as measured by responses to the two skin tests. The sensitizing effect was the highest following vaccination with vaccine I. It was not significantly different for vaccines II, III, and IV, although, generally, a dose-response effect was observed. The sensitizing effect attributable to the vaccine was more clearly seen in children than in adults. The above conclusions were the same irrespective of which results were considered, reactions to Rees' MLSA or Fernandez or Mitsuda reactions to lepromin-A. A significant finding of the study was that at intake the Mitsuda reactions provided a measure of sensitizing effect due to vaccine.
The healing of vaccination lesions was uneventful. In more than 90% of vaccinated individuals, the lesions had healed by the 12th week in vaccine groups II, III, and IV, and by the 15th week in vaccine group I. The results showed that vaccination with BCG or combination vaccines was equally safe in individuals with or without previous BCG scars. Thirteen persons, aged 10 years or older, developed suppurative lymphadenitis around the 8th week (7 in vaccine group I, 3 each in vaccine groups II and III). However, healing was prompt after drainage in these individuals.
Une étude a été réalisée chez 997 personnes dans deux villages du sud de l'Inde pour analyser l'acceptabilité et l'effet sensibilisateur du vaccin antilépreux combinant le BCG et du Mycobacterium leprae tué (KML). Trois préparations de la combinaison, BCG 0.1 mg + 6 x 108 KML (I), BCG 0.1 mg + 5 x 107 KML (II), et BCG 0.1 mg + 5 x 106 KML (III), ainsi que du BCG 0.1 mg (IV), et une préparation saline normale (V) ont été utilisées dans l'étude. Chaque personne a reçu l'une des cinq préparations citées plus haut par attribution aléatoire. Ils furent également testés avec l'antigène cutané soluble de M. leprae de Rees (MLSA) et avec lépromine-A, tous deux administrés au moment et 12 semaines après la vaccination. Les réactions vis-à-vis du MLSA de Rees ont été mesurées après 48 heures; celles à la lépromine-A après 48 heures et 3 semaines. La caractère et la taille de la réponse locale au site de vaccination ont été enregistrés à 3, 8, 12, 15, et 27 semaines après la vaccination. Les tailles moyennes de la sensibilisation post-vaccinale au MLSA de Rees et à la lépromine-A dans les groupes des vaccinés étaient significativement plus grandes que dans le groupe ayant reçu la solution saline normale, démontrant clairement la capacité des vaccins de produire une sensibilisation ainsi que mesurée par les réponses aux deux test cutanés. L'effet sensibilisateur était le plus grand après la vaccination avec le vaccin I. II n'était pas significativement différent pour les vaccins II, III, et IV, bien que généralement une relation dose/effet était observée. L'effet sensibilisant attribuable au vaccin était vu plus clairement chez les enfants que chez, les adultes. Les conclusions ci-dessus étaient les mêmes quels que soient les résultats considérés, qu'il s'agisse des réactions au MLSA de Rees ou aux réactions de Fernandez ou de Mitsuda à la lépromine-A. Une observation significative de l'étude était que les réactions de Mitsuda réalisées au moment de l'enrôlement fournissaient une mesure de l'effet sensibilisateur au vaccin. La guérison des lésions vaccinales se déroula sans problème. Dans plus de 90% des personnes vaccinées, les lésions étaient guéries à la douzième semaine dans les groupes de vaccination II, III et IV et à la quinzième semaine dans le groupe de vaccination I. Les résultats ont montré que la vaccination avec le BCG ou les vaccins de combinaison était également sûre chez des personnes avec ou sans cicatrice préalable de BCG. Seize personnes, âgées de 10 ans ou plus ont développé une lymphadénite suppurative aux environs de la 8ème semaine (7 dans le groupe I, 3 chacuns dans les groupes II et III). Cependant, la guérison était rapide chez ces personnes après drainage.
Se realizó un estudio en 997 individuos de 2 poblaciones del sur de la India para encontrar la aceptabilidad y el efecto sensibilizante de la vacuna preparada con BCG y con Mycobacterium leprae mucrlo por calor (KML). En el estudio se usaron 3 preparaciones combinadas: (I) 0.1 mg BCG + 6 x 108 KML, (II) 0.1 mg BCG + 5 x 107 KML, y (III) 0.1 mg BCG + 5 x 106 KML; junto con (IV) 0.1 mg de BCG solo, y (V) solución salina. Cada individuo recibió, al azar, una de las 5 preparaciones mencionadas. Tanto al inicio como a las 12 semanas después de la vacunación, los individuos también fueron probados con el antigeno soluble de M. leprae de Rees (MLSA) y con lepromina A. Las reacciones al MLSA se midieron a las 48 horas; aquellas a la lepromina A, a las 48 horas y a las 3 semanas. El carácter y el tamaño de la respuesta local en el sitio de vacunación se registró a las 3, 8, 12, 15 y 27 semanas. El tamaño promedio de las reacciones hacia el M LSA y hacia la lepromina A en los grupos vacunados fue significativamente mayor que en el grupo control inoculado con solución salina, ésto demostró claramente la capacidad sensibilizante de las vacunas, el cual fue mayor con la vacuna I. No hubieron diferencias significativas entre las vacunas II, III y IV, aunque, generalmente, se observó un efecto de dosis-respuesta. El efecto sensibilizante atribuible a la vacuna se observó más claramente en los niños que en los adultos. Las conclusiones anteriores fueron las mismas independientemente de cuales resultados fueron considerados (reactividad al MLSA o a la lepromina). Un hallazgo importante del estudio fue que, al inicio, las reacciones de Mitsuda proporcionaron una medida del efecto sensibilizante de la vacuna. La curación de las lesiones inducidas por vacunación ocurrió sin contratiempos. En más del 90% de los individuos vacunados, las lesiones habían sanado hacia la semana 12 en los grupos que recibieron las vacunas 11, III, y IV, y hacia la semana 15 en el grupo que recibió la vacuna I. Los resultados mostraron que la vacunación con BCG o la combinación de vacunas fueron igualmente seguras en los individuos con o sin cicatrices previas por BCG. Trece personas, de 10 años o mayores, desarrollaron linfadenitis supurativa hacia la semana 8 (7 en el grupo de la vacuna I, 3 en cada uno de los grupos II y III), sin embargo, la curación fue pronta después del drenado de las lesiones.
Raymond J. Mullins; Jean-Jacques Fournie; Bernadette Moloney; Karl Baumgart; Phillip Jones; Phillip Brown; Antony Basten
The serological response to a monoclonal antibody-defined phosphatidylinositol mannoside (L4-PIM) present in all mycobacteria was examined in patients with various mycobacterial diseases and healthy subjects f rom different populations. IgG but not IgM antibodies were detected in most patients with untreated lepromatous (84%) or borderline lepromatous (65%) leprosy, but in only a minority of those with disease at the tuberculoid end of the leprosy spectrum (< 17% positive). The response to L4-PIM was correlated with the IgM response to disaccharide octyl-bovine serum albumin (dBSA), and decreased with successful treatment. On the other hand, the test proved to be of little value in the diagnosis of untreated tuberculosis (4/15 positive) or atypical mycobacterial infection in patients with AIDS (0/11 positive). IgG antibodies to L4-PIM were also found in a significant proportion of healthy individuals, irrespective of their Mantoux status. These antibodies were shown to be specific for L4-PIM on immunoblotting, and their incidence increased with age in random donors f rom both urban Australia and rural Papua New Guinea. Despite the limited value of thc assay in diagnosis of any particular mycobacterial disease, the présence of antibodics to L4-PIM appears to be a sensitive indi- cator of subclinical infection with environmental mycobacteria in subjeets with an intact immune System.
La réponse sérologique à un phosphatidyle inositol mannoside (L4-PIM) défini par anticorps monoclonaux et présent dans toutes les mycobactéries a été examinée chez, des patients présentant différentes mycobactérioses at des sujets sains de différents populations. Des anticorps IgG mais non pas des IgM ont été détectés chez la majorité des patients présentant une lèpre lépromateuse (84%) ou borderline lépromateuse (65%) non traités, mais seulement chez une minorité de ceux présentant une maladie à l'extrémité tubereuloide du spectre lépreux (< 17% de positifs). La réponse au L4-PIM était corrélée avec la response IgM au disaccharide octyle de la sérum albumine bovine (dBSA), et diminuait avec la réussite du traitement. D'autre part, le test se montrait de faible valeur pour le diagnostic de la tuberculose non traitée (4 positifs sur 15) ou une infection mycobactérienne atypique chez des patients avec la SIDA (0/11 positifs). Des anticorps IgG vis-à-vis du L4-PIM ont également été trouvés chez une proportion significative d'individus en bonne santé, quelle que soit leur réactivité vis-à-vis du test de Mantoux. On a montré par immunoblotting que ces anticorps étaient spécifiques pour le L4-PIM, et leur incidence augmentait avec l'âge parmi des donneurs tirés au sort en provenance de zones urbaines d'Australie et de zones rurales de Papouasie Nouvelle Guinée. En dépit de la valeur limitée du test pour le diagnostic d'une quelconque maladie mycobactérienne spécifique, la présence d'anticorps vis-à-vis du L4-PIM semble être un indicateur sensible d'une infection subcliniquc avec des mycobactéries environnementales chez des individus ayant un système immunitaire intact.
Empleando un fosfatidil inositol manósido (L4-PIM) presente en todas las micobacterias, se examinó la reactividad del suero de pacientes con varias enfermedades micobacterianas y de individuos sanos de diferentes poblaciones. Se detectaron anticuerpos IgG (pero no IgM) en la mayoría de los pacientes con lepra lepromatosa (84%) o lepromatosa subpolar (65%) sin tratamiento, y solo en una minoría de los pacientes con lepra del extremo tubereuloide del espectro (menos del 17%). La respuesta contra el L4-PIM estuvo correlacionada con la respuesta IgM al disacárido octil-albúmina sérica bovina (dBSA), y disminuyó como resultado del tratamiento exitoso. Por otro lado, la prueba resultó de poco valor para el diagnóstico de tuberculosis no tratada (4/15 positivos) o de infecciones por micobacterias atípicas en pacientes con SIDA (0/11 positivos). También se encontraron anticuerpos IgG contra el L4-PIM en una población importante de individuos sanos, independientemente de su reactividad al PPD. Por inmuno-electrotransferencia, estos anticuerpos fueron específicos para el L4-PIM y su incidencia aumentó con la edad. No obstante el valor limitado del ensayo en el diagnóstico de una enfermedad micobateriana en particular, la presencia de anticuerpos contra el L4-PIM podría ser un indicador sensible de infección subclínica por micobacterias ambientales en sujetos con un sistema inmune intacto.
Rabia Hussain; Hazel M. Dockrell; Arnawaz Kifayet; Afshan Daud; James D. Watson; T. J. Chiang; Neil G. Stoker
Three different, purified, Escherichia coli derived, recombinant preparations of the Mycobacterium leprae 18K protein were compared for their immunological recognition in leprosy. The preparations tested were 18K fusion proteins containing 70% (amino acids 38-148) of the full 18K protein fused to either a short leader sequence containing six asparagine residues or to β-galactosidase, and the full length 18K protein. All three recombinant antigens were recognized by IgG antibodies which were restricted mostly to lepromatous leprosy patients. The 18K antigen with the asparagine leader sequence showed better reactivity with IgG antibodies compared with the other two 18K preparations. In lymphocyte proliferation assays, the truncated 18Kand the full-length 18K showed equivalent responses in the same donors with strongest recognition in donors who were also strongly responsive to the M. leprae soluble sonicate. These results indicate that the major human B- and T-cell epitopes are located within the segment 38-148, although some individuals may recognize additional epitopes at the NH2-terminal end.
Trois préparations différentes de recombinants de la protéine 18K de Mycobacterium leprae purifiées obtenues à partir d' Escherichia coli ont été comparées quant à leur pouvoir de reconnaissance immunologique de la lèpre. Les préparations testées étaient des protéines de fusion 18K contenant 70% (acides aminés 38-148) de la protéine 18K complète attachées soit à une courte séquence contenant 6 résidus asparagine ou au β-galactosidase, et la protéine 18K complète. Les trois antigènes recombinants ont été reconnus par des anticorps IgG essentiellement spécifiques à des patients lépromateux. L'antigène 18K avec la séquence asparagine montrait une meilleure réactivité avec les anticorps IgG comparé aux deux autres préparations 18K. Dans les tests de prolifération lymphocytaire, les préparations tronquées et complètes 18K montraient des réponses équivalentes chez les mêmes donneurs avec la reconnaissance la plus forte chez les donneurs qui répondaient également fortement aux sonicats solubles de M. leprae. Ces résultats indiquent que les epitopes principaux des cellules humaines B et T sont localisés dans le segment 38-148, bien que certains individus puissent reconnaître des epitopes additionnels au niveau de l'extrémité NH2.
Tres preparaciones recombinantes de la Mycobacterium leprae de la proteína de 18 kDa purificadas a partir de Escherichia coli, se compararon en cuanto a su reconocimiento inmunológico por los pacientes con lepra. Las preparaciones probadas fueron proteínas de fusión de 18 kDa conteniendo 70% (aminoácidos 38-148) del total de la proteína de 18 kDa completa, fusionadas a una corta secuencia lider conteniendo 6 residuos de asparagina o a la beta-galactosidasa, y la proteína de 18 kDa completa. Los 3 antígenos recombinantes fueron reconocidos por anticuerpos IgG restringidos casi exclusivamente a los pacientes lcpromatosos. El antígeno de 18 kDa con la secuencia líder de asparagina mostró mejor reactividad con los anticuerpos IgG que los otros dos antígenos recombinantes. En los ensayos de proliferación de linfocitos, los antígenos truncados y el antígeno completo de 18 kDa, indujeron respuestas equivalentes en los mismos donadores. Las respuestas más intensas se observaron en aquellos donadores que también dieron respuestas intensas con sonicados solubles del Mycobacterium leprae. Estos resultados indican que los epitopes más importantes reconocidos por los linfocitos T y B, están localizados dentro del segmento 38-148, aunque algunos individuos pueden reconocer epitopes adicionales en el extremo NH2-terminal.
Adalbert Laszlo; Philippe Cruaud; Mayer B. Goren; Vera Handzel; Fernand Papa; Hugo L. David
Two glycolipids-one synthetic and nonnatural (BDA.TDA), the other natural and Mycobacterium tuberculosis species-specific (SL-IV)-were tested to determine their serological activity in sera obtained f rom leprosy patients, and to determine their discriminating ability in the detection of disease. The ELISA results obtained in the IgG antibody class show that both were useful substances capable of detecting multibacillary and paucibacillary disease in about 2 out of 3 leprosy patients. When these antigens were tested in parallel, the sensitivity of the ELISA test was increased by 10% without a decrease in specificity.
Deux glycolipides, l'un synthétique et non naturel (BDA.TDA). l'autre naturel et spécifique pour le Mycobacterium tuberculosis (SL-IV). ont été testés pour déterminer leur activité sérologiquc sur des sérums obtenus chez des malades de la lèpre, et pour déterminer leur capacité discriminante dans la détection de la maladie. Les résultats des tests ELISA obtenus pour les anticorps de la classe des IgG montrent que tous deux étaient des substances utiles capables de détecter la lèpre multibacillairc et paucibacillairc chez environ deux patients sur trois. Quand ces antigènes furent testés en parallèle, la sensibilité du test ELISA fut augmentée de 10% sans diminution de la spécificité.
Se probaron 2 glicolipidos -uno sintético (BDA.TDA) y otro natural y especifico del Mycobacterium tuberculosis (SL-IV) -para determinar su reactividad con los sueros obtenidos de pacientes con lepra y para establecer su capacidad discrimiante en la detección de la enfermedad. Los resultados de un ELISA para anticuerpos IgG, mostraron que ambas substancias fueron útiles para detectar la enfermedad multibacilar y paucibacilar en aproximadamente 2 de cada 3 pacientes. Cuando estos antigenos se probaron en paralelo, la sensibilidad del ensayo de ELISA se incrementó en un 10%, sin disminuir su especificidad.
Ram G. Navalkar; Rajashri G. Deshpande; Mahfuz B. Khan; Lourdu S. Savariar; Sushant R. Navalkar
A low molecular weight protein was obtained f rom a sonicate of armadillo-derived
Mycobacterium leprae cells and f rom a λgt11 phage lysate of
Escherichia coli (specifying the
M. leprae 12-kDa protein) by a single step of ultrafiltration. Both proteins had an approximate molecular weight of about 12,000 (by SDS-PAGE) and were recognized by the
M. leprae 12-kDa-specific monoclonal antibody ML06 by immunoblotting. Sera f rom 79 leprosy patients across the clinical spectrum, 17 contacts, and 12 normal healthy individuals were screened in an enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) using the 12-kDa proteins as the antigens. Antibodies to the 12-kDa protein (f rom lysate as well as sonicate) were detected in patients' sera across the clinical spectrum (44%-100% positivity), while no detectable reactivity was observed with control or contact sera. Sera f rom patients who had undergone a year or more of chemotherapy exhibited no reactivity compared to those f rom patients with only 3-6 months of chemotherapy. The 12-kDa proteins were also recognized by rabbit hyperimmune
M. leprae antiserum.
Une protéine de bas poids moléculaire a été obtenue d'un sonicat de cellule de Mycobacterium leprae en provenance de tatous et de lysats de phages gt11 d'Escherichia coli (spécifiant la protéine de 12-kDa du M. leprae) par ultrafiltration en une étape. Les deux protéines avaient un poids moléculaire approximatif d'environ 12.000 (par SDS-PAGE), et étaient reconnues par immunoblotting par l'anticorps monoclonal ML06 spécifique de 12-kDa de M. leprae. Des sérums de 79 patients lépreux de tout le spectre clinque, 17 contacts et 12 individus en bonne santé ont été testés par un test en/ymatique (ELISA) utilisant les protéines de 12-kDa comme antigène. Des anticorps vis-à-vis de la protéine de 12-kDa (à partir du lysat aussi bien que du sonicat) ont été détectés dans les sérums de patients de l'ensemble du spectre clinique (44 à 100% de positivite) tandis qu'aucune réactivité détectable n'a été observée dans le sérum des contrôles ou des contacts. Les sérums des patients qui avaient suivi une année de chimiothérapie ou davantage ne montraient aucune réactivité en comparaison avec ceux des patients qui n'avaient reçu que trois à six mois de chimiothérapie. Les protéines de 12-kDa étaient également reconnues par de l'antisérum M. leprae de lapin hyperimmun.
Se obtuvo una proteína de bajo peso molecular a partir de un sonicado de Mycobacterium leprae derivado de armadillo y a partirde un lisado de Escherichia coli transformada por el fago gt11 portador del gene que codifica para la proteína de 12 kDa del M. leprae. Ambas proteínas tuvieron un peso molecular aproximado de 12 kDa (por PAGE-SDS) y fueron reconocidas por el anticuerpo monoclonal ML06. Con estos antígenos, utilizando un inmunoensayo enzimático (ELISA), se investigó la reactividad de los sueros de 79 pacientes representantes de todo el espectro de la lepra, de 17 contactos, y de 12 individuos normales. Se detectaron anticuerpos contra la proteína de 12 kDa (tanto del lisado como del sonicado) en los sueros de los pacientes (positividad del 44%-100%), pero no en los sueros de los contactos o de los controles sanos. A diferencia de los pacientes con 3-6 meses de quimioterapia, aquellos con un año o más de tratamiento, no mostraron reactividad con la proteina. Las proteínas de 12 kDa también fueron reconocidas por un suero hiperinmunc de conejo anti-M. leprae.
Cecilia Z. Hauhnar; S. B. S. Mann; Vinod K. Sharma; Surrinder Kaur; S. Mehta; B. D. Radotra
Thirty patients having lepromatous leprosy (22 males, 8 females) and showing radiological involvement of the maxillary antrum were subjected to sinuscopy, biopsy, and histopathological examination. Radiological observations showed diffuse opacity in 33.3% of the sinuses, localized mucosal thickening in 28.6%, and generalized thickened mucosa in 38.1%. Sinuscopy revealed inflamed mucosa as the most common finding (40%), followed by ulcerative (26.7%) and granulomatous ( 10%) lesions of the mucosal lining. The mucosal thickening (localized or generalized) evident on radiology was always associated with granuloma formation and acid-fast bacilli in the histology. The presence of an external nasal deformity indicated a statistically significant chance of encountering mucosal involvement on sinuscopy and histopathology (p < 0.05). There was more chance of finding positive sinuscopic lesions in those patients with a bacterial index above 3 +.
Trente patients présentant une lèpre lépromateuse (22 hommes et 8 femmes) et montrant une atteinte radiologique de l'antre maxillaire ont subi une sinuscopie, une biopsie, et un examen histopathologique. Les observations radiologiques ont montré une opacité diffuse dans 33.3% des sinus, un épaississement localisé de la muqueuse dans 28.6%, et un épaississement généralisé de la muqueuse dans 38.1%. La sinuscopie a montré une inflammation de la muqueuse comme observation la plus fréquence (40%), suivie par des lésions ulcéreuses (26.7%), et granulomateuses (10%) du revêtement muqueux. L'épaississement muqueux (localisé ou généralisé) évident à la radiologie était toujours associé à une formation granulomateuse et des bacilles acido-résistants à l'histologie. La présence d'une déformation nasale externe indiquait une probabilité statistiquement significative de rencontrer un envahissement muqueux à la sinuscopie et à l'histopathologie (p < 0.05). Il y avait plus de chances de trouver des lésions sinuscopiques positives chez les patients présent un index bactérien supérieur à 3 +.
Treinta pacientes con lepra lepromatosa (22 hombres y 8 mujeres) que mostraron alteraciones radiológicas del antrum maxilar, se sometieron a senoscopía, biopsia y examen histopathológico. Las observaciones radiológicas mostraron opacidad difusa en el 33.3% de los senos, engrosamiento mucosal localizado en el 28.6%, y engrosamiento mucosal generalizado en el 38.1%. La senoscopia reveló una mucosa inflamada en el 40% de los casos, lesiones ulcerativas en mucosa en el 26.7%, y lesiones granulomatosas en el 10%. El engrosamiento mucosal, localizado o generalizado, evidente por radiologia, estuvo siempre asociado con la formación de granulomas y la presencia de bacilos ácido resistentes en la histología. La presencia de alguna deformación nasal externa indicó una probabilidad estadísticamente significativa de encontrar alteraciones mucosales en la senoscopia y en la histopatología (p < 0.05). Hubieron más probabilidades de encontrar lesiones senoscopicas en aquellos pacientes con un índice bacteriano mayor de 3 +.
Sudhir Sinha; Vinita Chaturvedi; Brajendra Mishra; Utpal Sengupta
Circulating immune complexes (CICs) f rom 31 leprosy patients (16 tuberculoid, 15 lepromatous) and 12 healthy volunteers, precipitated by 3.5% polyethylene glycol, were individually subjected to SDS-PAGE and immunoblotting using a variety of monoclonal and polyclonal antibodies against Mycobacterium leprae. A common mycobacterial antigen of an apparent molecular size of 65 kDa was identified in CICs f rom about 40% of the patients. No correlation was observed between the positivity for this antigen and any of the following parameters: bacterial index, M. leprae-specific antibody titers, motor nerve involvement, duration of disease or treatment. Nevertheless, patients with a relatively recent and massive infection were more frequently positive for antigen than the others.
Des complexes immuns circulants (CIC) de 31 patients lépreux ( 16 tuberculoides. 15 lépromateux) et 12 volontaires en bonne santé, précipités par du polyethylene glycol à 3.5%, ont été soumis individuellement au SDS-PAGE et à l'immunoblotting en utilisant une variété d'anticorps monoclonaux et polyclonaux vis-àvis de Mycobacterium leprae. Un antigène mycobacterien commun d'une taille moléculaire apparente de 65 kDa a été identifiée dans les CIC chez environ 40% des patients. Aucune corrélation n'a été observée entre la positivité pour cet antigène et l'un quelconque des paramètres suivants: l'index bactérien, les titres d'anticorps spécifiques vis-à-vis de M. leprae, l'envahissement des nerfs moteurs, la durée de la maladie ou le traitement. Néanmoins, les patients avec une infection relativement récente et massive étaient plus fréquemment positifs pour l'antigène que les autres.
Los complejos inmunes circulantes (CIC) separados por precipitación con polietilén glicol al 3.5% del suero de pacientes con lepra (16 tuberculoides y 15 lepromatosos) y del suero de 12 voluntarios sanos, se analizaron por PAGE-SDS e inmuno-electrotransferencia usando una variedad de anticuerpos monoclonales y policlonales contra el Mycobacterium leprae. Aunque en el 40% de los pacientes se identificó un antígeno micobacteríano común de 65 kDa, no hubo correlación entre la positividad por este antígeno y cualquiera de los siguientes parámetros: índice bacteriano, niveles de anticuerpos específicos para M. leprae, afección de los nervios motores, duración de la enfermedad, o tratameinto. Sin embargo, los pacientes con una infección masiva relativamente reciente fueron más frecuentemente positivos para este antígeno que otros pacientes.
Arvind Kashyap; Kunal Saha; Arvind Sahu; Asit Kumar Chakrabarty; Debasis Chattopadhya
In this report we describe an animal experiment which showed delayed clearance of preformed 125I-HSA-anti-HSA immune complexes (with five times excess HSA) f rom the circulation of mice treated with antileprosy drugs (dapsone, clofazimine, and rifampin-multidrug therapy for 7 days) in comparison with normal (untreated) mice. The results also showed delayed retention of the preformed immune complexes in the spleen and kidneys of the antileprosy-drug treated animals. The exact mechanism of the delayed handling of preformed immune complexes in mice fed antileprosy drugs could not be ascertained. However, in light of the anticomplementary effects of clofazimine and dapsonc, as reported earlier, and in light of the large accumulation of clofazimine and rifampin in macrophages, it has been postulated that in the drug-fed animals either the immune complexes could not be phagocytosed by macrophages, through the avenue of their C3b receptors, or the immune complexes could not be downgraded easily within the macrophages overloaded with clofazimine and rifampin. These results might have clinical significance and might throw some light on the prolonged persistence of circulating immune complexes in the vascular bed of lepromatous patients even after clinical remission of erythema nodosum leprosum.
Dans ce rapport nous décrivons une expérimentation animale qui a montré une disparition retardée de complexes immuns préformés 125I-HSA-anti-HSA (avec 5 fois plus d'HSA) de la circulation de souris traitées avec des médicaments anti-lépreux (dapsone, clofazimine, et une polychimiothérapie à la rifampicine pour 7 jours) en comparaison avec des souris normales (non traitées). Les résultats ont aussi montré une rétention retardée de complexes immuns préformés dans la rate et les reins des animaux traités avec les médicaments anti-lépreux. Le mécanisme exact de la gestion retardée des complexes immuns préformés chez les souris ayant reçu des médicaments anti-lépreux n'a pas pu être déterminé. Cependant, au vu des effets anti-complémentaires de la clofazimine et de la dapsonc, ainsi que rapportés précédemment, et au vu de la grande accumulation de clofazimine et de rifampicine au niveau des macrophages, il a été supposé que chez les animaux traités soit les complexes immuns ne pouvaient être phagocytés par les macrophages par la voie des récepteurs C3b, soit les complexes immuns ne pouvaient pas être facilement dégradés à l'intérieur des macrophages surchargés de clofazimine et rifampicine. Ces résultats pourraient avoir une signification clinique et pourraient jeter quelque lumière sur la persistance prolongée de complexes immuns circulant dans le lit vasculaire de patients lépromateux même après rémission clinique de l'érythème noueux lépreux.
Comparados con los ratones no tratados, aquellos tratados con una combinación de drogas antileprosas (dapsona, clofazimina y rifampina) por 7 días, muestran un retardo en su velocidad de depuración sanguínea de complejos inmunes (125I-HSA-anti-HSA) preparados en exceso de antígeno. El bazo y los riñones de los animales tratados con las drogas también mostraron una retención retardada de los complejos inmunes. No se pudo establecer el mecanismo exacto del manejo retardado de los complejos inmunes por los animales tratados. Sin embargo, sobre la base de los efectos anticomplementarios de la clofazimina y de la dapsona reportados antes y de la gran acumulación de clofazimina y rifampina en los macrófagos de los animales tratados, es posible que la fagocitosis de los complejos inmunes (vía receptores para C3b) o su degradación, no se lleven a cabo eficientemente en los macrófagos saturados con las drogas. Estos resultados podrían tener implicaciones clínicas y podrían explicar la prolongada persistencia de complejos inmunes circulantes en la red vascular de los pacientes lepromatosos, aún después de la remisión clínica de la reacción leprosa tipo eritema nodoso leproso.
Dilip K. Banerjee; R. Denise McDermott-Lancaster
The bactericidal effect of a new quinolone, ofloxacin (OFLO), was determined on an established Mycobacterium leprae infection in nude mice. Various drug regimens, including combinations of drugs, were examined for different treatment periods. OFLO and rifampin (RMP) individually failed to produce significant killing after treatment with a single large dose. However, when single large doses of OFLO and RMP were given in combination, a 100-fold reduction in viability was achieved. For a longer period of treatment both of these drugs, at lower doses, produced a moderate reduction in viability. The addition of dapsone to the lower dose of OFLO resulted in a significant reduction in viability, while lower doses of RMP and OFLO together produced a moderate reduction in viability.
L'eífet bactericide d'une nouvelle quinolone, rofloxacine (OFLO), a été evalué vis-á-vis d'une infection confirmée à Mycobacterium leprae chez la souris nue. Différents régimes thérapeutiques, incluant des combinaisons de médicaments, ont été testés pour des durées diverses. L'olloxacine et la rifampicine (RMP) administrées individuellement n'ont pu produire un effet bactéricide significatif après une administration unique à forte dose. Cependant, quand de fortes doses uniques d'ofloxacine et de rifampicine étaient administrées en combinaison, la viabilité a été réduite de 100 fois. Quand ils étaient administrés pour des périodes plus longues à doses plus faibles, chacun de ces médicaments a produit une réduction modérée de la viabilité. L'addition de dapsone à l'olloxacine administrée à faible dosage a résulté en une réduction significative de la viabilité tandis que des doses faibles de rifampicine et de l'olloxacine ensemble ont produit une réduction modérée de la viabilité.
Se determinó el efecto de la ofloxacina (OFLO), una nueva quinolona, sobre la infección establecida por el Mycobacterium leprae en el ratón desnudo. Se analizaron varios esquemas de tratamiento, incluyendo combinaciones de drogas y diferentes periodos de tratamiento. La OFLO y la rifampina (RMP), administradas individualmente en una dosis grande y única, no tuvieron un efecto bactericida importante. Sin embargo, una dosis grande y única de las drogas administradas simultáneamente, condujo a una reducción importante (aproximadamente 100 veces) de la viabilidad bacilar. Administradas solas en dosis más bajas y durante un período de tratamiento más largo, estas drogas produjeron una moderada reducción de la viabilidad. Mientras que la adición de dapsona a la dosis baja de OFLO dió como resultado una significante reducción de la viabilidad del M. leprae, las dosis bajas de RMP y OFLO, combinadas, produjeron sólo una moderada reducción de la misma.
Jean-Louis Cartel; Suzanne Chanteau; Jean-Paul Moulia-Pelat; Régis Plichart; Philippe Glaziou; Jean-Paul Boutin; Jean-Félix Roux; Jacques-Henri Grosset
In January-February 1988, a program of chemoprophylaxis for leprosy, using a single 25 mg/kg dose of rifampin, was conducted among 2786 (98.7%) inhabitants of the Southern Marquesas and 3144 South Marqucsan "emigrants" and their families. Among the treated population, during the 4 years which followed the implementation of the program, two leprosy patients were detected, one of whom can be considered as a failure of chemoprophylaxis because she was not known by the leprosy control unit. During the same period (1988-1991), a decrease in detection rates for leprosy in the entire French Polynesian population has been observed, an event which makes the interpretation of these findings very difficult. Nevertheless, according to presently available data, the effectiveness of chemoprophylaxis with a single dose of 25 mg/kg rifampin is estimated to be about 40% to 50%. When considering not only the results of the present study but also the financial and logistic constraints raised by such a program, one is led to the conclusion that chemoprophylaxis, even with a single dose of rifampin, is not likely to become an effective component of leprosy control programs.
En janvier-février 1988, un programme de chimioprophylaxie de la lèpre, utilisant une dose unique de rifampicine de 25 mg/kg, a été réalisée parmi 2786 (98.7%) habitants des îles Marquises du Sud, et 3144 emigrants des Marquises du Sud et leur famille. Parmi la population traitée, 2 malades de la lèpre ont été détectés durant les 4 ans qui ont suivi la réalisation du programme; parmi ceux-ci l'un peut être considéré comme un échec de la chimioprophylaxic paree que la patiente n'était pas connue de l'unité de lutte contre la lèpre. Durant la même période (1988-1991), une diminution des taux de détection de la lèpre a été observée dans l'ensemble de la population de la Polynésie Française, ce qui rend très difficile l'interprétation de ces observations. Néanmoins, en se basant sur les données disponibles actuellement, l'efficacité de la chimioprophylaxic avec une dose unique de rifampicine à 25 mg/ kg est estimée à environ 40 à 50%. En considérant non seulement les résultats de l'étude présente mais aussi les implications financières et logistiques d'un tel programme, on arrive à la conclusion que la chimioprophylaxic. même avec une dose unique de rifampicine, est peu susceptible de devenir un composant effectif des programmes de lutte contre la lèpre.
En enero-febrero de 1988 se efectuó un programa de quimioprofilaxis de la lepra, usando una sola dosis de 25 mg/kg de rifampina, en 2786 (98.7%) habitantes de las islas Marquesas del Sur y en 3144 emigrantes de esas islas. Durante los 4 años siguientes a la implementación de programa, se detectaron 2 casos de lepra entre la población tratada, uno de los cuales podría considerarse como una falla del programa de quimioprofilaxis ya que este caso no era conocido en la unidad de control. Por otro lado, durante el mismo periodo (1988-1991) también se había observado una disminución en los índices de detección de la lepra en toda la Polinesia francesa, evento que hace difícil la interpretación de los resultados. No obstante, de acuerdo a los datos actualmente existentes, se calcula que la efectividad de la quimioprofilaxis con una sola dosis de rifampina (25 mg/kg) es del 40 al 50%. Considerando no solo los resultados del estudio, sino también las dificultades logísticas y financieras del programa, se llega a la conclusión de que este programa de quimioprofilaxis, con una sola dosis de rifampina, tiene pocas posibilidades de llegar a ser un componente efectivo de los programas de control de la lepra.
Marijke Becx-Bleumink
Multidrug therapy (MDT), according to the recommendations of a WHO Study Group of 1982, was introduced in the leprosy control program of the All Africa Leprosy and Rehabilitation Training Center (ALERT), Ethiopia, in January 1983. Of 6042 paucibacillary patients who were put on MDT during a period of 7 years, 5485 patients (90.8%) completed the course of MDT; 437 patients (7.2%) did not fulfill the requirement for clinic attendance and cither discontinued MDT themselves or the treatment was discontinued by the service. The remaining 120 patients (2.0%) either died, were transferred, left the control area or continued MDT after 9 months. The urine spot test for the presence of dapsone showed a significantly higher proportion of positive results for patients on MDT than for patients on dapsone. The analysis of the compliance with the prescribed doses of MDT showed that of 963 patients, 81.9% received six doses of MDT and 18.1%, more than six doses; 82.6% of these 963 patients attended with 100% regularity, 12.7%, 3.6%, and 1.1% missed one, two, or three clinic appointments, respectively, while fulfilling the requirement for overall clinic attendance. Of the 429 patients who had not been treated with dapsone before MDT, the skin lesions were clinically active at the time of stopping MDT in 130 patients (30.3%). In all, except one of the 114 patients (0.9%) who attended for follow-up examinations, the skin lesions had become clinically inactive within 2 years after stopping MDT. The recommended duration of MDT isdiscussed based on findings in thc ALERT leprosy control programs and observations by others.
La polychimiothèrapie (PCT), selon les recommandations d'un groupe d'étude de l'OMS en 1982, a été introduite dans le programme de lutte contre la lèpre du "All África Leprosy and Réhabilitation Training Center" (ALERT), en Ethiopie, en janvier 1983. Des 6042 patients paucibacillaires qui furent mis sous polychimiothèrapie durant une période de 7 ans, 5485 patients (90.8%) ont complété leur traitement de PCT; 437 patients (7.2%) n'ont pas rempli la condition de présence aux cliniques et soit ont arrêté la PCT euxmêmes, soit le traitement fut arrêté par le service. Les 120 patients restants (2.0%) soit sont morts soit furent transférés, ont quitté la région ou ont poursuivi la PCT après 9 mois. Le test urinaire pour détecter la présence de dapsone a montré une proportion significativement plus élevée de résultats positifs pour les patients sous PCT que pour les patients sous dapsone. L'analyse du respect des doses prescrites de PCT a montre que des 963 patients, 81.9% ont reçu 6 doses du PCT et 18.1% plus de 6 doses; 82.6% de ces 963 patients ont eu une régularité de 100%; 12.7%, 3.6% et 1.1% ont manqué respectivement un, deux ou trois rendez-vous, bien qu'ils aient rempli les critères de régularité. Parmi les 429 patients qui n'avaient pas été traités par dapsone avant la PCT, les lésions cutanées étaient cliniquement actives au moment de l'arrêt de la PCT chez 130 patients (30.3%). Chez tous à l'exception de l'un des 114 patients (0.9%) qui se sont présentés aux examens de suivi, les lésions cutanées étaient devenues cliniquement inactives dans les 2 ans qui ont suivi l'arrêt de la PCT. La durée de la PCT à recommander est discutée sur la base des observations réalisées dans le programme de lutte contre la lèpre d'ALERT et d'observations faites par d'autres.
En enero de 1983 se introdujo en el programa de control de la lepra del All África Leprosy and Réhabilitation Training Center (ALERT), Etiopía, la terapia con múltiples drogas (MDT) recomendado por la OMS en 1982. De los 6042 pacientes paucibacilares sometidos a la MDT durante un periodo de 7 años, 5485 pacientes (90.8%) completaron el tratamiento; 437 pacientes (7.2%) no asistieron cumplidamente a la clínica de control y desertaron del tratamiento o éste fue suspendido por el servicio. Los 120 pacientes restantes (2.0), o fallecieron, o fueron transferidos, o dejaron el área de control, o continuaron con la MDT después de 9 meses. La prueba en orina para detectar la presencia de dapsona, tuvo una frecuencia de positividad significantivamente mayor en los pacientes tratados con la MDT que en aquellos tratados con dapsona. El análisis del cumplimiento con en el tratamiento, indicó que de 963 pacientes, el 81.9% recibieron 6 dosis de la MDT y 18.1% más de 6 dosis; el 82.6% de estos 963 pacientes asistieron con 100% de regularidad; 12.7%, 3.6% y 1.1%, faltaron a una, dos, o tres consultas, respectivamente. En 130 (30.3%) de los 429 pacientes que no habían sido tratados con dapsona antes de la MDT, las lesiones en piel fueron clínicamente activas al momento de suspender la MDT. En todos las pacientes, excepto uno (0.9%), que asistieron a los exámenes de seguimiento, las lesiones en piel fueron clínicamente inactivas dentro de los 2 años siguientes a la suspensión de la MDT. En función de los resultados de este estudio y de las observaciones por otros, se analiza cual podría ser la duración más apropiada de la MDT.
EDITORIAL
SPECIAL SECTION
Wayne M. Meyers; Bobby J. Gormus; Gerald P. Walsh
CORRESPONDENCE
Stefaan R. Pattyn; Pierre Jamet; Veerle Raes
V . P. Shetty; N . H. Antia
Robert H. Gelber; Lydia P. Murray; Patricia Siu; Mabel Tsang
Rekha V. Sahasrabudhe; Subhada R. Dandekar; Damayanti H. Shah; Subhada S. Pandya; Sharad S. Naik; Evelyn Sequeira; R . Ganapati
BOOK REVIEWS
NEWS AND NOTES
CURRENT LITERATURE
STATEMENT OF FINANCIAL CONDITION
ACKNOWLEDGMENT